Quelques éléments quotidiens d'informations pour construire une terre responsable et durable. Pour la prise en compte de la diversité et de la biodiversité. Des éléments de d'informations sur nos besoins en énergie et l'efficacité énergétique. « Les hommes ont construit trop de murs et pas assez de ponts » Isaac Newton
Intel Capital investit dans Veridity Energy pour promouvoir les micro-réseaux d'énergie
La start-up américaine Viridity Energy vient de convaincre de grands investisseurs de l'aider à développer des logiciels qui gèrent les « micro-réseaux », où des consommateurs s'échangeront de l'énergie produite localement, notamment solaire et éolienne. Intel Capital et le fonds américain Braemar Energy Ventures ont injecté 14 millions de dollars dans Viridity Energy, née il y a trois ans, et qui conclut ainsi son second tour de table. Avec cette levée de fonds, la rafale de deals dans le smart grid continue. Illustration de la sériel d'alliances entre poids-lourds et jeunes sociétés innovantes, Viridity a déjà conclu des partenariats impressionnants, dont l’un avec Consolidated Edison à New York pour un projet de gestion d’énergie qui a obtenu des aides du Département de l’Energie et un autre avec la compagnie d'énergie PECO sur le campus de l’Université Drexel de Philadelphie. Mais son plus grand partenaire a très tôt été le géant allemand Siemens, pour combiner le système de gestion d'énergie décentralisée de Siemens avec la technique de Viridity de "centrales d'énergie virtuelles", réseaux de production distribuée de l'énergie dans les universités, les zones de bureaux, campus... Viridity peut aider à organiser ces micro-réseaux, lorsque le consommateur détient une source d’énergie (des panneaux solaires, par exemple) et revend à d’autres sa production, des “négawatts” de consommation économisée, sans plus avoir besoin des grandes compagnies de distribution. Au fond, une centrale d’énergie virtuelle, où des logiciels répartissent les productions d’énergie et les besoins, ne sont qu’un autre nom pour les micro-réseaux. Tout réside dans la répartition intelligente de l’énergie. Viridity a expliqué vouloir utiliser les nouveau fonds pour croître rapidement. Le fonds de capital-risque Braemar Energy Ventures, qui est spécialisé dans l’énergie, a déjà investi dans le smart grid et le stockage d’énergie, notamment dans le leader américain de l’effacement diffus EnerNOC et le fabricant de batteries au lithium-ion A123 Systems, qui sont tous deux entrés en Bourse. Braemear et Intel Capital ont déjà également investi ensemble dans la société Grid Net (logiciels pour compteurs communicants). Viridity a pour clients surtout des distributeurs, hôpitaux, universités et des organismes publics et militaires. A Philadelphie, Viridity a mis en place pour la régie des transports (SEPA) un système qui récupère l’énergie du freinage des métros et la stocke dans des batteries, qui la réinjectent pour aider à l’accélération des trains. Selon l’expression du PDG de Viridity, Audrey Zibelman, « tout comme nous avons des ordinateurs personnels, nous allons passer à l'ère de l’énergie personnelle ». L’an dernier, ABB a racheté un grand concurrent de Viridity, Ventyx, pour 1 milliard de dollars, une société qui combine des systèmes d’effacement diffus et de gestion intelligente de l’énergie
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Intel Capital investit dans Veridity Energy pour promouvoir les micro-réseaux d'énergie
La start-up américaine Viridity Energy vient de convaincre de grands investisseurs de l'aider à développer des logiciels qui gèrent les « micro-réseaux », où des consommateurs s'échangeront de l'énergie produite localement, notamment solaire et éolienne. Intel Capital et le fonds américain Braemar Energy Ventures ont injecté 14 millions de dollars dans Viridity Energy, née il y a trois ans, et qui conclut ainsi son second tour de table. Avec cette levée de fonds, la rafale de deals dans le smart grid continue. Illustration de la sériel d'alliances entre poids-lourds et jeunes sociétés innovantes, Viridity a déjà conclu des partenariats impressionnants, dont l’un avec Consolidated Edison à New York pour un projet de gestion d’énergie qui a obtenu des aides du Département de l’Energie et un autre avec la compagnie d'énergie PECO sur le campus de l’Université Drexel de Philadelphie. Mais son plus grand partenaire a très tôt été le géant allemand Siemens, pour combiner le système de gestion d'énergie décentralisée de Siemens avec la technique de Viridity de "centrales d'énergie virtuelles", réseaux de production distribuée de l'énergie dans les universités, les zones de bureaux, campus... Viridity peut aider à organiser ces micro-réseaux, lorsque le consommateur détient une source d’énergie (des panneaux solaires, par exemple) et revend à d’autres sa production, des “négawatts” de consommation économisée, sans plus avoir besoin des grandes compagnies de distribution. Au fond, une centrale d’énergie virtuelle, où des logiciels répartissent les productions d’énergie et les besoins, ne sont qu’un autre nom pour les micro-réseaux. Tout réside dans la répartition intelligente de l’énergie. Viridity a expliqué vouloir utiliser les nouveau fonds pour croître rapidement. Le fonds de capital-risque Braemar Energy Ventures, qui est spécialisé dans l’énergie, a déjà investi dans le smart grid et le stockage d’énergie, notamment dans le leader américain de l’effacement diffus EnerNOC et le fabricant de batteries au lithium-ion A123 Systems, qui sont tous deux entrés en Bourse. Braemear et Intel Capital ont déjà également investi ensemble dans la société Grid Net (logiciels pour compteurs communicants). Viridity a pour clients surtout des distributeurs, hôpitaux, universités et des organismes publics et militaires. A Philadelphie, Viridity a mis en place pour la régie des transports (SEPA) un système qui récupère l’énergie du freinage des métros et la stocke dans des batteries, qui la réinjectent pour aider à l’accélération des trains. Selon l’expression du PDG de Viridity, Audrey Zibelman, « tout comme nous avons des ordinateurs personnels, nous allons passer à l'ère de l’énergie personnelle ». L’an dernier, ABB a racheté un grand concurrent de Viridity, Ventyx, pour 1 milliard de dollars, une société qui combine des systèmes d’effacement diffus et de gestion intelligente de l’énergie