|
Celui qui fut vice-président de Bill Clinton assène un fait. Sur les 698 études qui ont été rédigées au cours des années passées, celles qui contestaient la réalité du changement climatique et des bouleversements attendus se dénombraient très exactement à 0 ! Le programme présenté en matière d'économie d'énergie, est financé par la fondation Clinton, quatre des plus grosses sociétés fournisseurs d'énergie et cinq banques. Il permettrait aux villes et aux propriétaires privés de vieux immeubles, dont l'isolation thermique est notamment déficiente, de réduire d'environ 25 à 50% leur consommation énergétique actuelle. Ces économies pourraient consister à rendre plus efficaces les systèmes de chauffage, de climatisation mais aussi d'éclairage. "Les villes utilisent plus de 75% de la consommation énergétique mondiale et génèrent plus de 75% des gaz à effet de serre. Les immeubles sont souvent les plus gros consommateurs d'énergie", a dit M. Clinton. "Le réchauffement climatique est un problème mondial qui exige des actions locales", a-t-il ajouté. "Les sociétés, les banques et les villes partenaires de ma fondation s'impliquent dans la question du réchauffement climatique parce que c'est nécessaire et aussi parce que c'est intéressant pour leurs résultats financiers", a estimé l'ancien président. Les villes concernées par l'initiative de la fondation Clinton sont Bangkok, Berlin, Bombay, Chicago, Houston, Johannesbourg, Karachi, Londres, Melbourne, Mexico, New York, Rome, Sao Paolo, Séoul, Tokyo et Toronto. Le maire de New York, Michael Bloomberg, qui s'est déjà engagé à ce que sa ville réduise de 30% les gaz à effet de serre d'ici à 2030, a qualifié l'initiative de contribution majeure à la lutte contre le réchauffement climatique. "C'est véritablement révolutionnaire. Cela va avoir un grand impact", a-t-il dit. Les maires ou des délégués de 40 des villes les plus grosses et les plus polluées du monde sont réunis cette semaine à New York pour un sommet consacré à la lutte contre le réchauffement climatique. |