Shell a annoncé qu’elle gelait ses investissements dans les énergies renouvelables. Raison invoquée : ils ne sont pas rentables. Shell en présentant ses résultats annuels à annoncé que les investissements en énergie solaire et éolienne « peinent à être compétitifs face aux autres investissements de notre portefeuille », a souligné Linda Cook, chef de l’unité gaz et énergie. Seul le volet biocarburants sera épargné. Entre 1999 et 2006, Shell avait investi environ 1,25 milliards de dollars (900 millions d’euros) en énergie verte soit 1% du total de ses investissements, estime l’agence de presse Reuters. Son plus gros chantier se trouvait du côté de l’éolien avec 550 Megawatts de capacité installée notamment dans des fermes éoliennes américaines. La chute du prix du baril de pétrole et la crise économique ont eu raison des bonnes actions de Shell. Pis, la compagnie a annoncé qu’elle allait continuer ses projets d’extraction dans les sables bitumineux du Canada. Une opération coûteuse en énergie et en eau et très productrice d’émissions. Les groupes environnementalistes n’ont pas caché leur colère. « En une seule conférence de presse, Shell a imposé son statut de dinosaure corporatiste régressif et sans ambition. Toutes les communications vertes qu’ils ont produits, tous les communiqués solennels qu’ils ont publiés en affirmant à quel point l’environnement était important pour eux (...) se révèlent être complètement factices », s’emporte Greenpeace uk