S’éclater tout en respectant l'environnement : c'est le défi qui l’association Enviu et le bureau d’architectes Döll souhaite relever. En 2006, les deux organisations ont créé le Sustainable Dance Club (SDC). Son but : faire en sorte que les festivals, les événements et les night-clubs développent une approche plus durable de leurs activités. beaucoup Il est maintenant possible d’allier une sortie en club tout en ayant un impact positif sur la planète. Le danseur qui souhaite compenser ses propres émissions, pourra le faire via ‘Trees for dance’. Plus d'infos : Sustainable dance club
Le calculateur CO2 de Trees for dance
Regarder la vidéo.
Aux Pays-Bas, le monde de la nuit a désormais l’occasion de sortir dans des fêtes durables où la montagne de déchets, la consommation d'eau et d’énergie est 30% moins importante qu’à l’accoutumée. Des initiatives de sensibilisation, comme la compensation des émissions de CO2 des danseurs, ou des avancées technologiques, comme l’utilisation des mouvements des danseurs comme source d’énergie électrique sont à l’honneur !
S’éclater tout en respectant l'environnement : c'est le défi qui l’association Enviu et le bureau d’architectes Döll souhaite relever. En 2006, les deux organisations ont créé le Sustainable Dance Club (SDC). Son but : faire en sorte que les festivals, les événements et les night-clubs développent une approche plus durable de leurs activités. Une idée loin d’être évidente à faire passer au public exigeant qui fréquente les dance-floors néerlandais. Lorsque le club 11, situé à Amsterdam, a organisé sa première soirée durable en collaboration avec SDC, les amateurs de danse ont du oublier l’ascenseur pour prendre l'escalier les amenant au onzième étage du club. Aux toilettes, c’est seulement avec un petit sceau d’eau de pluie qu’ils purent se laver les mains. Aucune difficulté par contre pour les cocktails préparés à base de produits fair-trade bio, si ce n’est qu’ils durent conserver le même gobelet recyclable toute la soirée. Des contrariétés qui n’ont pourtant pas empêché les fêtards de prendre du bon temps. En outre, beaucoup de visiteurs trouvèrent agréable l’idée d’allier une sortie en club tout en ayant un impact positif sur la planète.
En dansant, on fournit un effort qui implique une augmentation de nos propres émissions de CO2. Sustainable Dance Club mesure ainsi les émissions de CO2 des danseurs via une caméra vidéo thermique et calcule de cette façon l’empreinte carbone des personnes présentes. Le danseur qui souhaite compenser ses propres émissions, pourra le faire via ‘Trees for dance’, une structure de coopération entre Trees for Travel et SDC. Les montants récoltés sont utilisés dans des projets de reforestation en Ouganda, Equateur, Malaisie et au Mali, pays ayant récemment souffert d'une déforestation non contrôlée.
Jusqu’à présent le Sustainable Dance Club a particulièrement réussi à rendre le public et les propriétaires des night-clubs plus sensibles aux questions liées à la durabilité. Mais SDC s’intéresse également aux avancées technologiques. L'application des technologies existantes en matière d’utilisation de l'eau de pluie, du recyclage des déchets, de l’éclairage LED, des éoliennes et des panneaux solaires, notamment. Mais l'innovation avec laquelle le SDC souhaite conquérir le monde est une piste de danse qui transforme les mouvements des danseurs en énergie électrique. L'université technique de Delft a déjà développé deux prototypes, qui n’ont pas encore convaincu les investisseurs. En attendant une possible commercialisation, il est toujours possible de préparer son futur déhanché générateur d’énergie, en regardant cette vidéo sur youtube.com.
Antoine Pennewaert (10/03/2007)
Plus d'infos
Sustainable dance club
Le calculateur CO2 de Trees for dance
La clubbing “écolo” est né aux Pays Bas il y a un peu plus d’un an. Derrière cette initiative, on trouve une ONG, Enviu, très active dans les solutions qui touchent au développement durable et un bureau d’architectes, Döll. Ces deux organisations se sont associées pour créer le Sustainable Dance Club (SDC) dont la partie la plus spectaculaire est probablement la piste de danse qui produit de l’énergie. Avec l’université de Delft, les deux associations ont mis au point deux prototypes de plancher qui transforme les mouvements des danseurs en énergie électrique. Ils cherchent à présent des investisseurs. Pour vous faire une idée, jetez un oeil sur cette petite vidéo.
Mais à côté de ce prototype de piste de danse, le Sustainable Dance Club chapeaute l’organisation de soirées dans des clubs, des grands événements comme des festivals pour les amener à avoir une approche plus respectueuse de l’environnement. Le club 11, à Amsterdam, a par exemple organisé une soirée durable où les clients devaient emprunter les escaliers pour atteindre le 11ème étage du bâtiment qui abrite la boite.
Le Sustainable Dance Club a également lancé un autre projet baptisé « Trees for dance ». C’est un système qui permet de calculer l’émission de C02 de chaque danseur via une caméra vidéo thermique. Ensuite, on vous propose de compenser votre émanation de dioxyde de carbonne en versant un peu d’argent à l’association qui utilise ces montants pour divers projets de reforestation en Afrique.