L'Assemblée a refusé vendredi soir, dans le cadre du Grenelle 2, d'interdire la mise sur le marché des insecticides dangereux pour les abeilles, comme le Gaucho ou le Cruiser.
La proposition du député Verts Yves Cochet, soutenue par l'opposition de gauche, d'interdire ces insecticides "neonicotinoïdes", a été repoussée lors de la partie du projet Grenelle 2 consacrée aux produits phytosanitaires.
Yves Cochet a rappelé, en vain, que les acteurs de la filière apicole et "les scientifiques du monde entier ont unanimement accusé ces insecticides de porter de graves préjudices aux colonies d'abeilles et de mettre en péril la production de miel".
Les opposants à l'interdiction ont mis en avant "l'incompatibilité avec le droit communautaire".
Par ailleurs et d'une façon plus générale, le texte voté en séance prévoit que le retrait du marché français d'un produit contenant "une substance active autorisée au niveau européen" ne pourra se faire qu'après l'avis scientifique de l'AFSSA (agence française de sécurité sanitaire des aliments) et "une évaluation des effets socio-économiques et environnementaux" de ce retrait.
Les députés Verts et l'opposition de gauche, le socialiste Germain Peiro en tête, se sont battus en vain contre ces dispositions qualifiées de "recul" devant les engagements du Grenelle de l'environnement.
Un des engagements du Grenelle de l'environnement est de réduire de moitié l'usage des pesticides d'ici 2018.
Le ministre de l'Environnement Jean-Louis Borloo a défendu les progrès accomplis par exemple en matière d'encadrement des produits phytosanitaires.
Il a en outre dénoncé "une des dernières tentatives du PS pour ne pas voter le Grenelle 2".
La proposition du député Verts Yves Cochet, soutenue par l'opposition de gauche, d'interdire ces insecticides "neonicotinoïdes", a été repoussée lors de la partie du projet Grenelle 2 consacrée aux produits phytosanitaires.
Yves Cochet a rappelé, en vain, que les acteurs de la filière apicole et "les scientifiques du monde entier ont unanimement accusé ces insecticides de porter de graves préjudices aux colonies d'abeilles et de mettre en péril la production de miel".
Les opposants à l'interdiction ont mis en avant "l'incompatibilité avec le droit communautaire".
Par ailleurs et d'une façon plus générale, le texte voté en séance prévoit que le retrait du marché français d'un produit contenant "une substance active autorisée au niveau européen" ne pourra se faire qu'après l'avis scientifique de l'AFSSA (agence française de sécurité sanitaire des aliments) et "une évaluation des effets socio-économiques et environnementaux" de ce retrait.
Les députés Verts et l'opposition de gauche, le socialiste Germain Peiro en tête, se sont battus en vain contre ces dispositions qualifiées de "recul" devant les engagements du Grenelle de l'environnement.
Un des engagements du Grenelle de l'environnement est de réduire de moitié l'usage des pesticides d'ici 2018.
Le ministre de l'Environnement Jean-Louis Borloo a défendu les progrès accomplis par exemple en matière d'encadrement des produits phytosanitaires.
Il a en outre dénoncé "une des dernières tentatives du PS pour ne pas voter le Grenelle 2".
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