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Balises: Mouche bleue; Cirad ; la Réunion ; vigne marronne; abeilles
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Balises: sentinelle de l’environnement ; l’abeille ; taux de mortalité record; politique agricole; développement durable; protection de l’environnement; biodiversité ; www.abeillesentinelle.net
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Balises: http://www.apimondia2009.com
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Balises: abeilles ; miel ; château de Versailles; Opéra de Lille ; Nicolas Géant; ruches ; Grand Palais
C'est "notre petite contribution à la biodiversité", explique le président du Grand Palais. Le prestigieux édifice 1900 a installé sur les parties plates du toit une 1re ruche et en commercialisera le miel "toutes fleurs" dans les prochaines semaines. Une première ruche de 60.000 abeilles et une Reine, qui sera suivie de plusieurs autres dans les mois qui viennent si l'essai est concluant. En attendant, la 1re récolte du "Miel du Grand Palais" est attendue pour la fin de l'été. Ce n'est pas une première à Paris. Des ruches sont déjà en activité sur les toits de l'Opéra Garnier. Et au total, quelque 300 ruches sont installées dans la capitale, selon le Parisien. Selon Nicolas Géant, apiculteur de la Celle-Saint-Cloud, qui a eu l'idée de l'opération et recherchait un "lieu mythique", les "abeilles vivent mieux en ville qu'à la campagne, à cause de la biodiversité". Il y a "des milliers de petites fleurs en ville, même de la lavande, alors que la campagne est polluée par les pesticides", dit-il. La "pollution de la ville n'est rien comparée à celle occasionnée par les pesticides", a ajouté l'apiculteur selon qui une ruche en ville peut produire 50 kg de miel par an, contre 10 à 15 kg à la campagne. Le Grand Palais est entouré de nombreux arbres et jardins dont celui des Tuileries. Une abeille peut rayonner à 3 km de sa ruche.
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Six ruches viennent d'être installées les 31 août sur le toit du conseil général du Finistère qui a, désormais, ses sentinelles de l'environnement. Première récolte de miel au printemps prochain. «Le paradoxe, c'est que les abeilles se portent mieux à Paris que dans des zones de cultures céréalières», constate Henri Clément, président de l'Unaf (Union nationale des apiculteurs de France) qui a lancé, en 2005, l'action «Abeille, sentinelle de l'environnement» pour alerter le grand public sur cette situation inquiétante. «Ce n'est pas une guerre contre les agriculteurs, mais il s'agit d'apprendre à travailler ensemble autrement», précise l'apiculteur, installé en Lozère, qui est aussi élu à la chambre d'agriculture. «Installer des ruches est un acte militant en faveur de la biodiversité et des générations futures», a défendu Henri Clément devant les élus finistériens qui l'ont rejoint dans ce combat. «Quand on parle des abeilles, il n'y a pas que le miel, il y a aussi le problème de la pollinisation des cultures pour maintenir la diversité des espèces», souligne Henri Clément. Selon les chiffres récemment publiés par l'Inra et le CNRS, 35% de la masse alimentaire sur la planète provient de la pollinisation des abeilles ainsi que 65% de notre diversité alimentaire.
L'abeille noire d'Ouessant : Au-delà du symbole, c'était pour lui un «grand bonheur» d'installer ces six ruches, soit 300.000 abeilles en été, sur le toit du conseil général. Une première en Bretagne et dans un département qui a la chance d'avoir, à Ouessant, un conservatoire de l'abeille noire, «le plus beau patrimoine pour l'apiculture française et européenne». «On a pu constater que les ruches de ville donnent bien plus que les ruches de campagne. Dans le Finistère, le rendement est de l'ordre de 15kg par ruche contre 50 à 80kg pour une ruche urbaine. Il y a beaucoup de mortalité, cela représente 20 à 30% du cheptel par an», commente, par ailleurs, Dominique Fabriano, secrétaire du syndicat départemental des apiculteurs. À Quimper, comme dans toutes les villes où l'expérience a été tentée, le miel va être analysé pour savoir combien de types de plantes ont été visitées et les résultats sont parfois étonnants.
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Balises: abeilles; sentinelles de l'environnement ; conseil général du Finistère ; Quimper; ruches ; apiculteurs ; pollinisation
Expositio réalisée par Eric Tourneret : Le peuple des abeilles Voir
Rédigé à 10:22 dans Livres | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Balises: Festival Photo de la Gacilly ; Eric Tourneret; Le peuple des abeilles
Ce phénomène, mondial, mobilise des chercheurs de toutes nationalités. Il pourrait avoir des conséquences très graves : la disparition des insectes pollinisateurs serait un désastre écologique menaçant l’agriculture et une grande partie de nos ressources alimentaires. Probablement multifactoriel, le dépérissement des colonies d’abeilles trouve une partie de ses causes dans les activités humaines et leurs influences sur les paysages, les ressources et les équilibres écologiques.
En 2007, les Etats-Unis tirent la sonnette d’alarme : les abeilles disparaissent massivement et soudainement. Partout dans le monde, le taux de mortalité apicole atteint des records, de la fin de l’année 2006 à la fin de l’hiver 2007 : perte de 60 % des colonies aux USA et jusqu’à 90 % dans certains Etats de l’Est et du Sud ; 40 % des ruches se sont vidées au Québec, 25 % des colonies sont décimées en Allemagne, idem à Taiwan, en Suisse, au Portugal, en Grèce et dans de nombreux autres pays d’Europe. Pour la première fois, une estimation des pertes financières potentielles liées à la disparition des abeilles est réalisée : près de 15 milliards de dollars rien qu’aux Etats-Unis. Les médias alertent alors l’opinion publique.
Les premières traces de colonies d’abeilles anéanties brutalement remontent au XIXe siècle. Mais la situation actuelle présente des caractéristiques particulières. Phénomène planétaire, la disparition des abeilles est spectaculaire : du jour au lendemain la ruche se vide et l’on ne retrouve que peu ou pas de cadavre.
Ce syndrome d’effondrement des colonies, appelé en anglais Colony Collapse Disorder (CCD) est décrit depuis les années 1970. Il est caractérisé par une absence d’ouvrières, seules restent la reine qui continue de pondre et quelques jeunes abeilles. Les rares adultes encore présents sont infestés par différents virus pathogènes et des champignons. Le couvain (ensemble rassemblant les larves, les pupes, et les œufs) est bien fermé et il subsiste des stocks de nourriture (miel et pollen). Curieusement, ils ne sont pas pillés par les autres abeilles et ne sont attaqués que très tardivement par les parasites. Dans les ruches sur le point de s’effondrer, on observe que les ouvrières sont de jeunes adultes, leur nombre ne suffit plus à soigner le couvain et l’essaim refuse de consommer la nourriture apportée (sirop de maïs ou autres suppléments).
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