http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/63899.htm
Les "grandes" centrales hydrauliques, à combustibles fossiles ou nucléaires, produisent la majeure partie, voire la quasi-totalité, de l'électricité tchèque. Toutefois, des évolutions notables sont en cours, notamment en raison de l'apparition de nombreux sites de production électrique de petites tailles, dispersés sur les territoires (modules photovoltaïques sur les bâtiments, parcs éoliens...) et fournissant entre quelques KW et plusieurs MW. En République tchèque, ce type d'installations se multiplie, phénomène dû, entre autres, à une politique incitative visant à accroître la proportion des énergies renouvelables dans le mix énergétique tchèque. De ce fait, il apparaît nécessaire d'adapter et donc de moderniser, non seulement, les réseaux énergétiques de production et de transformation, mais aussi ceux de distribution.
Pour ce faire, les autorités tchèques comptent sur un projet de "Smart Grids" (ou réseau intelligent). Ce réseau doit permettre, en ayant recours aux technologies de l'information, de réguler et d'optimiser la distribution d'électricité et surtout d'intégrer les flux d'électricité, en provenance de la multitude d'installations fonctionnant à partir de sources renouvelables.
La première étape de mise en oeuvre du projet concerne Vrchlabi et sa région. Elle est prévue pour durer jusqu'en 2015. Les raisons de ce choix sont liés à la taille de cette commune et au fait qu'il existe dans cette zone de nombreux sites de production électrique à partir de sources. Ce projet implique différentes filiales de groupe énergétique tchèque CEZ,(http://www.cez.cz/cs/uvod.html) ainsi que plusieurs entreprises internationales spécialisées en informatique et dans les TIC, intéressées par la gestion du fonctionnement des réseaux de distribution (notamment la gestion des capteurs et des dispositifs de contrôle à distance).
Le projet de réseau intelligent est une initiative pan-européenne, placée sous la responsabilité des ministères de l'Industrie et du Commerce des pays participants. L'objectif est une adhésion de 80% du public aux compteurs intelligents d'ici 2020.