Les quatre éléments

Pierre Stengel: «Une réduction de 50% des pesticides impliquerai des changements profonds»

Pierre Stengel, directeur scientifique à l’Inra, revient sur les conclusions de l'étude Ecophyto R&D, publiée le 28 janvier.

A lire aussi: Articles

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• Pesticides : controverse autour de la nouvelle réglementation européenne (07.09.2008)

Vous avez participé à une importante étude sur la réduction des pesticides, appelée Ecophyto R&D. Dans ce domaine, où se situe la France par rapport à d’autres pays européens?

L’objectif de réduction de l’utilisation des pesticides de 50%, qui figure dans le Grenelle de l’Environnement, a déjà été adopté il y assez longtemps par d’autres pays, notamment les Pays-Bas et le Danemark. Nous ne sommes pas pionniers en la matière.

Comment explique-t-on le décalage de la France par rapport à ces pays?

Nous sommes parmi les plus gros utilisateurs de phytosanitaires au monde. Mais ce n’est pas seulement parce que nos agriculteurs sont plus amoureux des pesticides que d’autres. Nous avons des productions spécifiques, comme la vigne. Celle-ci est un très gros consommateur de produits, et n’est pas présente dans les pays du nord de l’Europe. Nous avons aussi des productions fruitières, qui consomment beaucoup de ces produits.

Pourrait-on mener une étude comme Ecophyto R&D sur le plan européen?

Il serait très intéressant de mener une telle étude pour voir comment les Etats peuvent réduire de façon concrète l’usage des pesticides de façon convergente au niveau européen. Cela pourrait se faire dans le cadre de la directive cadre sur l’utilisation durable des pesticides. Tout ce qui peut permettre de poser des problème collectivement est important.

Il y aurait également un intérêt sur le plan commercial: nos agriculteurs pensent que leur imposer des contraintes plus fortes que celles subies par leurs concurrents européens revient à introduire une distorsion de concurrence et constitue un handicap pour leurs produits.

Mais lorsque la directive européenne sur les pesticides sera transposée en droit français, il faudra sans doute définir ce qu’est notre protection intégrée.

Quelles sont les prochaines étapes du processus?

Il faut proposer aux agriculteurs des solutions qui les convainquent. Ils peuvent utiliser moins de pesticides sans prendre des risques majeurs en termes de production.

La mise en œuvre du plan Ecophyto 2018 permettra de suivre ce qui se passe sur le plan national, et notamment les difficultés que peuvent rencontrer les agriculteurs. Evidemment, il ne s’agit pas de mettre en péril les résultats économiques. On sait très bien que si les agriculteurs ne gagnent pas d’argent, ils n’utiliseront certes pas de pesticides, mais feront autre chose. Et l’enjeu n’est pas que les agriculteurs abandonnent leur production.

L’objectif de réduction de 50% est-il atteignable?

Nous pouvons arriver aux alentours de 30% sans changer fondamentalement les systèmes de production. Au-delà, pour passer à 50%, il faut vraiment changer de système, notamment en introduisant des cultures nouvelles et en faisant des rotations plus longues. 

Cela ne dépend pas seulement de la capacité des agriculteurs, mais aussi de la mise sur pied de nouveaux marchés, de l’organisation d’un système à la fois de fourniture de produits aux agriculteurs –par exemple des semences– puis d’acheteurs. Cela implique aussi des baisses de production qui seraient plus fortes. En tout état de cause, une réduction de 50% impliquerait des changements profonds.

Aurons-nous atteints les 50% dans dix ans? Personne n’est capable de le prévoir. Mais ce n’est peut-être pas essentiel. L’essentiel est de créer une vraie dynamique et que la consommation commence à se réduire significativement dans les années à venir.

Inra: Ecophyto R&D

Documents officiels : Eur-Lex: Directive cadre sur l'utilisation durable des pesticides

Le 13 Février : un programme Wild pour une journée Mild!

 

Alors que toute l’équipe (ou presque) d’Ecolo-Info se réunira à Paris du 12 au 14 février, l’équipe d’Ecolo-Info avait envie d’organiser une journée de partage, d’échanges, une journée “cocoon”, aussi douce et inspirante que la danse d’une plume dans le soleil d’hiver… Alors l’équipe d’Ecolo-Info a cogité, échangé entre nous et avec d’autres est et heureuse de vous convier aujourd’hui à faire ce plongeon doux d’un jour avec nous!

9h45-14h: avec les Colibris

Le matin, l’équipe d’Ecolo-Info organise, avec Terre et Humanisme (l’association fondée par Pierre Rabhi) une “rencontre Colibris”, qui sera suivie d’un Déjeuner “sur les Pousses" à partir de 13h.

Les rencontres Colibris sont nées pour redonner de la voix à chaque personne qui aspire à reprendre en main sa destinée et à participer à la construction d’une société où l’être humain et la nature sont au cœur des priorités. Les participants à ces rencontres en sortent généralement (re)motivés comme jamais, avec la sensation d’être capables d’agir sereinement et utilement pour un monde durable.

Pour cette matinée, nous avons décidé d’inviter des personnes de notre réseau, d’ores et déjà convaincues, avec qui nous avons envie de partager un tel moment…

Le nombre de places étant limité à 120 personnes, nous ne pouvions inviter tout le monde, donc si vous n’avez pas reçu d’invitation, ce sera pour la prochaine fois car, promis, il y aura d’autres occasions!:-)

14h30 - 17h - Ateliers ludiques, poétiques et biodivertissants

En début d’après midi, nous avons réfléchi à des animations et des ateliers vous permettant de venir en famille. Ainsi, vos enfants pourront assister au Conte Musical “La Petite Terre”, pendant que vous participerez à un atelier “réflexes au naturel” (cosmétiques, alimentation, ménage, jardin, etc.) en compagnie de toutes les filles de l’équipe (ou presque;-) Cette première partie d’après midi se terminera par un goûter animé par les surprises et créations handmade in Toulouse de Cathy Combarnous (une graphiste talentueuse de Toulouse) ainsi que par un Quiz Biodivertissant pendant lequel vous pourrez gagner des éco-lots

17h-19h - Conférences indécentes

Place aux conférences en cette fin de journée, avec deux propositions (presque indécentes tant le choix sera difficile entre les deux;-):

En effet, vous pourrez choisir de rencontrer Ghislain Bardout, le fondateur et chef de l’expédition polaire sous-marine Under The Pole, une aventure humaine novatrice, à la rencontre de la face sous-marine de la banquise du pôle Nord, un univers caché encore méconnu tant son accès est difficile. Ghislain viendra avec quelques membres de son équipe vous parler de leur périple à venir!

 

L’expédition UNDER THE POLE : Son objectif est de réaliser un témoignage audiovisuel totalement inédit sur ce monde en perdition du fait du réchauffement climatique, afin de constituer sa “mémoire” et de le présenter comme jamais il ne l’a été. Le travail photographique et cinématographique réalisé s’intéressera donc à l’endroit et à l’envers de la banquise. Il est destiné notamment à la publication d’un livre et à la réalisation d’un film de 90 minutes.En parallèle sera mené un programme scientifique lié au suivit de la fonte de la banquise, à travers les relevés d’épaisseur de neige et de glace qui seront réalisés le long du parcours. D’autre part, le programme de plongée sous-marine permettra de valider certains protocoles de réimmersion thérapeutique en collaboration avec les médecins hyperbare de l’association Géo-Scaph. Pour atteindre ces objectifs dans leurs diversités, 6 équipiers progresseront à ski en tirant des traîneaux de mars à juin 2010 à travers 800 km de banquise et en réalisant 90 plongées sous-marines entre le pôle Nord géographique et l’île Ellesmere à l’extrême nord du Canada.

 

Vous pourrez aussi choisir d’en savoir plus sur le lin avec la conférence “le lin à 360°” présentée par Julie Pariset, de la Confédération Européenne du Lin et du Chanvre. Savez vous en effet que le lin ne sert pas que pour le textile: il est possible de l’utiliser en agro-ressource non alimentaire, pour la biomasse, pour l’écoconstruction, pour l’isolation de la maison, les encadrements de portes et fenêtres, les plans de travail ou porte, les dalles de sol etc (sans oublier les avantages du lin en déco… pour la santé)…? Non? Eh bien, venez en apprendre plus à cette occasion!

 

A 18h, il est probable que l’équipe d’Ecolo-Info se mette à nu: vous ne savez peut être pas très bien qui nous sommes et ce que nous faisons exactement, donc ce sera là l’occasion d’en savoir plus et de venir à notre rencontre en IRL (et non en URL;-)

A partir de 19h - Apéro Soul & Reggae avec Shad Murray, puis Auberge Espagnole et surprises

Alors que la fin de journée approchera, nous vous proposerons un apéritif musical Soul et Reggae en compagnie de l’artiste bordelais Shad Murray…

Puis le tout sera suivi d’une grande Auberge Espagnole. Le principe est simple: vous venez avec des spécialités bien de chez vous à partager avec tout le monde! Sachez que nous vous réservons quelques surprises au cours de la soirée, mais nous ne pouvons en dire plus bien sûr!;-)

C’est où?

L’ensemble de la journée se déroulera au Comptoir Général, un espace événementiel responsable à Paris dédié à la solidarité et l’environnement.

Le Comptoir Général est équipé et géré de façon à réduire l’impact environnemental des événements accueillis (isolation optimisée, récupération des eaux de pluie, utilisation prioritaire de matériaux recyclés, de produits bio…). Le lieu fait la place belle au réemploi et à la récupération. L’ouverture sur le monde, les objets venus d’un ailleurs géographique comme temporel, le végétal, la lumière du jour ont été privilégiés. Parfois troublante, toujours poétique, l’ambiance du Comptoir Général propose un regard inhabituel sur le monde d’aujourd’hui et vous incite à remettre vos modèles en question.

Comme le nombre de personnes est limité à 200 personnes à la fois, il est nécessaire de vous inscrire en nous indiquant quand vous pensez venir!

Informations Pratiques

• RDV le Samedi 13 Février
• 10h-13h: rencontre colibris - sur invitation et inscription uniquement
• 14h30 – minuit: ouvert à tous
• Le Comptoir Général 80, quai de Jemmapes, 75010 Paris
• Métro République ou Jacques Bonsergent
• PAF : 5€
• Pour venir, il est important de vous inscrire!

Anne-sophie Economiste de formation (spécialisée sur les questions de commerce et développement et sur les liens entre économie et terrorisme), j'use de mon "virus de l'info" pour essayer de transmettre au plus grand nombre une grille de lecture plus verte de l'actualité!

Les Rencontres du Développement Durable de la Communauté de Communes du Val d’Essonne

Vous êtes une entreprise impliquée dans le développement durable ou vous souhaitez vous y impliquer. Vos produits, vos services et votre savoir-faire en sont la démonstration.  Vous souhaitez le faire savoir au plus grand nombre pour développer votre activité.  Votre présence sur les « Rencontres du Développement Durable » du Val d’Essonne à Saint-Vrain (91) les 10 et 11 avril 2010 est indispensable :
• Plus de 3000 m² d'espace exposants à partir de 100 €/m² en extérieur et de 250 €/m² en intérieur*
• Des ateliers et conférences pour démontrer votre expertise et vos engagements
• Des rendez-vous privilégiés avec les décideurs du territoire
• 15.000 visiteurs attendus
• Une implication de la Communauté de Communes du Val d’Essonne pour vous aider à développer votre activité et à répondre aux attentes des 50.0000 habitants du territoire
* Si cette participation est la première à un évènement de type salon ou que vous êtes artisan, auto entrepreneur ou une association, vous pouvez bénéficier de tarifs préférentiels sous réserve d’éligibilité par la Communauté de Communes du Val d’Essonne. Pour en savoir plus et réserver votre stand, contactez Laura Maubrey, chef de projet des « Rencontres du Développement Durable », au 09.64.25.23.92, par fax au 01.42.33.4.76 ou par e-mail : [email protected]

« La Nature en Ville » - Le Mercredi 17 février 2010, de 18h00 à 20h

Dans le cadre de son cycle de conférences publiques, Natureparif a le plaisir d’inviter le public à la rencontre : « La Nature en Ville » Le Mercredi 17 février 2010, de 18h00 à 20h dans les locaux de Natureparif, au 84 rue de Grenelle – 75007 Paris (Métro Rue du Bac). Entrée libre dans la limite des places disponibles

Cette conférence sera animée par Emmanuel BOUTEFEU – Biologiste, CERTU (Centres d’études sur les réseaux, les transports, l’urbanisme et les constructions publiques) et Dominique MAISONNAVE – Chef de service du Parc du Sausset, CG 93 (Conseil Général de la Seine-Saint-Denis)

Où en est-on aujourd’hui ?

70 % des Français estiment qu'il faut créer davantage de parcs et jardins en ville. La présence d'un espace vert de proximité est le premier équipement public spontanément cité par les citadins pour améliorer la qualité de vie en milieu urbain. La nature est apparemment un sujet consensuel. Pourtant, certains sont sensibles à la nature comme agrément, aux services écologiques qu’elle procure, d’autres opposent la bonne et la mauvaise nature. Comment aménager « la nature en ville » et intégrer « la ville dans la nature » ? La ville dense peut-elle être verte ? La ville-nature est-elle une ville pour tous ? Comment concilier ces attentes ?

Le Parc Départemental du Sausset : un espace de Nature en Seine-Saint-Denis. La nature a tellement bien repris ses droits dans le parc du SAUSSET, création « artificielle » de la volonté de l’homme, qu’il fait partie depuis avril 2006, du « Site Natura 2000 Seine-Saint-Denis »,  constituant un beau paradoxe entre la représentation collective de ce département et l’image de nature.

 http://www.natureparif.fr

L'entrepreneuriat, une solution pour tous ?"

Dans le cadre d’un nouveau partenariat, Ashoka et le Groupe SOS sont heureux de vous annoncer le début d’un cycle de conférences commun pour aborder ensemble les enjeux sociaux majeurs d’aujourd’hui. Pour cette grande première des Alter Mardis : Parlons Solutions, Ashoka et le Groupe SOS vous invitent à réfléchir autour du thème suivant : Chômage, précarité, accès et retour à l’emploi : l’Entrepreneuriat est-il une solution, et si oui, une solution ouverte à tous ? Danielle Desguées, Fellow Ashoka, nous présentera son engagement et sa vision du soutien à la création d’entreprise en France, en présence de M. André Letowski, enseignant à Dauphine. A travers son parcours et l’expérience des Boutiques de Gestion, elle expliquera sa solution pour faire bouger les lignes !

Greenwashing : les ONG décernent une rafale de prix à des entreprises jugées irresponsables vis-à-vis de l’environnement

Pendant que les décideurs du monde politique, de l’économie et de la finance se réunissaient au Forum économique mondial de Davos, la cérémonie des Public Eye Awards était organisée par l’ONG suisse la Déclaration de Berne et Greenpeace. Plusieurs prix ont ainsi distingué des entreprises pour leurs agissements néfastes sur le plan social et environnemental. GDF Suez est arrivé en deuxième position du prix du public pour sa responsabilité dans le consortium de construction du barrage de Jirau sur la rivière Madeira, en Amazonie brésilienne. Un projet que les ONG dénoncent pour ses conséquences sociales et environnementales. Le « global award » a été décerné à la Royal Bank of Canada pour son rôle de principal financier des producteurs de pétrole dans les sables bitumineux de la province de l’Alberta. En marge de Davos, l’ONG Survival International a pour sa part décerné le premier prix Greenwashing 2010 à la société brésilienne Yaguarete. Cette compagnie d’élevage aurait détruit une immense partie de la forêt d’indiens isolés du Paraguay. Alors que la société a annoncé son intention de créer une réserve naturelle sur leurs terres, l’ONG y voit une volonté de convertir près des deux tiers du territoire en pâturages.  http://www.publiceye.ch

La France annonce un vaste plan d’actions pour la sauvegarde des zones humides

Dans le cadre de la Journée mondiale des zones humides célébrée le 2 février, Chantal Jouanno, Secrétaire d’Etat à l’Ecologie, a présenté le nouveau plan d’actions pour la sauvegarde de ces écosystèmes si riches et si fragiles. Ce plan contient 29 actions à mettre en œuvre dès cette année. Il prévoit notamment le lancement d’un parc national de zone humide, un appel à projets pour l’acquisition et la gestion de zones humides participant à la lutte contre les inondations doté de 10 millions d’euros, la proposition de 10 nouveaux sites Ramsar en 2010 ou encore l’ouverture d’un portail sur les zones humides. L’ONEMA (Office national de l’eau et des milieux aquatiques) vient en effet d’ouvrir un portail d’information dédiés à ces zones.

Pourquoi des résultats si mitigés à Copenhague ?

Un article de  Michel Colombier  publié par Interface (N°53/2010), la newsletter de l'association Confrontations Europe (Bureau de Bruxelles).  Ingénieur agronome et titulaire d'une thèse d'économie sur l'électrification rurale en France. Après avoir travaillé au Ceeta (université de Lisbonne), il rejoint l'Ademe, où il est chargé de nouer des relations avec l'Europe centrale. Il dirige ensuite un bureau d'études, ICE. Spécialiste français de l'énergie et du climat, il est membre du conseil scientifique du FFEM. Il est l'un des fondateurs de l'Iddri. Recruté par le Cirad, il est mis à disposition de l'Iddri en 2001. Toutes ses publications

>> Lire l'article

Conférence-débat : "How the United States Make Climate Change Policy?"

 

Lundi 8 février de 17h00 à 19h00, Salle Jean Monnet, Sciences Po – 56 rue Jacob, 75007 Paris Présentation de la conférence de Jane Leggett The structure and dynamics of the United States government exercise a strong influence on its policies on climate change. The primary level of government is the States, many of which have set up policies and laws to reduce greenhouse gas emissions and to begin to adapt to climate change. Regional diversity in views about climate change and mitigation strategies have resulted in a patchwork of policies, however, creating one impetus for the federal government to create a national policy. At the federal level of government, the U.S. Constitution establishes a strong "separation of powers" among the Congress, the Executive Branch, and the Judiciary. There is a general consensus that the Congress should pass legislation designed specifically to address climate change. However, even though one political party (the Democrats) holds a majority in both the House of Representatives and the Senate, differences among regions, sectoral representatives, and parties have prevented building a coalition with sufficient votes to pass a comprehensive climate change law. The President's powers are limited, but enhanced by a Supreme Court decision that the Clean Air Act provides certain authorities to regulate greenhouse gases from some sources. With other major, divisive issues facing the United States, as well as a "mid-term" election in November, it is uncertain whether and how the federal government will address climate change in 2010. Discutant : Claude Henry >> Télécharger le formulaire d'inscription

Année de la biodiversité : lancement d’un cycle de conférences par la Fondation Hermès et l’Iddri le 16 février

Afin de participer aux efforts en cours et de nourrir les débats sur l’érosion et la protection de la biodiversité, la Fondation d’entreprise Hermès et l’Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri) ont décidé d’organiser un cycle de conférences internationales sur la biodiversité. La première conférence intitulée « Biodiversité 2010, et après ? » se tiendra au Musée du quai Branly le 16 février prochain de 8h30 à à 18h30. Cette rencontre a pour objectifs de faire le point sur les instruments de suivi de l’évolution de la biodiversité en Europe et au niveau mondial, de tirer les leçons de l’exercice consistant à fixer des objectifs globaux et collectifs en matière de biodiversité comme ceux de 2010 ou encore de débattre des perspectives émergents et porteuses d’espoir au niveau international. Parmi les nombreux intervenants, citons Rolf Hogan (WWF International), Laurent Mermet (AgroParisTech), Harold Mooney (Stanford University) ou encore Gilles Kleitz (AFD). Biodiversité 2010, et après ? Cet événement, qui inaugure un cycle de conférences internationales organisé par la Fondation d'entreprise Hermès et l'Iddri, a pour objectif, en ce début d’année internationale de la biodiversité, de participer au bilan scientifique, politique et stratégique en matière de protection de la biodiversité : retours d’expériences sur les objectifs 2010, raisons pour lesquelles ils n’ont pas été atteints, stratégies à mettre en œuvre... Autour de Laurence Tubiana, fondatrice de l'Iddri, et de Pierre-Alexis Dumas, président de la Fondation d'entreprise Hermès, cette conférence inaugurale réunira parmi les meilleurs experts internationaux sur le sujet, notamment Jon Hutton (World Conservation Monitoring Center, PNUE), Jean-Patrick Leduc (Muséum national d'Histoire naturelle), Harold Mooney (Stanford University), Patrick Blandin (MNHN, Comité français de l'UICN), Lucien Chabason (Iddri). >> Télécharger le programme   Contact : Elise Coudane

Séminaire international de l’Agriculture Biologique au Salon de l’Agriculture 2010

L'Agence Bio organise le 4 mars 2010, le séminaire international de l'Agriculture Biologique, pour la 5ème année consécutive. Il se déroule dans le cadre du Salon International de l'Agriculture à Paris-Porte de Versailles (http://www.salon-agriculture.com). Il portera sur les évolutions des marchés et des stratégies au plan international, pour le développement de l'Agriculture Biologique et ses filières. Il s'adresse à toutes les personnes œuvrant en faveur du développement de la Bio.  Le séminaire aura lieu dans le Hall 7.2, Salle Lyra et sera suivi à 17h de la remise des prix du concours national "Les trophées de l'Excellence Bio", organisé par l'Agence Bio en coopération avec le Crédit Agricole. Plus d'infos : Agence Bio - [email protected]  et www.agencebio.org

DÉVELOPPEMENT DURABLE, UNE NOUVELLE ÉMISSION SUR DÉCIDEURS TV

Décideurs TV, la web TV visible sur www.decideurstv.com et sur les pages éco de LCI.fr et de Yahoo Finance, lance un nouveau rendez-vous consacré à l'actualité du développement durable. Emission qui pour faire simple et efficace, s'appelle justement Développement Durable ! Présenté par Jean-Baptiste Giraud (journaliste éco/sciences à BFM pendant 10 ans et fondateur de l'hebdomadaire économique Economie Matin en 2004), ce rendezvous hebdomadaire et bientôt bi-hebdomadaire  ... LIRE +

A Plaisir dans les Yvelines, des habitants réclament le déplacement d'une antenne-relais

 A plaisir, des habitants réclament le déplacement d'une antenne| Une cinquantaine de riverains, une trentaine selon la police, se sont rassemblés le 5 février 2010 à Plaisir (Yvelines) pour réclamer le déplacement d'une antenne-relais

Gueugnon : des déchets radioactifs toujours aussi encombrants

Gueugnon : des déchets encombrants| Malgré les travaux entrepris, le parking du stade Jean-Laville est toujours radioactif, relançant la polémique à Gueugnon (Saône-et-Loire)

Biberons au bisphénol : le danger est confirmé

 
L'Afssa voit des "signaux d'alerte" |Biberons au bisphénol : danger confirmé L'Agence française sanitaire des aliments (Afssa) a décelé « des signaux d'alerte » dans de nouvelles études sur le bisphénol A. Ce produit est pourtant utilisé pour un grand nombre de contenants alimentaires, dont des biberons. Face à cette alerte de l'Afssa, Cécile Duflot, secrétaire nationale des Vert a demandé à ce que soient retirés immédiatement les biberons contenant ce produit.

L'ile d'Arz cherche un agriculteur biologique pour des terres abandonnées

Ile bretonne cherche agriculteur biologique pour terres abandonnées|

Le plan Algues vertes suscite critiques et questions en Bretagne

La présentation du plan Algues vertes suscite critiques et questions en Bretagne| Le gouvernement a présenté, le 3 février, en conseil des ministres les grandes lignes de son plan contre les algues vertes, avec des mesures qui ont été immédiatement critiquées à la fois par les agriculteurs et les environnentalistes de Bretagne.

Tara Océans, entre biodiversité marine et réchauffement climatique

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Les écosystèmes marins vont-ils survivre à la pollution des mers et au réchauffement climatique ? Comment les indispensable prairies de plancton vont-elles évoluer, océan par océan ? C’est ce que l’expédition Tara Océans cherche à expliquer. Lire la suite…

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Mediatraining et RSE, la complainte du retour de bâton

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Le modèle économique centré uniquement sur la performance financière s’essouffle. Certaines entreprises vampirisées par la tornade financière semblent désemparées ; elles recherchent les miettes d’une vie dissolue dans une croissance à tous crins. D’autres semblent avoir changé de cap et suivent les nouveaux courants économiques qui s’évertuent à assumer les incidences environnementales, sociales et sociétales de leurs activités.

Les Français ont faim de bio mais la production patine

 Les Français ont faim de bio
Le bio s'invite de plus en plus naturellement dans nos assiettes ! L'agence Bio a publié un sondage qui confirme une tendance lourde : en 2009, 46 % des Français ont consommé au moins une fois du......

Boulimie en biocarburants et nourritures terrestres

http://www.notre-planete.info/actualites/actu_2248_bio-necro-agro-carburants.php

Pour satisfaire cette boulimie en carburant, les pays développés ont mis au point des biocarburants qui auraient la vertu de ne pas polluer comme les essences et donc qui évitent l'effet de serre. C'était donc le «miracle» et les pays développés ont subventionné d'une façon scandaleuse, aux Etats-Unis mais aussi en Europe (partie de la Politique agricole commune PAC), les agro-carburants ou biocarburants, voire les nécro-carburants pour les écologistes.

La première Quinzaine Expodurable a démarré

la première Quinzaine Expodurable a démarré hier !
Jusqu'au 14 février 2010, découvrez les acteurs des énergies renouvelables et de l'éco-bâtiment.

Semences: Biocoop alerte sur "l'érosion massive de la diversité agricole"

 
Le réseau français de magasins bio Biocoop a alerté vendredi sur l'"érosion massive de la diversité agricole" en raison de la disparition de nombreuses variétés anciennes de fruits et légumes.En cette année internationale de la biodiversité, Biocoop veut soulever le problème des semences, premier maillon de la chaîne, auquel sont confrontés les producteurs bio."Aujourd'hui le marché de la semence est occupé par quelques grainetiers" qui se concentrent sur les semences les plus rentables, c'est-à-dire les espèces consacrées à l'agriculture traditionnelle, a affirmé à l'AFP Vincent Lestany, administrateur du réseau Biocoop. Selon lui, "les producteurs bio ne trouvent pas ou plus de semences adaptées aux conditions de l'agriculture bio". Or, les variétés anciennes, a-t-il expliqué, sont des espèces "rustiques" qui présentent l'avantage de s'accommoder aux conditions de cultures locales et donc de mieux résister aux maladies et parasites, évitant ainsi les produits ou engrais chimiques.

Biocoop, dont l'objectif est de développer l'agriculture biologique, soutient le réseau "Semences paysannes" qui cherchent à sortir de l'oubli des variétés abandonnées il y a des dizaines d'années car considérées alors pas suffisamment productives.Pour Philippe Catinaud, de "Semences paysannes", ce réseau veut redonner accès aux agriculteurs à des espèces qui ne sont plus utilisées. Celles-ci présentent l'avantage de pouvoir être réutilisées par les paysans, ce qui n'est pas le cas des semences traditionnelles. Elles ne font l'objet d'aucun commerce mais d'échange entre producteurs. La France est en retard en matière d'agriculture biologique. Elle est obligée d'importer 60% de la consommation de fruits et légumes bio pour répondre à la demande sans cesse croissante.L'objectif défini au Grenelle de l'Environnement est que d'ici 2012, 6% des terres agricoles, contre 2% en 2008, soient consacrées au bio.

Les abeilles, victimes du blanchiment ecologique du gouvernement

Les secrétaires d’Etat à l'Ecologie et aux Transports ont annoncé le lancement d’un plan expérimental de protection des abeilles par l’ensemencement de plantes mellifères le long des routes. Agir pour l’environnement souhaite réagir sur ce qui apparaît comme une politique du management voire du blanchiment davantage qu’une politique ambitieuse de protection de la biodiversité.
 
Le plan annoncé par les secrétaires d’Etat  à l’écologie et aux transports a pour objectif affiché de lutter contre la régression des pollinisateurs, de « réduire les impacts environnementaux des infrastructures routières et de leur faire jouer un rôle positif en matière de biodiversité ». Agir pour l'Environnement s'interroge sur le sens à donner à cette opération de communication à l'heure où l'Etat français vient d'homologuer pour un an le Cruiser, insecticide hautement toxique considéré comme l'une des causes de la surmortalité des abeilles en France.
 
L'association regrette que l'Etat français opte pour une écologie cosmétique qui passe par des meurettes insipides et inefficaces. Pire, au lieu d'agir sur les causes réelles de la surmortalité des abeilles, notamment en limitant l'artificialisation des milieux issus de la construction de nouvelles infrastructures routières et autoroutières, les secrétaires d'Etat à l’Ecologie et aux Transports préfèrent peindre en vert très pale les abords de quelques kilomètres de routes.

Agir pour l'Environnement note par ailleurs que cette opération ne présuppose absolument pas que la direction des routes cesse l'épandage massif de pesticides le long route. Et pour cause : l'Etat a choisi, pour mener à bien ce plan d'expérimentation, le « réseau biodiversité pour les abeilles » représentant les intérêts des firmes phytosanitaires et semencières ! C'est donc à une double opération de blanchiment écologique à laquelle nous assistons.

Alors que l’année mondiale de la biodiversité commence, les pouvoirs publics font habilement d’une pierre deux coups en verdissant artificiellement le réseau routier et en donnant l’illusion d’un plan de sauvetage des abeilles.
 
Bonne année, la biodiversité !

Bio, équitable, d'occasion : les tendances de consommation d'aujourd'hui (et de demain)

 Bio, équitable, d'occasion : les tendances de consommation d'aujourd'hui (et de demain)

Out la consommation frime des années 80, les Français privilégient des achats raisonnés, écologiques et économiques, d’après une étude de Cetelem. Des tendances à prendre en compte pour les créateurs de nouveaux business.