Le contrat juillet traité sur le Chicago Board of Trade (CBOT) a atteint 25,010 dollars le demi-quintal. Le riz traité sur le CBOT est maintenant en hausse de quelque 80% depuis le début de l'année, toujours porté par les craintes de pénurie.
"Je ne crois pas que le riz devienne meilleur marché", dit Koji Suzuki, analyste de Kazaka Commodity. "Je pense qu'il subira des prises de bénéfice mais le cours va prendre la direction des 30 dollars de toute façon".
Le riz blanc de référence thaïlandais de catégorie B a dépassé les 1.000 dollars la tonne et ne devrait pas s'arrêter là , estiment les traders et les exportateurs.
Le Brésil a momentanément suspendu ses exportations mercredi pour assurer son approvisionnement intérieur et stabiliser les prix des produits alimentaires de base.
Le pays, qui n'est pas un grand acteur du marché du riz, a imité en cela les grands pays exportateurs que sont l'Inde et le Vietnam.
Les spécialistes du marché précisent que la spéculation joue un rôle plus important dans la flambée actuelle du riz que dans le cas d'autres matières premières, comme le maà¯s, le blé ou la graine de soja, qui reflètent davantage l'évolution de l'offre et de la demande mondiale.
Plusieurs organisations internationales ont mis en garde les grands pays producteurs contre la tentation de limiter leurs exportations, de peur que la crise alimentaire mondiale qui menace s'en trouve aggravée.