Virginie SCHWARZ (Directrice exécutive des programmes, Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME)) a souligné que le débat autour du projet le débat s'est concentré sur les économies d'énergie. Mais, rappelle-t-elle, avec une avec "une information décalée par rapport au moment de la consommation", il n’est guère possible d'influer sur les comportements du consommateur en temps réel. "La plupart d'entre nous ne sont pas rivés à leur écran d’ordinateur toute la journée". En termes d’économies d’énergie, observant ce qui se passe à l’étranger, elle indique que les résultats sont variables d'un pays à l'autre, que les résultats varient aussi selon que l'information est "plus ou moins compréhensible par le client". Enfin, il ne faut pas négliger le fait qu’il peut y avoir une réduction des consommations dans les premiers mois mais un retour à la normale ensuite. L’Ademe estime qu’un afficheur déporté pourrait être testé dans le cadre de l'expérimentation Linky en cours. Et si cela s’avérait positif, il faudrait s’interroger sur le modèle de déploiement d’un tel afficheur, entre une offre privée concurrentielle et un dispositif minimal permettant de maîtriser les usages.