L'Association européenne des constructeurs automobiles (ACEA) "soutient l'objectif" de réduction des émissions de C02 proposé par Bruxelles, mais avec "des efforts de tous" les secteurs concernés, a déclaré son président Sergio Marchionne.
"L'industrie automobile européenne soutient l'objectif de 120 g de CO2/km à l'horizon 2012, mais uniquement dans le cadre d'une approche intégrée", a déclaré M. Marchionne, à l'issue d'une réunion du bureau de l'ACEA, en marge du salon international de l'automobile de Francfort (IAA), qui ouvre ses portes au public jeudi. "L'approche intégrée conduit à des résultats à un coût plus efficace", a-t-il dit. "Se concentrer sur la technologie n'est pas la voie", a ajouté devant la presse le patron de Fiat, avec à ses côtés les présidents des constructeurs européens. Les constructeurs automobiles sont "totalement unis" pour travailler sur cette question, a-t-il affirmé, en soulignant leur "engagement" sur la réduction des émissions de CO2 et leur volonté de "continuer à travailler avec la Commission pour trouver le bon moyen d'y parvenir". Il a toutefois plaidé pour un délai concernant l'application de la nouvelle réglementation qui pourrait être décidée en 2009. L'industrie aura besoin de "suffisamment de temps" pour l'appliquer, a-t-il estimé, jugeant qu'"un minimum de six à sept années" seraient raisonnablement nécessaires pour atteindre les objectifs. M. Marchionne n'a pas souhaité entrer dans le débat sur les modalités d'application de nouvelles normes d'émissions entre les différents constructeurs, avant que les détails de la législation soient connus. "Nous avons besoin d'un ensemble de règles cohérentes, solides et efficaces en termes de coûts et basé sur une approche intégrée impliquant toutes les parties concernées", a-t-il résumé. Selon le président de l'ACEA, il y a "des modèles alternatifs" à l'approche de la Commission européenne "pour atteindre les 120 g avec un coût plus efficace". "Nous voulons seulement que les autres (secteurs) participent au processus. Ce n'est pas uniquement une question automobile", a-t-il lancé. Parmi les autres secteurs concernés par la réduction des émission de CO2 de l'automobile, il a mentionné l'énergie, les infrastructures, la gestion du trafic, la conduite plus écologique. "D'autres peuvent agir de façon plus rapide et avec un meilleur rapport coût-efficacité", a-t-il assuré. M. Marchionne a souligné que l'industrie automobile européenne avait "rempli la plupart des objectifs sur lesquels elle s'était engagée" et fourni "une contribution substantielle à la réduction du CO2" qu'il a estimé à "plus de 30% depuis 1995". |
Réduction de CO2 : l'industrie auto européenne demande "des efforts de tous" |
L'Association européenne des constructeurs automobiles (ACEA) "soutient l'objectif" de réduction des émissions de C02 proposé par Bruxelles, mais avec "des efforts de tous" les secteurs concernés, a déclaré mercredi son président Sergio Marchionne. "L'industrie automobile européenne soutient l'objectif de 120 g de CO2/km à l'horizon 2012, mais uniquement dans le cadre d'une approche intégrée", a déclaré M. Marchionne, à l'issue d'une réunion du bureau de l'ACEA, en marge du salon international de l'automobile de Francfort (IAA), qui ouvre ses portes au public jeudi. "L'approche intégrée conduit à des résultats à un coût plus efficace", a-t-il dit. "Se concentrer sur la technologie n'est pas la voie", a ajouté devant la presse le patron de Fiat, avec à ses côtés les présidents des constructeurs européens. Les constructeurs automobiles sont "totalement unis" pour travailler sur cette question, a-t-il affirmé, en soulignant leur "engagement" sur la réduction des émissions de CO2 et leur volonté de "continuer à travailler avec la Commission pour trouver le bon moyen d'y parvenir". Il a toutefois plaidé pour un délai concernant l'application de la nouvelle réglementation qui pourrait être décidée en 2009. L'industrie aura besoin de "suffisamment de temps" pour l'appliquer, a-t-il estimé, jugeant qu'"un minimum de six à sept années" seraient raisonnablement nécessaires pour atteindre les objectifs. M. Marchionne n'a pas souhaité entrer dans le débat sur les modalités d'application de nouvelles normes d'émissions entre les différents constructeurs, avant que les détails de la législation soient connus. "Nous avons besoin d'un ensemble de règles cohérentes, solides et efficaces en termes de coûts et basé sur une approche intégrée impliquant toutes les parties concernées", a-t-il résumé. Selon le président de l'ACEA, il y a "des modèles alternatifs" à l'approche de la Commission européenne "pour atteindre les 120 g avec un coût plus efficace". "Nous voulons seulement que les autres (secteurs) participent au processus. Ce n'est pas uniquement une question automobile", a-t-il lancé. Parmi les autres secteurs concernés par la réduction des émission de CO2 de l'automobile, il a mentionné l'énergie, les infrastructures, la gestion du trafic, la conduite plus écologique. "D'autres peuvent agir de façon plus rapide et avec un meilleur rapport coût-efficacité", a-t-il assuré. M. Marchionne a souligné que l'industrie automobile européenne avait "rempli la plupart des objectifs sur lesquels elle s'était engagée" et fourni "une contribution substantielle à la réduction du CO2" qu'il a estimé à "plus de 30% depuis 1995". |