Les grandes villes de France, dont les maires étaient réunis le 13 septembre à Paris pour la 7e Conférence des Villes, ont affirmé leur volonté "d'apporter leur pierre au Grenelle de l'environnement" et d'y faire entendre "un message fort" en faveur de mesures concrètes.
Pour le maire de Grenoble Michel Destot (PS), élu président de l'Association des maires de grandes villes (AMGVF) en remplacement de Jean-Marie Bockel, ex-PS entré au gouvernement, "les grandes villes sont aujourd'hui les mieux placées pour jouer la partition du développement durable".
C'est en effet à ce niveau que sont mis en place les politiques et les équipements qui sont "les meilleurs leviers pour lutter contre l'effet de serre", notamment en matière d'habitat et de transports, et que "s'expriment le plus les attentes des citoyens".
Les maires de grandes villes souhaitent donc que leur action et leur expérience en la matière soient reconnues et que le Grenelle de l'environnement débouche sur "deux ou trois messages forts se traduisant, sur le plan financier, par des mesures concrètes et ambitieuses", selon Michel Destot.
"Si on n'est pas capable d'en sortir avec un engagement fort pour le développement des transports en commun en site propre (TCSP) et sur le bilan carbone, ce n'est pas la peine de nous réunir", a ajouté le maire de Grenoble. "On a bien trouvé 12 milliards d'euros pour le paquet fiscal, on peut bien consacrer 10 milliards d'euros pour réaliser 600 kilomètres supplémentaires de TCSP".