Les grands de la grande distribution viennent de se regrouper au sein d'un groupe de travail, le GSCP (Global Social Compliance Programme) pour faire progresser les conditions de l'emploi chez leurs fournisseurs et sous traitants. Cela veut-il dirent qu'ils vont également balayer devant leur porte ?
La Grande Distribution a souvent été accusée de ne pas se soucier beaucoup des conditions de travail des fournisseurs et sous traitants dont ils achètent les produits et services. De même d'ailleurs que nombre de grandes marques qui sous traitent dans les pays en voie de développement sans parfois avoir conscience des conditions de travail déplorables dans lesquelles cela se passe. Pour mémoire, Nike s'est fait épinglé pour avoir utilisé directement ou indirectement des enfants dans les usines qui fabriquaient ses produits.
Les plus importants groupes de la grande distribution viennent de se regrouper au sein d'un groupe de travail pour justement faire progresser les conditions de l'emploi chez ces fournisseurs et sous traitants peu scrupuleux. Il s'agit du Français Carrefour, de l'Allemand Metro, de l'Anglais Tesco, d'un autre Anglais Hasbro, du Suisse Migros et de l'Américain Wal Mart. Du beau monde comme on voit dont certains, je pense à Wal Mart, ont pourtant une réputation plutôt sulfureuse. La dite association s'appelle le GSCP pour Global Social Compliance Programme ou en français, Programme de respect social global.
Le but de ce groupe est de créer un jeu de pratiques sociales commun à tous les participants qu'ils imposeraient à leurs fournisseurs de manière à faire progresser les conditions de travail tout au long de la chaine de production.Cette "norme sociale " en quelque sorte, portera sur les meilleures pratiques à appliquer concernant les questions de sécurité, de santé, l'erradication du travail des enfants et les questions de gestion des salaires, dont la discrimination. Normes sociales qui seront controlées par la réalisation d'audit réguliers dont les sociétés membres se passeront les conclusions.
Le travail commence donc et devrait s'ouvrir rapidement à d'autres industriels et distributeurs.
Souhaitons bonne chance à cette initiative de moralisation de la vie du travail dans les pays en voie de dévéloppement. Rappellons nous néanmoins qu'au dela du distributeur ou du producteur qui n'était jusqu'à présent pas toujours très regardant sur la manière dont les produits qu'il achetait étaient fabriqués, se cachent des acheteurs, nous tous en l'occurence, qui se précipitaient sans état d'ame sur ces produits à bas prix de ventes.