Les quatre éléments

DigiWorld summit 2010 : l’IDATE dévoile l’avant-programme

 

L’IDATE vient de présenter l’avant-programme du DigiWorld Summit 2010 qui aura pour thème principal « Qui finance l’Internet du Futur ? ». Plus de 1 200 participants et une soixantaine d’exposants sont attendus pour cet événement qui se déroulera les 17 et 18 novembre prochain à Montpellier.

Pour se faire un idée plus précise de cette nouvelle édition voici l’éditorial d’Yves Gassot, CEO de l’IDATE :

A l’heure des flux croissants de vidéo sur l’internet, de l’engouement continu pour les réseaux sociaux, de l’irruption de l’Internet mobile, et des perspectives associées au web des objets, … de nombreuses questions se posent sur l’économie de l’Internet.

Le prochain Summit de l’IDATE sera l’occasion de débattre des points suivants :

• Les nouveaux usages : quels sont les modèles économiques des principaux leaders ? …
• Les capacités du Net à faire face à la croissance des flux et à la diversité des applications : Qui investit dans quoi et quels sont les acteurs les mieux préparés à l’architecture « cloud » ?…
• La place de l’Internet dans les politiques publiques : Où en sont les plans nationaux haut et très haut débit ? Y-a-t-il une approche européenne de la Net neutralité ?

Après avoir invité le Japon, la Corée du Sud, l’Inde, la Chine et les Etats-Unis, le Summit de l’IDATE s’interrogera sur … la place de l’Internet dans la stratégie de l’Europe, et la place de l’Europe dans l’Internet du futur.

Comme les années précédentes, les consultants de l’IDATE introduiront les sessions et séminaires. Leurs analyses seront complétées et discutées par plus d’une centaine d’intervenants internationaux de haut niveau invités (responsables de l’industrie et des pouvoirs publics ou représentants du monde académique).

L’IDATE, crée en 1977, est l’un des tous premiers centres en Europe, spécialisé dans les secteurs Télécoms, Internet et Médias associant des activités d’étude (Consulting & Research) et de think tank (DigiWorld Programme).

Retrouvez l’avant-programme dans la suite de l’article ou en téléchargement sur le site du DigiWorld summit de l’IDATE.

Indesit unveils smart-grid washer, thumbs nose at GE

 

General Electric may have a host of smart appliances in the works, but looks like one Indesit may beat it to the punch -- at least on the washing machine front. The Italian home appliance firm just unveiled a ZigBee-compatible washer at the Freescale Technology Forum in Florida this week, capable of communicating with the smart grid and then timing its loads according to variable electricity cost. We can't find a single detail beyond that, except that it uses one of Freescale's ZigBee radio chips, and that this particular washer appears to be destined for Indesit's Hotpoint-Ariston label with the company's Aqualtis auto-detergent dosage technology built right in. We can tell you're on the edge of your seat. No word on pricing or availability, and no, we don't know if it will tweet when your load is done.

For more information on Freescale's ZigBee technology, go to www.freescale.com/zigbee. For more information on Indesit's Smart Washer or Smart Grid programs, go to www.indesitcompany.com

 

IBM Smart Grid Strategy: The Grid's Only "Super Integrator"?

IBM Smart Grid Strategy: The Grid's Only 'Super Integrator?'

 

After updating you on Cisco and GE Smart Grid strategies in recent posts, today I zoom in on IBM. From where I sit, Big Blue is the Smart Grid's first and only super integrator. Do you agree? Click to the site for a quick look at the company's far-reaching role in our ecosystem (and a chance to nominate IBM strategies you want to know more about). More>>

Développement durable : les bases d'une économie verte et équitable sont posées pour 2010-2013

 

Frédérique Vergne | 27/07/2010

 Jean-Louis Borloo, à l'issue de la réunion du Comité interministériel du développement durable

Le Comité interministériel du développement durable a adopté, le 27 juillet, la stratégie française de développement durable pour la période 2010-2013. Une stratégie concrète dans ses objectifs qui intègre la crise économique, les déficits publics et laisse une large place au social.

 Michèle Pappalardo, Déléguée interministérielle au développement durable et Chantal Jouanno

Lors de sa réunion du 27 juillet, le Comité interministériel du développement durable (CIDD), présidé par Jean-Louis Borloo, ministre de l'Ecologie, de l'Energie et du Développement durable et réunissant les membres du Gouvernement et la Déléguée interministérielle au Développement durable, a entériné le projet de la future stratégie nationale du développement durable (SNDD), d'ici à 2013.
Cette nouvelle stratégie se veut à la fois plus courte, plus pédagogique et plus stratégique que la précédente fixée pour la période 2003-2008. Surtout, elle prend en compte la crise économique et les déficits publics et associe de manière étroite écologie et solidarité.
« La stratégie française doit ainsi à l'évidence inclure la question de la soutenabilité des finances publiques. La logique de solidarité intergénérationnelle constitue l'un des fondements du développement durable : la stratégie française repose sur cette idée et doit donc notamment s'interdire toute dépense nouvelle qui ne correspondrait pas à un investissement profitable aux générations futures » est-il précisé dans l'introduction du texte détaillant les orientations. L'objectif y est clairement affiché : « En développant une économie sobre en ressources naturelles et décarbonée, cette deuxième stratégie vise à faire de la France un des acteurs majeurs de l'économie verte qui est la seule compatible avec le développement des pays émergents, tout en poursuivant un objectif de justice et d'équité sociale », a précisé Jean-Louis Borloo à la sortie de la réunion interministérielle. A l'évidence, la stratégie 2010-2013 porte bien son nom « Vers une économie verte et équitable ». Le pilier social en est une composante importante.

9 défis à relever

Présentée sous la forme d'un document volontairement synthétique, la SNDD s'articule autour de neuf défis stratégiques (par ordre chronologique) : Consommation et production durables, Société de la connaissance
(Éducation et formation/Recherche et développement) ; Gouvernance, Changement climatique et énergies ; Transport et mobilité durables ; Conservation et gestion durable de la biodiversité et des ressources Naturelles ; Santé publique, prévention et gestion des risques ; Démographie, immigration, inclusion sociale ; Défis internationaux en matière de développement durable et de pauvreté dans le monde.
La première idée est d'orienter les modes de production et de consommation vers une économie plus durable avec comme objectif de doubler, d'ici 2012, les volumes de vente de produits disposant d'un écolabel (NF environnement ou écolabel européen) et de porter à 100 % de produits issus de forêts gérées de manière durable (écocertifiées) les achats de bois de l'État à compter de 2010. Le gouvernement entend encourager l'innovation en définissant une politique industrielle de soutien aux filières prioritaires telles que les énergies renouvelables, le stockage d'énergie et les biomatériaux, les technologies et l'organisation du recyclage, le stockage et la valorisation du CO2, ainsi qu'en aidant au développement d'opérations de démonstration industrielle des innovations.
La mise en œuvre d'incitations fiscales et réglementaire reste d'actualité avec le soutien, au niveau européen, de l'application d'un taux réduit de TVA sur les éco-produits, mais aussi l'actualisation régulière des critères d'éligibilité aux crédits d'impôts, aux prêts bonifiés et aux autres instruments économiques incitatifs pour promouvoir les équipements, produits et services les plus performants. Ainsi, la réglementation thermique et le crédit d'impôt développement durable s'adapteront aux évolutions technologiques. L'Etat devra, par ailleurs, se montrer exemplaire dans ses achats, par la réalisation des plans administrations écoresponsables (favoriser notamment les marchés publics durables et la rénovation thermique des bâtiments).

Promotion de l'efficacité énergétique

Quant aux déchets, il est proposé d'encourager les économies de matières premières et le recyclage par une tarification et une fiscalité incitative et des plans locaux de prévention, et d'inciter au développement de l'écoconception et du recyclage des emballages et du recyclage des déchets du BTP.
Concernant les énergies, les objectifs sont de porter à 23 % en 2020 en France la part des énergies renouvelables dans la consommation énergétique finale et à 50% dans les DOM (pour passer à l'autonomie énergétique totale en 2030). Il est ainsi prôné un développement plus important de ces énergies dans les politiques d'urbanisme et l'intégration des moyens de production de ces énergies aux bâtiments. Les expérimentations en matière d'aménagement du territoire qui permettent de recourir à des réseaux de chaleur renouvelable, des chaufferies à bois ou à la géothermie seront renforcées.
Le texte prévoit aussi le renforcement de l'information sur les performances énergétiques et sur les coûts de fonctionnement des bâtiments, mais aussi le développement des référentiels d'efficacité énergétique et des écolabels ou encore l'installation de compteurs intelligents et de systèmes de gestion associés, notamment pour diminuer les pics de consommation qui font appel à un renforcement de production d'électricité à partir d'énergie fossile. Aux défis environnementaux s'ajoute l'exigence d'une plus grande solidarité, tant au niveau national qu'international.

Des défis partagés

Après l'adoption de la stratégie nationale de développement durable pour la période 2010-2013 qui, rappelons-le, a fait l'objet en 2009 d'une large concertation avec l'ensemble des ministères et avec les acteurs socio-économiques, un comité Développement durable sera mis en place dans chaque ministère, il aura en charge, avant la fin de l'année, de présenter son plan d'actions à Michèle Pappalardo, déléguée interministérielle au développement durable.  Maintenant que le cadre est posé pour un mode de développement durable, reste à savoir comment les ministères vont se l'approprier.

Pour accéder à l'intégralité du projet sur la Stratégie nationale de développement durable 2010-2013, cliquez sur le lien ci-dessous :

Télécharger le fichier PDF de l’article

Smart Grid : Honeywell Acquires E-mon

 
Acquisition Expands Honeywell’s Smart Grid, Green Building and Energy-Efficiency Portfolio

MINNEAPOLIS, July 26, 2010 – Honeywell (NYSE: HON) today announced it has acquired E-Mon, LLC, a leading manufacturer of electric submetering products and systems.  The acquisition will enable Honeywell to offer a more complete energy efficiency portfolio to a broader customer base and strengthens its offerings in support of the smart grid.

Submeters enable facility owners, such as property managers, schools and universities, government facilities, manufacturers or shopping centers, to better control and manage energy costs. A submeter measures energy consumption by tenant or department, and enables property owners to analyze consumption and usage patterns, helps identify failing equipment and system inefficiencies and can verify facility energy conservation programs – all of which are critical capabilities in a smart grid environment.

E-Mon, based in Langhorne, PA, will be integrated into Honeywell Environmental and Combustion Controls (ECC), which is part of Honeywell’s Automation and Control Solutions business group. ECC’s products, components and systems deliver temperature control, comfort, energy conservation and safety to more than 150 million homes and 10 million buildings worldwide.

“With the acquisition of E-Mon, Honeywell has a more comprehensive technology solution to enable commercial building operators to maximize energy efficiency and make them smart grid ready,” said Joseph Puishys, president of ECC.  “Submetering is the key enabler to efficiency initiatives in buildings. As the leading provider of electric submeters, E-Mon’s highly developed portfolio will strengthen Honeywell’s energy efficiency offerings, and its electrical distribution channel will broaden ECC’s customer access.”

Founded in 1981, E-Mon is the industry leader in the manufacture of solid-state electronic kilowatt-hour submeters, automatic meter reading & billing software and other energy management products and services.  Supported by more than 1,500 electrical distributors, E-Mon's products are installed worldwide for tenant billing, cost allocation, demand side management, energy conservation, load profiling and green building programs in skyscrapers, shopping centers, airports, factories, office buildings, apartment buildings, college campuses and government facilities.

Honeywell International (www.honeywell.com)

Media Contact:
Mark Hamel
 763-954-6070  763-954-6070
[email protected]

Landis+Gyr s'associe à British Gas pour assurer le déploiement à grande échelle des premiers compteurs intelligents au Royaume-Uni

 
Landis+Gyr s'associe à British Gas pour assurer le déploiement à grande échelle des premiers compteurs intelligents au Royaume-Uni

LONDRES, March 29, 2010 /PRNewswire/ --- Un contrat portant sur un million de compteurs électriques et à gaz permettra aux clients de British Gas d'économiser plus de 200 millions de livres Sterling d'ici 2020.

Landis+Gyr, la plus grande entreprise mondiale de compteurs électriques et de solutions de compteurs intelligents, pionnière dans le domaine de la mise en place de réseaux intelligents dans le monde, a été sélectionnée par le plus important fournisseur britannique d'énergie, British Gas (filiale de Centrica (LSE: CNA)) pour aider le Royaume-Uni dans son premier projet de déploiement à échelle commerciale de compteurs intelligents, dans le cadre d'un effort d'efficacité énergétique qui devrait permettre aux consommateurs d'économiser plus de 200 millions de livres sur leurs factures énergétiques.

Ce contrat verra British Gas déployer jusqu'à un million de compteurs intelligents électriques et à gaz dual fuel de Landis+Gyr, ainsi que les écrans tactiles intérieurs de Landis+Gyr chez les clients au Royaume-Uni, une opération de déploiement de compteurs qui comptera parmi l'une des plus rapides, des plus vastes et des plus avancées en Europe.  Dans le cadre de ce déploiement, qui précédera l'opération principale de déploiement des compteurs intelligents dans l'ensemble du Royaume-Uni, les consommateurs pourront gérer de manière indépendante leur consommation d'énergie, réduire leur facture et protéger l'environnement. Un quart des émissions de CO2 au Royaume-Uni provient en effet des foyers.

British Gas et Landis+Gyr envisagent un développement ouvert, basé lorsque cela sera possible sur les normes existantes, pour aider à accélérer le déploiement des compteurs intelligents au niveau national et encourager le développement plus rapide de tout un ensemble d'appareils électroménagers intelligents , des lave-vaisselle intelligents aux commandes de chauffage à autorégulation. Dans le cadre de ce développement, Landis+Gyr partagera les détails de son système de compteurs intelligents avec des tiers, permettant aux entreprises britanniques de suivre rapidement la création de solutions nouvelles et innovantes destinées aux consommateurs, aux fournisseurs et aux entreprises de services publics. Cette initiative - qui constitue une autre première dans ce domaine - est destinée à fournir à d'autres entreprises de services publics une ébauche ouverte et pratique de compteurs intelligents à échelle commerciale, concrétisant les objectifs affichés à la fois par le ministère britannique de l'Énergie et des Changements climatiques (DECC) et l'office britannique de régulation Ofgem (Office of the Gas and Electricity Markets).

Comme l'explique Cameron O'Reilly, président-directeur général de Landis+Gyr, notre partenariat avec British Gas représente une avancée majeure dans le domaine des compteurs intelligents au Royaume-Uni. Ensemble, nous lancerons les normes techniques et pratiques qui, nous l'espérons, verront chaque foyer et chaque entreprise du pays adopter les compteurs intelligents dans les dix années qui viennent. Nous sommes fiers et heureux d'avoir été sélectionnés pour jouer un rôle aussi important dans ce déploiement majeur. C'est également une excellente nouvelle pour les quelque un million de clients de British Gas qui pourront ainsi économiser jusqu'à 200 millions de livres sur leurs factures énergétiques au moment où ce déploiement sera achevé au Royaume-Uni, à l'horizon 2020.

British Gas est le premier des Six Grands services publics du pays à entreprendre un déploiement majeur à la suite de la publication en décembre dernier des plans définitifs du DECC pour un déploiement au plan national d'ici 2020.

 

 

Pour Juniper Research, la croissance du marché M2M se portera d'abord sur les compteurs intelligents

 Pour Juniper Research, la croissance du marché M2M se portera d'abord sur les compteurs intelligents, même si de nouvelles catégories de matériels devraient bientôt arriver et générer de la croissance, notamment dans le domaine de l'e-Santé.

Touché par la crise économique mondiale de 2008-2009, le jeune marché du M2M ( Machine to Machine ) a connu un coup de frein l'an dernier mais devrait se reprendre en 2010. Plusieurs secteurs ne demandent en effet qu'à faire aux machines connectées dans les années à venir.

Le cabinet d'études Juniper Research prévoit ainsi que l'on comptera 412 millions d'équipements M2M d'ici 2014, répartis en plusieurs catégories : les compteurs intelligents ( smart metering ), les bâtiments connectés ( systèmes de surveillance à distance, par exemple ), la télématique commerciale ( péage automatique, par exemple ) et les systèmes de paiement.


Le smart metering, pierre angulaire du M2M
A court terme, c'est le domaine des compteurs intelligents qui va porter le gros de la croissance du marché du M2M. Nombre de gouvernements encouragent en effet l'utilisation de compteurs communicants dans l'espoir de réduire les émissions carbonées par une gestion plus fine de l'équilibre entre l'offre et la demande en énergie, organisée en temps réel, malgré le frein actuel de la crainte de collecte de données relatives à la vie privée à l'insu des utilisateurs. Les analystes attendent beaucoup des directives et mesures de régulation concernant les compteurs intelligents, notamment en Europe, qui devraient permettre de développer très rapidement cette activité une fois que le cadre sera en place.

Compteurs intelligents : 111,4 millions de foyers équipés en 2015 en Europe

Le cabinet d'études suédois Berg Insight met à jour ses prévisions de développement du marché des compteurs intelligents en Europe et prévoit désormais un rythme annuel de 17,9%, ce qui devrait conduire à 111,4 millions de foyers équipés en 2015.

Le smart metering, ou l'utilisation de compteurs intelligents pour ajuster en temps réel offre et demande, a le vent en poupe et devrait se développer rapidement dans les cinq ans à venir, une fois que les derniers problèmes ( sécurité / piratage, respect de la vie privée ) seront réglés.

Le marché est encore très jeune et doit faire l'objet d'ajustements mais les perspectives sont très attractives, comme en témoignent les résultats de la dernière étude du cabinet Berg Insight, qui s'est penché sur le sujet.

Il a ainsi mis à jour ses prévisions de croissance en évaluant à 17,9% le niveau annuel d'adoption des compteurs intelligents entre 2009 et 2015, ce qui devrait conduire à 111,4 millions de foyers équipés à cet horizon.


En France l'an prochain
Ces dispositifs doivent permette aux consommateurs de mieux gérer la consommation d'électricité mais ils sont aussi à la base des " smart grids " ( réseaux électriques intelligents ) de demain faisant appel à l'optimisation réseau pour la distribution et intégrant de façon plus efficace les flux variables fournis par les énergies renouvelables.

Si les premiers déploiements ont concerné l'Italie et les pays nordiques en Europe, les prochains marchés à déployer des compteurs intelligents seront la France, l'Espagne et le Royaume-Uni. " L'an dernier, EDF, Endesa et Iberdrola, trois des plus gros fournisseurs d'électricité en Europe, ont lancé des pilotes à grande échelle en France et en Espagne. L'an prochain, ces déploiements se transformeront en lancements nationaux dans ces pays ", indique Tobias Ryberg, analyste Berg Insight.

Ces premiers lancements, suivis rapidement par ceux d'autres pays, vont contribuer à la forte croissance prévue sur ce marché sur cinq ans.

Illinois and South Korea to partner on smart grid

Illinois and South Korea to partner on smart grid
Public-private partnerships from Illinois and South Korea have signed a series of agreements to collaborate on four smart grid projects, which are expected to provide more than $20 million to develop technological infrastructure, deploy energy optimization solutions, improve grid cyber-security and create a workforce ready to develop next generation energy solutions.

Ademe: Appel à Manifestation d’Intérêt pour des projets d’énergies renouvelables

 

Le paquet Climat-énergie adopté sous présidence française de l'Union européenne a doté l'Europe d'un cadre réglementaire lui permettant de s'engager pleinement vers une réduction de ses émissions de gaz à effet de serre. Parmi les mesures adoptées, l'article 10 bis de la directive 2009/29/CE, relative au système communautaire d'échange de quotas d'émissions de gaz à effet de serre, prévoit la création d'un mécanisme de financement destiné aux démonstrateurs de taille commerciale de captage et stockage du CO2 (CSC) et de démonstrateurs d'énergies renouvelables innovantes. Ce mécanisme de financement est doté de 300 millions de quotas d'émissions provenant de la réserve des nouveaux entrants du système d'échange communautaire, soit entre 4,5 et 9 milliards d'euros pour un cours du CO2 compris entre 15 et 30 euros par tonne.

Les modalités de sélection et de financement des projets dans le cadre de ce mécanisme communément appelé NER300 pour « New Entrant Reserve 300 » ont été définies par la décision, adoptée le 2 février 2010 en Comité du changement climatique, et qui devrait être prochainement publiée par le Commission européenne. Celle-ci prévoit notamment :
- un financement des projets jusqu'à hauteur de 50% des « coûts pertinents »
- le lancement de deux appels à projet successifs, le premier étant doté de 200 millions de quotas,
- une sélection des projets en deux phases (la pré-sélection a lieu au niveau national, la sélection finale des projets est réalisée au niveau européen)
- un minimum d'un démonstrateur sélectionné par pays et un maximum de trois, les projets transfrontaliers n'étant pas comptabilisés pour cette limite.

Les coûts pertinents des projets de démonstration d'énergies renouvelables sont les coûts d'investissement supplémentaires générés par le projet du fait de l'application d'une technologie innovante liée aux énergies renouvelables, nets de la valeur actualisée nette de la meilleure estimation des bénéfices et frais d'exploitation au cours des cinq premières années par rapport à une production conventionnelle effective d'énergie de même capacité. Parmi les autres contraintes énoncées, on peut en particulier mentionner la nécessité de démontrer d'ici fin 2015, à une taille suffisante, une des technologies d'énergies renouvelables. Il est à noter que les pièces du dossier, qui ont vocation à être exploitées par l'Ademe et les autorités administratives concernées, sont couvertes par le secret professionnel et la confidentialité.

Les dossiers devront être transmis à l'Ademe avant le 6 septembre 2010 à 10h à l'adresse suivante :
François Moisan - Directeur Exécutif Stratégie Recherche International
27, rue Louis Vicat - 75737 Paris cedex 15
Plus d'infos...

Le paquet Climat-énergie adopté sous présidence française de l'Union européenne a doté l'Europe d'un cadre réglementaire lui permettant de s'engager pleinement vers une réduction de ses émissions de gaz à effet de serre. Parmi les mesures adoptées, l'article 10 bis de la directive 2009/29/CE, relative au système communautaire d'échange de quotas d'émissions de gaz à effet de serre, prévoit la création d'un mécanisme de financement destiné aux démonstrateurs de taille commerciale de captage et stockage du CO2 (CSC) et de démonstrateurs d'énergies renouvelables innovantes. Ce mécanisme de financement est doté de 300 millions de quotas d'émissions provenant de la réserve des nouveaux entrants du système d'échange communautaire, soit entre 4,5 et 9 milliards d'euros pour un cours du CO2 compris entre 15 et 30 euros par tonne.

Les modalités de sélection et de financement des projets dans le cadre de ce mécanisme communément appelé NER300 pour « New Entrant Reserve 300 » ont été définies par la décision, adoptée le 2 février 2010 en Comité du changement climatique, et qui devrait être prochainement publiée par le Commission européenne. Celle-ci prévoit notamment :
- un financement des projets jusqu'à hauteur de 50% des « coûts pertinents »
- le lancement de deux appels à projet successifs, le premier étant doté de 200 millions de quotas,
- une sélection des projets en deux phases (la pré-sélection a lieu au niveau national, la sélection finale des projets est réalisée au niveau européen)
- un minimum d'un démonstrateur sélectionné par pays et un maximum de trois, les projets transfrontaliers n'étant pas comptabilisés pour cette limite.

Les coûts pertinents des projets de démonstration d'énergies renouvelables sont les coûts d'investissement supplémentaires générés par le projet du fait de l'application d'une technologie innovante liée aux énergies renouvelables, nets de la valeur actualisée nette de la meilleure estimation des bénéfices et frais d'exploitation au cours des cinq premières années par rapport à une production conventionnelle effective d'énergie de même capacité. Parmi les autres contraintes énoncées, on peut en particulier mentionner la nécessité de démontrer d'ici fin 2015, à une taille suffisante, une des technologies d'énergies renouvelables. Il est à noter que les pièces du dossier, qui ont vocation à être exploitées par l'Ademe et les autorités administratives concernées, sont couvertes par le secret professionnel et la confidentialité.

Les dossiers devront être transmis à l'Ademe avant le 6 septembre 2010 à 10h à l'adresse suivante :
François Moisan - Directeur Exécutif Stratégie Recherche International
27, rue Louis Vicat - 75737 Paris cedex 15
Plus d'infos...

EC-JRC Status Report 2009 on Electricity Consumption and Efficiency Trends in the European Union

 
 
EC-JRC Status Report 2009 on Electricity Consumption and Efficiency Trends in the European Union [more info] http://re.jrc.ec.europa.eu/energyefficiency/publications.htm

 

This report summarises the outcome of the results of an in-depth survey of electricity consumption in buildings in the EU-27 conducted by the JRC, the main findings of the first preparatory studies for implementing the Eco-design Directive, as well as other recent analyses and studies on different aspects of the electricity final consumption in EU27.

One of the aims of this report is to show the present status of electricity consumption of the main appliances and equipment, the energy efficiency progress and estimates of the saving potential in the EU-27 electricity sector. The report summarises the policy actions introduced at EU level and some of the national policies for the building sector and for the electric motor systems

(download .pdf)

62 % (17 GW) de la capacité de production d'électricité nouvellement installée dans l'UE à 27 en 2009 reposait sur des sources renouvelables

 
Le rapport "Renewable Energy Snapshots" publié début juillet 2010 par le Centre commun de recherche (CCR) de la Commission européenne révèle que 62 % (17 GW) de la capacité de production d'électricité nouvellement installée dans l'UE à 27 en 2009 reposait sur des sources renouvelables.

La part des énergies renouvelables a progressé depuis 2008, où elle était de 57 %. Pour la deuxième année consécutive, c'est l'énergie éolienne qui représente la plus grande partie de la capacité nouvelle installée, avec 10,2 GW sur 27,5 GW, soit 38 % du total. En valeur absolue, les énergies renouvelables ont représenté l'an dernier 19,9 % de la consommation européenne d'électricité.

 

En 2009, en valeur absolue, quelque 19,9 % (608 TWh) de la quantité totale d'électricité consommée en Europe (3042 TWh) provenaient de sources d'énergie renouvelables. C'est l'énergie hydroélectrique qui réalise la plus grosse contribution (11,6 %), suivie de l'éolien (4,2 %), de la biomasse (3,5 %) et de l'énergie solaire (0,4 %).

 

Pour ce qui est de la nouvelle capacité installée cette même année (27,5 GW), la ventilation entre les sources d'énergie renouvelables s'établit comme suit : 37,1 % pour l'énergie éolienne, 21 % pour le photovoltaïque (PV), 2,1 % pour la biomasse, 1,4 % pour l'hydroélectrique et 0,4 % pour l'énergie solaire concentrée ; le reste se répartit entre les centrales électriques au gaz (24 %), les centrales électriques au charbon (8,7 %), le fioul (2,1 %), l'incinération des déchets (1,6 %) et le nucléaire (1,6 %).

Comme les technologies installées ne fonctionnent pas toutes 24H/2H4H, les productions énergétiques sont estimées. Les nouvelles centrales électriques au gaz produiront annuellement 28 TWh ; quant aux unités éoliennes et photovoltaïques, elles produiront respectivement 20 TWh et 5,6 TWh.

Si le rythme actuel de croissance se maintient, le rapport conclut qu'à l'horizon 2020, la production d'électricité issue de sources renouvelables pourrait atteindre 1400 TWh. Ce résultat, qui pourrait représenter entre 35 et 40 % de la consommation totale d'électricité de l'Union européenne, en fonction de l'impact des politiques de l'Union en matière d'efficacité énergétique, contribuerait significativement à la réalisation de l'objectif des 20 % fixé pour la production d'énergie issue de sources renouvelables.
Le rapport avertit cependant qu'il y a lieu de régler certains problèmes si l'on veut pouvoir atteindre les objectifs. Il s'agit en particulier d'assurer un accès équitable aux réseaux de distribution et un soutien public substantiel en faveur de la recherche et du développement, ainsi que d'adapter les systèmes électriques actuels pour leur permettre d'absorber l'électricité de source renouvelable. L'étude souligne que la réduction des coûts et l'accélération de la mise en œuvre ne sont pas une question de délais mais dépendent des volumes de production.

Résumé des conclusions du rapport 2010

Énergie éolienne : Avec une capacité totale installée supérieure à 74 GW en 2009, l'éolien a déjà dépassé de plus de 80 % l'objectif des 40 GW fixé pour 2010 par le livre blanc. Le nouvel objectif fixé par la European Wind Association est d'atteindre à l'horizon 2020 une capacité installée de 230 GW (dont 40 GW en mer), qui permettrait de couvrir environ 20 % de la demande européenne d'électricité.

Biomasse : Au rythme de croissance actuel, la production d'électricité à partir de la biomasse pourrait doubler entre 2008 et 2010 (passant de 108 TWh à 200 TWh). Cette ressource fait cependant l'objet d'une demande concurrente de la part d'autres secteurs énergétiques (chauffage et transport), ce qui pourrait freiner le développement de la bioélectricité. Du fait qu'elle est entreposable en vue d'une utilisation à la demande, la biomasse est une ressource particulièrement intéressante pour la production d'électricité.

Énergie solaire concentrée (ESC) : La capacité installée reste modeste en Europe, avec 0,430 GW comptabilisé en mai 2010 (soit environ 0,5 % du total), mais elle est en progression constante. Si la "European Solar Industry Initiative" (ESII) se concrétise, on estime que la capacité installée pourrait atteindre 30 GW d'ici à 2020. La plupart des chantiers en cours dans le domaine de l'énergie solaire concentrée se situent en Espagne.

Solaire photovoltaïque : On enregistre chaque année depuis 2003 un doublement de la capacité totale installée. En 2009, elle a atteint 16 GW, ce qui représente 2 % de la capacité totale. La croissance va se poursuivre, étant donné qu'on prévoit pour 2010 la construction d'installations d'une capacité allant jusqu'à 10 GW. Le solaire photovoltaïque a lui aussi dépassé les prévisions de capacité énoncées dans le livre blanc de l'Union européenne sur les sources d'énergie renouvelables.

Autres sources d'énergie : Les technologies utilisant notamment l'énergie géothermique, marémotrice ou houlomotrice en sont encore au stade de la recherche et du développement ; c'est pourquoi elles n'ont pas encore été incluses dans les rapports Renewable Energy Snapshots. Il est toutefois probable qu'elles entreront sur le marché dans le courant de la prochaine décennie.

S'agissant de l'énergie hydroélectrique, aucune augmentation sensible n'est à espérer du fait que la plupart des ressources sont déjà utilisées. Les systèmes d'accumulation par pompage des centrales hydroélectriques sont en revanche appelés à jouer un rôle de plus en plus important dans la fourniture d'une capacité de stockage au profit des autres sources d'énergie renouvelable.

 

Édition 2010 du rapport Renewable Energy Snapshots

10 Things I've Learned About the Smart Grid

 
By Anto Budiardjo

Published July 26, 2010

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Tags: GBX, Smart Grid

I first heard the term "Smart Grid" in 2005 when I was invited to a meeting of the GridWise Architecture Council in Denver to discuss possibilities for organizing a collaborative Smart Grid event.

With a background in building automation and energy management, I could easily grasp the concept of Smart Grid -- basically, connect and automate everything from generation to consuming devices to deliver greater efficiency. That's all there is to it ... right?

Oh, naiveté is such a wonderful thing. After organizing collaborative events at the center of the worldwide energy discussion for several years, here are 10 things I've learned.

1. Smart Grid is quite complex and touches almost everything.

With Smart Grid, nearly every electronic device will be connected. For example, the grid is connected to your home, which is going to be connected to your electric car, which will be connected to your GPS and the internet, which is connected to your email and social networks. Your car will also connect with the charging station at your office building. The building may even buy power from your car if you can offer a lower rate than the utility. So, that building will be connected to your bank account, where it will automatically deposit the amount "negotiated" by the building and your car. It doesn't end there. The car will be clever enough to know -- by looking at your schedule -- that you have a 40-mile drive to dinner so it can leave enough juice to get you home.

2. Smart Grid touches everyone.

Getting Smart Grid right is a key part of the broader clean and sustainable energy trend cutting across many key global issues, including security from oil-dominated petro-dictators, to climate change, to sustained economic growth, to the well being of people and the planet. Many have compared Smart Grid to the Apollo project, but in reality, it's broader and more important than that. It affects pretty much everything and everyone. As such, all types of peoples and organizations will play a role, and very few are excluded. As Smart Grid becomes so far-reaching, education will become more and more important.

3. People need to get smart about electricity -- education is key.

Let's face it, electricity is just there. We flick a switch, the light comes on, and that's where our understanding stops. We know very little about the energy system fueling our digital society. But unless we upgrade our 20th century infrastructure to a smarter, cleaner, and more sustainable grid, many of the electrical luxuries we've taken for granted could be stripped away -- in the form of blackouts, soaring electrical rates, and environmental consequences. With Smart Grid, it's important for customers to not only understand why it's necessary, but also to have a realistic understanding of the benefits. For the first time, consumers will start seeing their real-time consumption and billing data, while realizing the consequences of their actions. Without proactive engagement, participation could suffer, and utilities could even experience backlash (as we've seen in California) -- rendering the business case built around consumer participation essentially useless.

4. Smart Grid can be an economic driver.

If venture capitalists (VC) are any indication of economic potential, then we have a winner. VCs are swarming around Smart Grid and clean-tech start-ups like bees on honey. The US government is also investing -- $4.5 billion, to be exact. Why? Because Smart Grid will create economic growth and jobs. If we compare Smart Grid to the creation of the Internet, the potential for technology and innovation is almost unprecedented. Think: smart phones, iPods, Facebook -- all innovations enabled by the Internet. Innovation drives jobs, and if we get standards right (i.e. open), the Smart Grid playground will continue to fill with excited entrepreneurs and start-ups, and thus, jobs.

5. Standards are great; let's all each have one.

In my recent global travels, I experienced both standards "done right" and standards "done wrong." Ethernet cables and Internet -- "done right," because they're the same across the globe. Electrical outlets and plugs -- "done wrong," as different adapters are needed almost everywhere. My hope is that Smart Grid evolves like the Internet, and we can develop global standards. The concept of encouraging proprietary standards -- "let's all each have one" -- and waiting for a de-facto winner can't work here. We don't have the time for a VHS-Beta battle to take place in the market. Energy is too important.

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GE chasse et récompense les innovations dans les smartgrid, avec un challenge à 200 millions de dollars

 

A l'image de la politique lancée par Veolia Environnement en février dernier, avec son Veolia Innovation Accelerator, le géant américain General Electric, lance le GE Ecomagination Challenge : un appel à proposition à l'échelle mondiale tourné exclusivement vers les réseaux intelligents, le smartgrid, un secteur où le groupe est déjà très dynamique. Le but : trouver et soutenir des idées dans trois grands secteurs sous-jacents : les énergies renouvelables, les réseaux et les éco-bâtiments.

GE announces a $200 million challenge to find and implement ideas that can modernize the power grid, right now.More Information : Ecomagination Web Site

GE : ecomagination