La Commission a ramené le quota annuel finlandais de 39,6 millions de tonnes de CO2 à 37,6 et a également demandé à Helsinki de modifier son plan sur quelques points techniques. En 2005, les industries "énergivores" finlandaises avaient émis 33,1 millions de tonnes.
De tels plans attribuent des quotas aux industries "énergivores" (11.400 sites, dont des centrales électriques, des papeteries, des usines sidérurgiques, etc.), responsables de la moitié des émissions de CO2 dans l'Union européenne.
Ils doivent aider l'UE à tenir ses engagements du protocole de Kyoto dans le cadre duquel elle doit réduire ses émissions de gaz à effet de serre, dont le CO2 est le principal, de 8% en 2012 par rapport à 1990.
L'idée est de favoriser les technologies plus propres en donnant un prix au carbone: les entreprises qui réduisent leurs émissions peuvent revendre les quotas inutilisés à d'autres entreprises qui n'y arrivent pas.
Ces dernières doivent acheter des quotas sur le marché et subissent en outre une pénalité de 100 euros par tonne excédentaire émise chaque année.
Cependant, si ces quotas sont trop généreux, le cours de la tonne de C02 s'effondre, comme c'est le cas pour la période actuelle (2005-2007).
La Commission doit encore évaluer cinq plans nationaux dans les semaines qui viennent. |