Nous avons souvent évoqué les efforts nécessaires de l’industrie informatique pour faire face au gaspillage énergétique de ce secteur dont les émissions de CO2 concurrencent celles des avions. Une étude de l’agence EPA américaine a cherché à quantifier la consommation des centres de données informatiques aux US
Nous avons souvent évoqué les efforts nécessaires de l’industrie informatique pour faire face au gaspillage énergétique de ce secteur dont les émissions de CO2 concurrencent celles des avions. Une étude de l’agence EPA (Environmental Protection Agency) américaine a cherché à quantifier la consommation des centres de données informatiques aux US et les économies potentielles qui peuvent être réalisées à travers différentes mesures comme la mise en place d’équipement plus économes en énergie ou l’optimisation des principes de gestion.
- Les data centers américains consomment 60 milliards de kilowatt-heures en 2006 soit 1.5% de la consommation totale d’électricité aux US
- L’énergie consommée par les serveurs et les data center a doublé ces 5 dernières années et va certainement doubler les 5 prochaines pour atteindre 100 milliards de kwh, soit un coût annuel de 7.4 milliards de dollars
- L’informatique fédérale représente 10% de cette électricité
- Les technologies et stratégies existantes peuvent réduire la consommation d’énergie de 25% a minima
- IBM a déjà prévu d’investir 1 milliards de dollars dans la recherche pour réduire la consommation d’énergie
- Verizon (opérateur télécom américain) a divisé par 3 le nombre de ses data centers et économisé 20 millions de dollars
- Dell a lancé un vaste programme pour l’environnement "Zéro Carbone"
Les géants de l’informatique ont même décidé en juin de mettre en commun leurs efforts et réflexion autour de cette cause environnementale (et financière) en créant la Climate Savers Computing Initiative (CSCI) (en savoir plus). Le CSCI a notamment été rejoint par Google, qui n’a pas encore annoncé de programme de réduction d’énergie malgré ses 1 millions de serveurs en production et préfére investir dans une campagne plus vaste pour lutter contre l’effet de serre avec Google.org.