Les technologies vertes sont des opportunités pour les entreprises. Pourtant, certains métiers et responsables freinent leurs assimilations, alors même que les incitations financières pourraient en faciliter le développement.
Dans les entreprises, le développement de cellules centrées sur le Green IT prend de l’ampleur. Les résultats les plus visibles sont les économies d’énergies et les coûts associés. Selon l'étude "The Next Wave of Green IT", de Deloitte et CFO Research Service, les technologies vertes sont aujourd’hui une solution pour les entreprises pour anticiper les contraintes législatives, atténuer la volatilité des prix des matières premières et diminuer les pressions de l’actionnariat. Au-delà, ces dernières sont un outil de promotion au grand public et aux investisseurs de la transparence de l’entreprise. Les problèmes environnementaux concernent tous les acteurs.
Des disparités de perception
Pourtant les perceptions des actions menées par les entreprises diffèrent. D'après l'étude, les cadres issus du monde des technologies sont déjà 60% à se rendre compte que des actions sont mises en place pour mesurer l'impact de leur activité sur l’environnement. Seulement un peu plus de la moitié des cadres d’entreprises et 40% des financiers en sont conscients. Recentrer la communication autour de cette problématique pourrait être une solution aux problèmes de communication en interne. Les technologies vertes sont d’ailleurs appelées à jouer un rôle croissant aussi bien comme cible que comme moteur du développement des entreprises d’après Lynda Pak, Directrice chez Deloitte.
Un renforcement des politiques "vertes"
"Les entreprises veulent clairement en faire plus pour réduire leur impact sur l’environnement" ajoute t'elle. La directrice convient que des efforts sont encore à fournir. Les prises de décisions des conseils d’administrations et les problèmes de communication internes freinent le développement des Green IT. Et pourtant, le temps presse : les incitations des gouvernements - comme les crédits d’impôts - risquent de ne pas être durables, elles, du fait de la période de crise. Selon Deloitte, les entreprises doivent s’engager immédiatement dans ce processus au risque de perdre des opportunités commerciales. Car le cabinet parie sur un rebond des marchés par la simple magie du développement durable.