Si les exemples de déploiement massif sont encore rares, la thématique des « réseaux et systèmes électriques intelligents » est identifiée dans de nombreux pays comme un axe prioritaire de recherche et de démonstration. Le nombre de projets est, en effet, en constante augmentation à travers le monde. Dans le rapport qu’elle vient de consacrer à ce sujet (mettre lien vers dossier), l’UFE analyse notamment les projets en cours en Asie-Pacifique, aux Etats-Unis et en Europe. Petit tour de la planète pour comprendre comment chacun mise sur ces Smart Grids. La zone Asie Pacifique est vaste et présente des différences considérables entre les pays. La Corée, le Japon et la Chine envisagent des développements de réseaux intelligents, dans leur acception large, à l’échelon national. L’Australie, l’Inde et l’Indonésie semblent plutôt s’orienter vers l’amélioration de l’efficacité des réseaux existants. Actuellement, au travers notamment des réalisations de l’agence gouvernementale japonaise NEDO, le Japon peut être considéré comme le leader mondial en matière de démonstrateurs de recherche. Ceux-ci portent essentiellement sur la forte pénétration de production décentralisée dans les réseaux de distribution et/ou les micro-réseaux. Il convient toutefois de noter que les opérations sont largement portées par le NEDO, avec un engagement limité des compagnies d’électricité japonaises. Celles ci ont, par ailleurs, développé un bon niveau d’automatisation de leur réseau, certaines d’entre elles déployant de puissants outils de télécommunications. De manière complémentaire, leur conception des réseaux intelligents s’oriente fortement vers l’intégration des systèmes d’information et leur interopérabilité. |
Le comité du Forum rappelle l’urgence de la situation actuelle, que la démographie courante ne fera qu’amplifier : 1,1 milliard d’êtres humains n’a pas accès à l’eau potable d’après l’ONU et 2,6 milliards n’ont même pas accès à des équipements sanitaires de base (Millenium Development Report 2005).
Le précédent Forum mondial de l’eau d’Istanbul en 2009 avait délivré une déclaration finale décevante puisque la ressource avait été reconnue comme un « besoin humain fondamental » et pas comme un « droit ». Dans la perspective du Forum de 2012, les professionnels des différents secteurs concernés (Energie, transport, alimentation…) seront amenés à collaborer avec les décideurs publics afin de réaliser des avancées concrètes, techniquement réalisables. Une implication multi-niveaux est prônée dans cette optique, à l’échelle locale. En France, c'est une loi de 2005, dite « Oudin-Santini », qui intègre cette exigence.
L’Union européenne a de son côté progressé dans ce domaine avec la directive-cadre Water Frameworkentrée en vigueur en 2000 et sa communication sur la rareté de la ressource en eau et la sécheresse dans l’UE, adoptée en 2007. Mardi 1er juin, le commissaire à l'Environnement Janez Potočnik a enfin ouvert la Semaine verte à Bruxelles avec quatre jours de débats consacrés à la biodiversité, soumise à la richesse de « l’or bleu ».
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