Smart Grid, une approche à la Française « Collectiv-IT
par Alain Baritault
Partie 2- L'effacement pour réduire les consommations de pointe. En France, si la préoccupation d’un réseau électrique intelligent est dans les esprits des responsables du gouvernement et des grands acteurs de l’énergie depuis pas mal de temps, l’affaire soulève encore peu d’intérêt dans la presse et dans le grand public qui n’y comprennent pas grand choses et peinent à identifier les enjeux économiques et sociétaux qui se cachent derrière, soigneusement cachés par un langage délibérément technique ou politique ou encore masqués par des dogmes qui cadrent les discours. Les responsables d’EDF habitués à prendre des décisions en fonction des directives gouvernementales et malgré la pression de la privatisation en cours ne s’inquiètent guère d’établir rapidement une communication bilatérale avec les consommateurs, de leur expliquer soigneusement les vrais problèmes et de recueillir leurs avis dans le détail.
Internet n’a pas changé grand-chose et l’approche réseau d’EDF en ce qui concerne la communication qui reste plutôt du type Web 0.5 (communication dans un seul sens, de haut en bas) plutôt que Web 2.0… (consommateurs pro-actifs). La démarche reste très proche de la démarche des grands projets du siècle dernier, menée pour et par des grands technocrates décideurs qui s’appuient sur une certaine vision du bien public. Celle-ci est élaborée en petit comité au sein des grands corps techniques de l’Etat pour qui la préservation des intérêts français passe par la mise en place de grands blocs à tendance monopolistiques sous l’influence directe ou indirecte de l’Etat.
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