Nicolas Hulot estime qu'il "n'y a pas la rupture que l'on souhaite" dans les mesures proposées pour la phase finale du "Grenelle de l'environnement", qui "manque de propositions structurantes" sur la fiscalité et l'agriculture.
"Il n'y a pas la rupture que l'on souhaite. Il n'y a pas les propositions structurantes que l'on attendait sur la fiscalité et l'agriculture, avec une remise à plat qui permettrait de changer les modes de production et de consommation", a déclaré l'animateur écologiste dans une interview au Figaro magazine à paraître samedi.
"Si l'on n'a pas cette colonne vertébrale, cela ne marchera pas", a-t-il estimé.
"Si le Grenelle n'aboutit pas à changer les logiques, je pense que j'irai déployer mon énergie ailleurs en créant des réseaux européens et internationaux", a-t-il averti.
"Cela fait vingt ans que j'essaye de mobiliser les Français sur l'environnement (...) je ne vois pas ce que je peux faire de plus. J'accompagne le dernier cycle qu'est le Grenelle, et puis je prendrai ces distances", a-t-il assuré.
La table ronde finale du "Grenelle de l'environnement" se tient les 24 et 25 octobre à Paris