La secrétaire d'Etat à l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, a estimé mardi qu'il était souhaitable de prendre "un peu plus de temps" pour débatttre des OGM après l'annonce du report du projet de loi sur les OGM, qui devait venir en discussion au Sénat le 15 janvier.
"On a essayé de faire tout cela dans des délais très, très courts alors même que ce sont des sujets extrêmement complexes et cela ne semblait pas Par ailleurs, "on attend pour demain la décision du comité de préfiguration (de la Haute autorité sur les OGM) et il y a une confusion qui finit par se "On était un peu bousculés en termes de calendrier et le président de la République a rappelé ce matin que c'est un sujet sur lequel on a besoin d'avoir du temps. Cette bousculade ne facilitait pas sur un sujet très complexe la compréhension et la sérénité", a-t-elle commenté. La clause de sauvegarde sera activée "si l'avis rendu demain est défavorable ou réservé", a-t-elle rappelé. "C'est une décision qui sera prise dans les jours qui suivront, avant fin janvier", a-t-elle ajouté. Le ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo a annoncé mardi devant la commission des Affaires économiques du Sénat le retrait du calendrier du débat sur le projet loi sur les OGM et son report à plus tard. Compte tenu du calendrier et de la fin le 9 février de la législature au Parlement, le projet de loi sur les OGM devrait passer après les municipales au printemps prochain.
absurde d'avoir un peu plus de temps", a déclaré Mme Kosciusko-Morizet à l'AFP.
créer entre le projet de loi et la clause de sauvegarde qui n'est pas propice à la sérénité et à l'efficacité", a-t-elle ajouté, soulignant qu'il ne fallait
"pas confondre les OGM en général et le cas du maïs Mon 810".