La lutte contre le réchauffement climatique et les gaz à effet de serre fait les beaux jours d’Alstom. Le groupe français a signé hier deux nouveaux contrats pour développer sa technologie de captation du CO2 par un procédé d’ammoniaque réfrigéré.
Le premier, avec le fournisseur d’électricité et de gaz allemand E.ON, porte sur le lancement d’une unité de démonstration de capture du CO2 sur le site de la centrale électrique de Karlshamn dans le sud de la Suède. D’une puissance de 5 mégawatts, elle devrait entrer en service en 2008. La technologie pourrait ensuite être étendue, après une évaluation technique, à d’autres centrales suédoises.
Alstom a par ailleurs signé un second contrat avec la compagnie pétrolière norvégienne Statoil. L’accord concerne « l’étude et la réalisation d’une installation de validation et d’essais sur le site de la raffinerie de Mongstad en Norvège ». D’une puissance de 40 MW, elle devrait être capable de capter au moins 80 000 tonnes de dioxyde carbonique par an dans les gaz rejetés par une raffinerie et une centrale à cogénération qui entrera en service en 2010. L’installation devrait être opérationnelle en 2009-2010.
Ce site devrait servir de test pour l’élaboration d’une unité plus importante, capable de capturer plus de 2 millions de tonnes de CO2 par an sur le site de Mongstad.
Selon Alstom, le procédé à l’ammoniaque réfrigéré se « révèle très prometteur sur le plan économique et en termes de rendement ». Il permettrait de diminuer de 90% le CO2 émis par les fumées de combustion. Contrairement à d’autres techniques, il entraîne également une perte d’énergie moindre, « de l’ordre de 10%, contre 30% pour les autres procédés de séparation du CO2 en aval de la combustion », affirme le groupe dans un communiqué.
Alstom a déjà signé en mars 2007 un contrat avec American Electric Power aux Etats-Unis pour développer une unité de capture du CO2 à l’échelle commerciale en 2011 dans l’Oklahoma.
Le premier, avec le fournisseur d’électricité et de gaz allemand E.ON, porte sur le lancement d’une unité de démonstration de capture du CO2 sur le site de la centrale électrique de Karlshamn dans le sud de la Suède. D’une puissance de 5 mégawatts, elle devrait entrer en service en 2008. La technologie pourrait ensuite être étendue, après une évaluation technique, à d’autres centrales suédoises.
Alstom a par ailleurs signé un second contrat avec la compagnie pétrolière norvégienne Statoil. L’accord concerne « l’étude et la réalisation d’une installation de validation et d’essais sur le site de la raffinerie de Mongstad en Norvège ». D’une puissance de 40 MW, elle devrait être capable de capter au moins 80 000 tonnes de dioxyde carbonique par an dans les gaz rejetés par une raffinerie et une centrale à cogénération qui entrera en service en 2010. L’installation devrait être opérationnelle en 2009-2010.
Ce site devrait servir de test pour l’élaboration d’une unité plus importante, capable de capturer plus de 2 millions de tonnes de CO2 par an sur le site de Mongstad.
Selon Alstom, le procédé à l’ammoniaque réfrigéré se « révèle très prometteur sur le plan économique et en termes de rendement ». Il permettrait de diminuer de 90% le CO2 émis par les fumées de combustion. Contrairement à d’autres techniques, il entraîne également une perte d’énergie moindre, « de l’ordre de 10%, contre 30% pour les autres procédés de séparation du CO2 en aval de la combustion », affirme le groupe dans un communiqué.
Alstom a déjà signé en mars 2007 un contrat avec American Electric Power aux Etats-Unis pour développer une unité de capture du CO2 à l’échelle commerciale en 2011 dans l’Oklahoma.