Bilan carbone: le Parlement européen se veut exemplaire Le Parlement européen, qui va accueillir un nombre record d’élus Verts suite au scrutin de dimanche, n’avait toutefois pas attendu pour «verdir» son mode de fonctionnement. Afin de réduire ses émissions de CO2 de 30% d’ici 2020, un plan d’actions ciblé sur l’efficacité énergétique des bâtiments et les transports a été adopté en février. Suite et fin de notre dossier consacré aux élections européennes. 113.500 tonnes de CO2, telle était l’empreinte carbone du Parlement en 2006, selon une étude réalisée par Deloitte en octobre 2008. La consommation énergétique des bâtiments était la première source d’émissions (32%), juste avant les transports (28%), puis les fournitures d’équipements et services (papier, matériel informatique, restauration) et l’actif immobilisé (bâtiments, véhicules, équipements informatiques et de bureau), respectivement 20 et 19%. Ce bilan semble en partie faussé du fait de la non-prise en compte des trajets domicile-travail des parlementaires -à leur demande- dont le bilan carbone serait pourtant loin d’être