A l’issue du Grenelle de l’environnement, le CAS s’est vu confier par le Premier Ministre un travail sur la valeur économique à donner aux services écologiques rendus par la nature. Conduit par Bernard Chevassus-au-Louis, inspecteur général de l’agriculture, ancien directeur général de l’INRA et ancien président du Muséum national d’histoire naturelle, le groupe de travail vient de remettre son rapport. Les chercheurs se sont intéressés aux méthodes et aux conditions d’élaboration de valeurs de référence pour les services écologiques qu’offre la nature. L’évaluation a porté sur la biodiversité ordinaire, laissant de côté la biodiversité extraordinaire qui, selon eux, n’a pas de prix. S’il ne s’agit pas aujourd’hui de créer un marché de la biodiversité, l’enjeu est de pouvoir intégrer les coûts de la biodiversité dans les décisions publiques dès 2010 comme le rappelait Chantal Jouanno, la secrétaire d’Etat à l’écologie. |