La mobilisation d’un collectif d’ONG tanzaniennes et Est Africaines a conduit la société chimique TATA à retirer son rapport très controversé sur les conséquences sociales et environnementales d’un projet d’implantation d’une usine de soude sur le lac Natron. La firme s’est engagée à mener de nouvelles études sur ces sujets afin d’obtenir l’autorisation d’exploiter. Les associations et parmi lesquelles BirdLife international dénoncent les risques d’un tel projet pour la survie des flamants roses qui peuplent ce site. L’industrie touristique du pays s’est associée aux pressions exercées sur le gouvernement pour interdire définitivement le projet car les flamants roses du lac Natron constituent une attraction touristique importante pour un secteur qui rapporte un milliard de dollars par an. |