En 2006, 375.900 personnes étaient répertoriées comme travaillant dans des activités liées à l'environnement, soit une augmentation de 0,6 % selon la commission des comptes de l'environnement. « La faible hausse de l'emploi résulte d'une évolution modérée dans tous les domaines environnementaux, à l'exception des activités transversales et de la récupération, qui voient leurs effectifs augmenter de façon importante, affirme le rapport. La diminution des emplois dans la gestion des déchets (- 400 emplois) est due au recul de l'emploi public, tandis que dans le domaine de la gestion de l'eau usée, le recul de 700 emplois s'explique par la baisse des dépenses d'épuration industrielle (- 4 %). Les deux tiers des postes sont générés par le secteur privé, dont 140.200 dans les services et 67.800 dans le BTP lié à l'environnement. Tout aussi surprenant, les offres d'emploi sont elles aussi en faible augmentation (+ 2,1 %), notamment en raison de l'effondrement de la demande de cadres techniques de l'environnement (- 13,3 %). Les trois quart des offres concernent les métiers à qualification inférieure au bac. Le métier d'agent d'entretien et d'assainissement représente 59 % des petites annonces. Pour se remonter le moral, les candidats à l'emploi vert se tourneront donc vers les énergies renouvelables, qui occupent déjà 40.000 personnes. Le syndicat des ENR table sur 75.000 de plus en 2010, voire 243.000 d'après un rapport réalisé pour la Commission européenne
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