Quel est le degré de sensibilisation des salariés et des dirigeants d’entreprises du secteur tertiaire à l’efficacité énergétique dans leur entreprise ? C’est la question à laquelle l’entreprise d’installations électriques et de réseaux d’information Legrand a tenté de répondre en réalisant un sondage en partenariat avec l’Ifop. Le développement durable et la préservation de l’environnement sont en bonne place dans le cœur des salariés et des dirigeants, avec respectivement 89% et 80% d’entre eux qui considèrent ce sujet comme un « enjeu majeur ».

Concrètement, l’étude montre que dirigeants et salariés sont réellement motivés à l’idée de s’impliquer en faveur de l’efficacité énergétique au bureau. C’est le cas de 83 % des salariés, et « une entreprise sur sept envisage d'installer des panneaux solaires photovoltaïques », rapporte l’enquête. Mais cette solution est davantage plébiscitée dans les entreprises de plus de 500 salariés (66 % des entreprises). Parallèlement, 89 % des salariés estiment avoir adopté des comportements pour réduire leur consommation d’énergie dans leur quotidien, à commencer par l’extinction des lumières et des appareils électriques. Sans surprise, ce sont surtout les dirigeants qui sont intéressés par l’économie financière que peut représenter de tels comportements : 65 % contre 60 % chez les salariés. Néanmoins, l’exemplarité et la dimension éthique de l’entreprise apparaissent en deuxième (31 % des dirigeants et 25 % des salariés) et troisième positions (25 % des dirigeants et 31 % des salariés).

Mais entre la théorie et la pratique, il reste du chemin à faire si l’on en croit l’enquête : « Bien que les 3/4 des entreprises (77 % des dirigeants) déclarent mener une politique incitative en faveur de l'efficacité énergétique, la plupart des salariés (62 %) ne se sent pas encouragée dans ce domaine ». D’ailleurs, les dirigeants donnent une note de 5,3/10 à leur entreprise tandis que les salariés administrent une note de seulement 4,7/10. Forte de ces résultats, l’entreprise Legrand se félicite de « la démarche Legrand » qui vise à « automatiser les bonnes pratiques à travers des solutions simples et performantes telles que les détecteurs de présence et les prises vertes, tout en laissant la main à l’utilisateur final, qui doit opérer lui-même une prise de conscience et agir volontairement en faveur de l’environnement ». Parmi les plusieurs outils proposés par l’entreprise, l’éco-étiquette permet de mesurer concrètement les économies réalisées en euros et en rejet de CO2 .
Table ronde sur l'éfficacité énergétique