Le changement du climat sur le long terme et des perturbations climatiques de court terme continueront à altérer la distribution et la prévalence des maladies infectieuses, indique Chris Ray, de l’Université de Colorado-Boulder.
Or, la fréquence des perturbations climatiques de court terme s’accroît. Tiré d’un large panel d’études de cas illustrant les effets potentiels du climat sur la dynamique des maladies, une série d’exposés programmée à la rencontre conjointe de la Société Ecologique Américaine et de la Société pour la Restauration Ecologique, est destinée à faire date en ce qui concerne la question des liens entre climat et maladie. La session, organisée par Chris Ray et Sharon Collinge, de l’Université de Colorado-Boulder, traitera de nombreuses maladies, allant de celles affectant l’habitat marin à celles touchant les hommes, par exemple la malaria.
Les études indiquent que les anomalies de température, dont l’accroissement est prédit dans la plupart des océans tropicaux, accentuent la sévérité du déclenchement de maladies affectant le corail et conduisant à la perte de l’habitat récifal. Les populations d’amphibiens sont globalement sur le déclin. De nombreux facteurs apparaissent ici à l’œuvre. Le changement climatique interviendrait dans le déclenchement de maladies telles que la chytridiomycose. Les diverses menaces auxquelles sont confrontés les amphibiens sont déconcertantes, particulièrement dans les zones tropicales de haute altitude.
Par ailleurs, en Asie Centrale, les grandes gerbilles natives, constituent un réservoir pour la bactérie Yersinia pestis, agent pathogène de la peste bubonique. Les études existantes montrent que des printemps plus chauds et des étés plus humides augmentent la prévalence de Yersinia pestis. Autre maladie concernant l’homme dans le cadre de l’analyse de l’impact du climat : la maladie de Lyme. La tique vectrice, Ixodes scapularis, étend son domaine. Les Etats-Unis connaissent déjà d’une épidémie de la maladie de Lyme, laquelle a émergé à la fin des années 70 et atteint un sommet en 2002, lorsque 21 000 cas ont été recensés.
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Notre dossier sur le changement climatique
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© 2003-2007 Centre International de Recherche Scientifique
Les études indiquent que les anomalies de température, dont l’accroissement est prédit dans la plupart des océans tropicaux, accentuent la sévérité du déclenchement de maladies affectant le corail et conduisant à la perte de l’habitat récifal. Les populations d’amphibiens sont globalement sur le déclin. De nombreux facteurs apparaissent ici à l’œuvre. Le changement climatique interviendrait dans le déclenchement de maladies telles que la chytridiomycose. Les diverses menaces auxquelles sont confrontés les amphibiens sont déconcertantes, particulièrement dans les zones tropicales de haute altitude.
Par ailleurs, en Asie Centrale, les grandes gerbilles natives, constituent un réservoir pour la bactérie Yersinia pestis, agent pathogène de la peste bubonique. Les études existantes montrent que des printemps plus chauds et des étés plus humides augmentent la prévalence de Yersinia pestis. Autre maladie concernant l’homme dans le cadre de l’analyse de l’impact du climat : la maladie de Lyme. La tique vectrice, Ixodes scapularis, étend son domaine. Les Etats-Unis connaissent déjà d’une épidémie de la maladie de Lyme, laquelle a émergé à la fin des années 70 et atteint un sommet en 2002, lorsque 21 000 cas ont été recensés.
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