Pierre Bivas (Voltalis) estime que le compteur ne peut pas tout faire. Ce serait une "confusion et (...) une illusion totale" d’en attendre à la fois une offre tarifaire, une offre de services… Il rappelle que le métier des fournisseurs est de vendre de l'énergie et met en garde contre les services qui pourraient se traduire par "une tarification très compliqué.
Table ronde sur le compteur électrique évolué |
L’exemple des télécom invite à une certaine vigilance". Il estime qu’il doit y avoir une différenciation entre le service public (comptage) et les services proposés dans le cadre de la fourniture. L’enjeu commercial doit aussi être mesuré à l’aune de l’implication des SSII. Pierre Bivas s’étonne de ce que "la CRE, lorsqu’elle fait un site sur les réseaux intelligents affiche en première page un édito de Colette Lewiner (Cap Gemini). Colette Lewiner a publié une tribune libre dans Le Monde (article payant) où elle précise les trois conditions nécessaires au déploiement des réseaux intelligents, la première étant d’augmenter les prix". Et de mettre en garde certains opérateurs (comme EDF) prêts à se jeter dans les bras d'IBM ou d’autres SSII. Est-ce une bonne idée?" les vrais concurrents, ne seraient-ce pas ces SSII "qui voudraient augmenter leur part de valeur ajoutée dans le système"? Il plaide pour une vision stratégique industrielle de moyen terme. Quel rôle assigner à ces SSII internationales dans le service public français?