A l’occasion d’un colloque intitulé « Climat et transport : Du global au local » qui s'est tenu à l’Assemblée nationale jeudi 05 novembre à l’invitation du député Yves Cochet et organisé par les associations Agir pour l’Environnement, le RAC-F et la FNAUT, un collectif de dix-sept ONG lance une campagne de mobilisation citoyenne « Copenhague : un Sommet d’incohérence ? ».
Cette campagne inter-associative est l’occasion d’attirer l’attention du grand public sur le double discours de l’Etat français en matière de lutte contre le dérèglement climatique. Pour Stéphen Kerckhove, délégué général d’Agir pour l’Environnement, « le Sommet de Copenhague sur le climat va être, dans les semaines à venir, le théâtre de surenchères verbales qui masqueront mal certains projets locaux d’envergure nationale moins présentables. Copenhague s’apprête à être le Sommet du non-dit, le Sommet d’une incohérence étatique pleinement assumée ! » L’accumulation des projets d’autoroutes, contournements routiers, aéroports, circuit de Formule1, mine de charbon, terminal charbonnier auquel s’ajoutent les fausses-bonnes solutions type agrocarburant, voiture électrique, réacteur EPR… interrogent sur la crédibilité et l’ambition réelle de l’Etat français en matière de lutte contre le dérèglement climatique. Les associations appellent l’Etat à publier rapidement le schéma national des infrastructures (SNIT). Ce schéma, prévu dans le cadre de la loi Grenelle1 (articles 16&17), doit être soumis aux acteurs associatifs et adopté d’ici à la fin 2009. Pour Olivier Louchard, Directeur du Réseau Action Climat France, « à moins de 2 moins de l’échéance légale, le SNIT est encore élaboré en catimini et sans réelle concertation. Pire : Un pré-schéma est en cours de rédaction avec une liste de projets à évaluer mais les ONG n’y ont pas accès ».
Cette campagne inter-associative est l’occasion d’attirer l’attention du grand public sur le double discours de l’Etat français en matière de lutte contre le dérèglement climatique. Pour Stéphen Kerckhove, délégué général d’Agir pour l’Environnement, « le Sommet de Copenhague sur le climat va être, dans les semaines à venir, le théâtre de surenchères verbales qui masqueront mal certains projets locaux d’envergure nationale moins présentables. Copenhague s’apprête à être le Sommet du non-dit, le Sommet d’une incohérence étatique pleinement assumée ! » L’accumulation des projets d’autoroutes, contournements routiers, aéroports, circuit de Formule1, mine de charbon, terminal charbonnier auquel s’ajoutent les fausses-bonnes solutions type agrocarburant, voiture électrique, réacteur EPR… interrogent sur la crédibilité et l’ambition réelle de l’Etat français en matière de lutte contre le dérèglement climatique. Les associations appellent l’Etat à publier rapidement le schéma national des infrastructures (SNIT). Ce schéma, prévu dans le cadre de la loi Grenelle1 (articles 16&17), doit être soumis aux acteurs associatifs et adopté d’ici à la fin 2009. Pour Olivier Louchard, Directeur du Réseau Action Climat France, « à moins de 2 moins de l’échéance légale, le SNIT est encore élaboré en catimini et sans réelle concertation. Pire : Un pré-schéma est en cours de rédaction avec une liste de projets à évaluer mais les ONG n’y ont pas accès ».
Les associations publient une cartographie des 21 projets climaticides que la France se prépare à réaliser en catimini, à l’ombre des grands discours sur Copenhague.