Le Darfour a été le principal sujet de discussion entre Ban Ki-moon, le secrétaire général de l’Onu et le président tchadien, Idriss Déby Itno. La paix au Darfour passe aussi par la sécurisation des camps de réfugiés au Tchad. Le secrétaire général de l’Onu évoque ce volet de son plan pour le retour à la paix au Darfour dans sa tournée régionale qui a débuté au Soudan et devrait se terminer par la Libye.
La proposition soutenue par le secrétaire général des Nations unies avait été catégoriquement rejetée par Ndjamena, malgré l'envoi par trois fois d'une mission du département de maintien de la paix. Ce qui a été retenu in fine, c'est l'envoi de 300 policiers onusiens.
Ils viendront encadrer et former quelque 850 gendarmes tchadiens. Cette force « civile » tchado-onusienne sera déployée autour des 12 camps de réfugiés que compte l'est du pays. Côté militaire, la force sera européenne.
Une « solution » négociée par la France pour sortir de l'impasse où se trouvaient le Tchad et l'ONU. Trois mille à quatre mille hommes seulement seront chargés de protéger l'extérieur des camps de réfugiés et, notamment, 173 000 déplacés internes tchadiens, à cause d'affrontements intercommunautaires.