Tout le gratin des greentech françaises grandes et petites s’est retrouvé à Bercy lundi pour un long colloque organisé par Anne-Marie Idrac (Secrétaire d’Etat au Commerce extérieur) sur les « éco-industries françaises et l’export » : en résumé, beaucoup d’envie de faire de la part du gouvernement (Chantal Jouanno, Secrétaire d’Etat à l’Ecologie, était là aussi), avec un nouvel étendard baptisé « France Greentech », des entreprises qui croient dur comme fer à l’avenir du secteur, mais aussi un constat sévère: la France est encore une naine dans la plupart des greentech, surtout les énergies nouvelles. « Nous voulons mettre l’accent sur les filières qui font et qui feront la compétitivité de la France après la crise. L’éco-industrie et les éco-services en font partie » Anne-Marie Idrac en a profité pour annoncer un plan de mesures à destination des éco-industries dans leurs stratégies internationales. D’où le lancement d’un plan de communication spécifique comprenant un logo fédérateur (France Green Tech) et l’ouverture d’une vitrine internet présentant l’offre française en matière d’environnement. Pour conquérir ces nouveaux horizons, la rencontre ministérielle était également le cadre d’une signature de convention entre Ubifrance et l’Ademe international. La bannière commune France Greentech permettra par exemple aux industriels français de se regrouper pour des salons ou des missions à l’étranger, un guichet unique pour les services et aides à l’export avec un Gren Pass créé par UbiFrance, et une convention entre UbiFrance et l’Adme pour mettre en commun leur réseau pour aider les éco-industries françaises à l’international. Cette année, le salon de référence des éco-entreprises se tiendra à Paris. Toutes les éco-entreprises sont dans l’annuaire de l’environnement, plus de 22.000 éco-entreprises françaises y étant référencées.