La société Serasem affirme que les plans de maïs OGM cultivés à Milly-la-Forêt, dans l'enceinte du parc naturel régional du Gâtinais français, sont "des variétés autorisées en test". Le président du parc n'avait pas été prévenu.
La présence de maïs OGM en plein parc naturel régional du Gâtinais français est "légale", assure la société Serasem, à l'origine des tests. Son président, Philippe Hamelin a déclaré jeudi 9 août que les plans de maïs OGM cultivés à Milly-la-Forêt, dans l'Essonne, sont "des variétés autorisées en test".
Mercredi, le président du parc naturel régional (PNR) du Gâtinais français et des membres de l'association des Faucheurs volontaires ont exprimé leur inquiétude face à la présence d'une parcelle de maïs OGM dans l'enceinte même d'un parc célèbre pour ses ruches.
"Parfaitement contrôlés"
Les cultures d'OGM sont situées sur la ferme de Paly, à Milly-la-Forêt, où la société Serasem, détenue par l'union de coopératives Invivo, effectue des essais sur "3.000m2" dont "30% de maïs OGM", selon les chiffres communiqués par Philippe Hamelin.
Il ajoute que ces tests sont effectués "dans la légalité" et "parfaitement contrôlés". "On est des sélectionneurs de céréales. On se doit par rapport aux agriculteurs d'effectuer des tests."
Insecticide
Thierry Eraud, membre du collectif des Faucheurs volontaires d'Ile-de-France, a déclaré que les OGM cultivés sur la parcelle sont du maïs BT (produit insecticide).
"Nous allons réunir les membres de l'association pour voir les actions que nous allons mener", a indiqué Thierry Eraud, inquiet d'un risque de "contamination des pollens.
La parcelle, mesurant 0,15 hectare, "n'a pas pour but de nourrir des animaux", a-t-il affirmé.
Biodiversité
Jean-Jacques Boussaingault, président du PNR du Gâtinais Français, conseiller général du canton de Milly-la-Forêt et maire de Boigneville (UMP), a confirmé l'existence de cette parcelle. "On est là pour préserver la biodiversité, voire l'amplifier", a-t-il souligné, après une rencontre à Milly-la-Forêt avec les Faucheurs volontaires.
"C'est gênant, d'autant plus que l'on n'a pas été prévenu par la société Serasem", a déploré l'élu, qui a appris la présence de la parcelle "dans une mention au registre national des cultures", publié en juillet par le ministère de l'agriculture. "J'ai demandé des informations et à être reçu par la société", a-t-il ajouté.
Le ministère et la société privée Serasem ont décidé de cette implantation, qui n'émane pas de la volonté du parc.
Mercredi, le président du parc naturel régional (PNR) du Gâtinais français et des membres de l'association des Faucheurs volontaires ont exprimé leur inquiétude face à la présence d'une parcelle de maïs OGM dans l'enceinte même d'un parc célèbre pour ses ruches.
"Parfaitement contrôlés"
Les cultures d'OGM sont situées sur la ferme de Paly, à Milly-la-Forêt, où la société Serasem, détenue par l'union de coopératives Invivo, effectue des essais sur "3.000m2" dont "30% de maïs OGM", selon les chiffres communiqués par Philippe Hamelin.
Il ajoute que ces tests sont effectués "dans la légalité" et "parfaitement contrôlés". "On est des sélectionneurs de céréales. On se doit par rapport aux agriculteurs d'effectuer des tests."
Insecticide
Thierry Eraud, membre du collectif des Faucheurs volontaires d'Ile-de-France, a déclaré que les OGM cultivés sur la parcelle sont du maïs BT (produit insecticide).
"Nous allons réunir les membres de l'association pour voir les actions que nous allons mener", a indiqué Thierry Eraud, inquiet d'un risque de "contamination des pollens.
La parcelle, mesurant 0,15 hectare, "n'a pas pour but de nourrir des animaux", a-t-il affirmé.
Biodiversité
Jean-Jacques Boussaingault, président du PNR du Gâtinais Français, conseiller général du canton de Milly-la-Forêt et maire de Boigneville (UMP), a confirmé l'existence de cette parcelle. "On est là pour préserver la biodiversité, voire l'amplifier", a-t-il souligné, après une rencontre à Milly-la-Forêt avec les Faucheurs volontaires.
"C'est gênant, d'autant plus que l'on n'a pas été prévenu par la société Serasem", a déploré l'élu, qui a appris la présence de la parcelle "dans une mention au registre national des cultures", publié en juillet par le ministère de l'agriculture. "J'ai demandé des informations et à être reçu par la société", a-t-il ajouté.
Le ministère et la société privée Serasem ont décidé de cette implantation, qui n'émane pas de la volonté du parc.