EXPO Au Festival Photo de la Gacilly 2009
Expositio réalisée par Eric Tourneret : Le peuple des abeilles Voir
Pendant trois ans, Éric Tourneret a sillonné la France pendant la saison apicole. Ces photographies repoussent les limites techniques afin de faire pénétrer le lecteur dans le monde mystérieux et magique de cette multitude de 50 000 individus qui constituent une ruche. L’avant-propos de Hubert Reeves, président de la Ligue R.O.C. est un cri d’alarme pour la sauvegarde de ces insectes pollinisateurs. En cela, il se fait le relais des scientifiques du monde entier qui s’interrogent sur la disparition possible des insectes pollinisateurs.
Avant-propos de Hubert Reeves. Astrophysicien- Président de la Ligne R.O.C. pour la préservation de la faune sauvage
« La science contemporaine nous apprend l'interdépendance de toutes les espèces vivantes dans le grand écosystème planétaire. Chaque plante, chaque animal, joue un rôle précis dont l'effet est bénéfique à l'ensemble des vivants. La disparition d'une espèce peut avoir des conséquences dramatiques.
Paradoxe de notre période, c'est au moment où nous découvrons ces propriétés de la vie terrestre que nous apprenons aussi l'immense saccage provoqué par notre industrie : l'érosion de la biodiversité. Le cas des abeilles en est un dramatique exemple.Lorsque l'abeille pénètre dans la fleur à la recherche de nectar, son corps se constelle de grains de pollen qu'elle dépose sur le pistil de la fleur suivante. C'est la pollinisation, un chaînon essentiel de la vie terrestre. La fleur abandonne ses pétales tandis que le fruit ou les graines se développent dans l'ovaire.Les pesticides de l'agriculture intensive ont décimé les abeilles. Sérieusement. Les résultats de cette perte s'étendent bien au-delà de la simple diminution des cueillettes de miel. Elle rejaillit sur l'avenir même des arbres fruitiers et, par là, sur les récoltes de fruits, éléments indispensables de notre alimentation. De proche en proche, les effets de l’hécatombe des abeilles se propagent sur toute la chaîne alimentaire et nous affectent directement.Quand nous malmenons une espèce, nous nous malmenons nous-mêmes. »
Paradoxe de notre période, c'est au moment où nous découvrons ces propriétés de la vie terrestre que nous apprenons aussi l'immense saccage provoqué par notre industrie : l'érosion de la biodiversité. Le cas des abeilles en est un dramatique exemple.Lorsque l'abeille pénètre dans la fleur à la recherche de nectar, son corps se constelle de grains de pollen qu'elle dépose sur le pistil de la fleur suivante. C'est la pollinisation, un chaînon essentiel de la vie terrestre. La fleur abandonne ses pétales tandis que le fruit ou les graines se développent dans l'ovaire.Les pesticides de l'agriculture intensive ont décimé les abeilles. Sérieusement. Les résultats de cette perte s'étendent bien au-delà de la simple diminution des cueillettes de miel. Elle rejaillit sur l'avenir même des arbres fruitiers et, par là, sur les récoltes de fruits, éléments indispensables de notre alimentation. De proche en proche, les effets de l’hécatombe des abeilles se propagent sur toute la chaîne alimentaire et nous affectent directement.Quand nous malmenons une espèce, nous nous malmenons nous-mêmes. »
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