Dans leur premier chapitre le 2 février, les scientifiques du GIEC s’étaient accordés sur une hausse de 18 à 59 cm des mers d’ici 2100, selon l’ampleur du réchauffement. Une hausse du niveau de la mer déjà amorcée et due principalement à la dilatation de l’eau sous l’effet de la chaleur (l’eau chaude occupe un peu plus de volume que l’eau froide) et de la fonte des glaces polaires (Groenland et Antartique), des glaciers.
Source : CNRS / CNED, 1997
Le rapport du GIEC souligne également que d’ici 2080, chaque année, entre 2 et 7 millions de personnes seront affectées par la hausse du niveau des océans. "Nous pensons que la migration forcée est désormais la menace la plus pressante contre les populations pauvres dans les pays en voie de développement", selon John Davison, un des auteurs du rapport.
Un million d’animaux et de plantes menacées d’extinction
Une étude récente parue dans la revue scientifique britannique Nature estime que un million d’espèces animales et végétales pourraient disparaître en raison du changement climatique. En cas de faible réchauffement (0,8 à 1,7 °C), entre 9% et 31% des espèces étudiées seraient condamnées à disparaître d’ici 2050, selon qu’elles réussissent ou non à s’installer dans des régions plus clémentes, indique l’étude. La fourchette monterait à 15-37% en cas de réchauffement moyen (+ 1,8 à 2°C) et à 21-52% en cas de réchauffement important (>2°C). (source : AFP)
Les pénuries d’eau pourraient tripler avec le réchauffement
Les pénuries d’eau, l’or bleu qui fait déjà défaut à plus d’un milliard d’humains, pourraient en affecter trois fois plus sous l’effet du réchauffement climatique, préviennent les experts mondiaux sur le climat. D’ores et déjà, l’Unesco rappelle à l’occasion de la Journée mondiale de l’eau, jeudi 22 mars, qu’une personne sur quatre dans le monde n’a pas accès à l’eau potable. (source : 7sur7.be)
L’Unesco a même estimé dans un rapport publié en 2006 (UN World Water Development report) que d’ici moins de 25 ans, les deux-tiers des habitants de la planète résideraient dans des pays connaissant de graves problèmes d’approvisionnement en eau, spécialement en Afrique du Nord, au Moyen-Orient et en Afrique.
Le nombre de catastrophes naturelles a plus que triplé depuis 1950
Le réchauffement climatique expliquerait la multiplication de phénomènes naturelles extrêmes comme les tempêtes, les cyclones tropicaux (en vert ci-dessous), les inondations (en bleu) ou les sécheresses (en jaune).
Evolution du nombre de catastrophes naturelles majeures dans le monde depuis 1950
Source : Ubirisk, 2006
Le nombre de ces catastrophes augmentent inexorablement Les conséquences se font ressentir aussi bien sur le nombre de victimes que sur l’impact financier de ces catastrophes.