George W. Bush, qui n'a toujours pas ratifié le protocole de Kyoto sur le contrôle des gaz à effets de serre, a appelé vendredi les grandes puissances mondiales à une conférence internationale sur le changement climatique. Fixée à Washington les 27 et 28 septembre, elle devrait réunir 15 pays, l'Union européenne et les Nations Unies. But annoncé: fixer un objectif à long terme de réduction des gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique.
Jeudi, la première session de l'assemblée générale de l'Onu consacrée exclusivement au changement climatique s'est achevée sur un quasi statu quo. Les Etats membres ont exprimé une nouvelle fois leur inquiétude, mais rares sont les pays qui ont modifié leurs positions établies sur la question.
Seul le représentant permanent de la Grande-Bretagne, Emyr Jones Parry, a salué avec une pointe d'optimisme une réunion dont les échanges ont prouvé, selon lui, que «le monde est désormais plus engagé sur ce dossier qu'il ne l'était auparavant».
Une centaine de pays ont participé à cette réunion sur trois jours, destinée à préparer le sommet du 24 septembre à New York sur le même thème. Ce nouveau sommet doit lancer un cycle de négociations devant lui-même déboucher sur un nouveau traité environnemental en décembre à Bali, en Indonésie.
A l'heure actuelle, les Etats-Unis sont responsables de 25% des émissions de dioxyde de carbone (CO2) dans le monde. L'administration Bush a cependant toujours refusé de réduire les émissions de gaz à effet de serre des Etats-Unis, arguant qu'une politique de quotas assombrirait les perspectives de croissance de l'industrie américaine. Certains Etats ou villes convaincus du bien-fondé de Kyoto ont toutefois décidé de prendre les devant. La Californie s'est ainsi engagée à respecter les objectifs internationaux de réduction de gaz à effet de serre d'ici à 2050.
Seul le représentant permanent de la Grande-Bretagne, Emyr Jones Parry, a salué avec une pointe d'optimisme une réunion dont les échanges ont prouvé, selon lui, que «le monde est désormais plus engagé sur ce dossier qu'il ne l'était auparavant».
Une centaine de pays ont participé à cette réunion sur trois jours, destinée à préparer le sommet du 24 septembre à New York sur le même thème. Ce nouveau sommet doit lancer un cycle de négociations devant lui-même déboucher sur un nouveau traité environnemental en décembre à Bali, en Indonésie.
A l'heure actuelle, les Etats-Unis sont responsables de 25% des émissions de dioxyde de carbone (CO2) dans le monde. L'administration Bush a cependant toujours refusé de réduire les émissions de gaz à effet de serre des Etats-Unis, arguant qu'une politique de quotas assombrirait les perspectives de croissance de l'industrie américaine. Certains Etats ou villes convaincus du bien-fondé de Kyoto ont toutefois décidé de prendre les devant. La Californie s'est ainsi engagée à respecter les objectifs internationaux de réduction de gaz à effet de serre d'ici à 2050.
En avril, confronté aux pressions d'une douzaine d'Etats, de grandes villes et d'associations de défense de l'environnement qui avaient saisi la Cour Suprême, George W. Bush avait fini par assurer qu'il prenait «ce problème très au sérieux», et par reconnaître l'impact de l'action humaine sur l'effet de serre. Le mois suivant, il promettait d'organiser des réunions avec les principaux pollueurs de la planète afin de parvenir, à la fin 2008, à un consensus sur un objectif de réduction des émissions de CO2 d'ici 2050.
En juin, il déclarait vouloir «travailler avec» le G8 «à un accord post-Kyoto» sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre... tout en excluant un accord chiffré de réduction des émissions.
En juin, il déclarait vouloir «travailler avec» le G8 «à un accord post-Kyoto» sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre... tout en excluant un accord chiffré de réduction des émissions.