Neil Seldman, président de l'Institute for Local Self-Reliance affirme que le mouvement en faveur du recyclage a pris un bel essor, en particulier dans les secteurs du bâtiment et de la démolition.
« Je dirais qu'à l'heure actuelle, quelque 80 % des déchets de la construction et de la démolition sont réutilisés. C'est une progression de 25 % par rapport à la situation qu'on pouvait observer il y a cinq ou six ans »<
« Le secteur de ce qu'on appelle la déconstruction, consistant à démolir des immeubles délicatement, à la main, afin d'en préserver les matériaux encore en parfait état et réutilisables, a également bien démarré. L'essor du recyclage des déchets de construction et de démolition a ajouté des quantités énormes de matériaux recyclés. »
Ces matériaux peuvent ensuite servir à la construction de nouveaux bâtiments aussi bien qu'à la rénovation, autre secteur qui a le vent en poupe.
Les progrès de la technique du ramassage des ordures ont eu pour effet d'augmenter, eux aussi, la capacité de recyclage. Un particulier peut à présent placer toutes les matières recyclables à jeter, notamment le verre, le plastique et le papier, dans une poubelle spéciale sur roues que les éboueurs peuvent ramasser mécaniquement dans des camions spécialement conçus à cet effet.
« Le recyclage est devenu plus pratique, et donc plus de gens y participent », a déclaré M. Seldman. « Certes, cela exige la création de dispositifs de tri, mais les progrès techniques dans ce domaine ont été remarquables. »
« Les activités de recyclage et la guerre contre le gaspillage non seulement contribuent à conserver les ressources, à réduire les déchets et à économiser de l'argent, mais elles peuvent également contribuer à la lutte contre les changements climatiques mondiaux », a affirmé à l'USINFO Mme Roxanne Smith, l'une des porte-parole de l'Agence de protection de l'environnement (EPA).
L'EPA s'associe à diverses organisations ainsi qu'aux pouvoirs publics locaux afin de favoriser une meilleure gestion des déchets grâce notamment à son programme anti-déchets volontaire « WasteWise » qui offre « des outils et des ressources aux collectivités qui cherchent des solutions économiquement viables pour réduire les déchets ainsi que les émissions de gaz à effet de serre », a dit Mme Smith.
Les municipalités ont, de leur côté, décidé d'interdire certains types de déchets. San Francisco a été la première ville des États-Unis à proscrire, en mars dernier, l'emploi des sachets en plastique. Oakland, également en Californie, a emboîté le pas et d'autres municipalités envisagent de faire de même, en dépit de procès intentés par les fabricants de sachets en plastique. En juillet, la Californie a exigé que les grands magasins installent sur place des dispositifs de recyclage de sacs en plastique.
Des commerces sensibles aux questions écologiques, tels que les chaînes de supermarchés Trader Joe's et Whole Foods, offrent des incitations financières aux clients qui fournissent leurs propres sachets d'emballage.
« Le mouvement du recyclage avance maintenant jusqu'au point zéro de gaspillage », a affirmé M. Seldman. « Jusqu'ici, on parlait de le réduire de 25, 50 ou 60 %. Maintenant l'objectif de certaines villes a grimpé à 100 %, de toute façon à 90 % d'ici à 2025. On est déjà arrivé à 62 % et on espère passer à 75 % d'ici une dizaine d'années. »
Municipalités et particuliers négocient avec des entreprises pour éliminer les matières toxiques des produits qu'elles fabriquent. Ces négociations ont parfois abouti. « Certaines entreprises commencent maintenant à fabriquer des ordinateurs "propres" », sous la pression de l'Europe qui a interdit la fabrication d'ordinateurs contenant des matières toxiques, a indiqué M. Seldman. Ainsi, la négociation avec l'industrie est la première étape. « Si elle n'aboutit pas, ce sont les citoyens qui prennent les choses en main. »
Les progrès de la technique du ramassage des ordures ont eu pour effet d'augmenter, eux aussi, la capacité de recyclage. Un particulier peut à présent placer toutes les matières recyclables à jeter, notamment le verre, le plastique et le papier, dans une poubelle spéciale sur roues que les éboueurs peuvent ramasser mécaniquement dans des camions spécialement conçus à cet effet.
« Le recyclage est devenu plus pratique, et donc plus de gens y participent », a déclaré M. Seldman. « Certes, cela exige la création de dispositifs de tri, mais les progrès techniques dans ce domaine ont été remarquables. »
« Les activités de recyclage et la guerre contre le gaspillage non seulement contribuent à conserver les ressources, à réduire les déchets et à économiser de l'argent, mais elles peuvent également contribuer à la lutte contre les changements climatiques mondiaux », a affirmé à l'USINFO Mme Roxanne Smith, l'une des porte-parole de l'Agence de protection de l'environnement (EPA).
L'EPA s'associe à diverses organisations ainsi qu'aux pouvoirs publics locaux afin de favoriser une meilleure gestion des déchets grâce notamment à son programme anti-déchets volontaire « WasteWise » qui offre « des outils et des ressources aux collectivités qui cherchent des solutions économiquement viables pour réduire les déchets ainsi que les émissions de gaz à effet de serre », a dit Mme Smith.
Les municipalités ont, de leur côté, décidé d'interdire certains types de déchets. San Francisco a été la première ville des États-Unis à proscrire, en mars dernier, l'emploi des sachets en plastique. Oakland, également en Californie, a emboîté le pas et d'autres municipalités envisagent de faire de même, en dépit de procès intentés par les fabricants de sachets en plastique. En juillet, la Californie a exigé que les grands magasins installent sur place des dispositifs de recyclage de sacs en plastique.
Des commerces sensibles aux questions écologiques, tels que les chaînes de supermarchés Trader Joe's et Whole Foods, offrent des incitations financières aux clients qui fournissent leurs propres sachets d'emballage.
« Le mouvement du recyclage avance maintenant jusqu'au point zéro de gaspillage », a affirmé M. Seldman. « Jusqu'ici, on parlait de le réduire de 25, 50 ou 60 %. Maintenant l'objectif de certaines villes a grimpé à 100 %, de toute façon à 90 % d'ici à 2025. On est déjà arrivé à 62 % et on espère passer à 75 % d'ici une dizaine d'années. »
Municipalités et particuliers négocient avec des entreprises pour éliminer les matières toxiques des produits qu'elles fabriquent. Ces négociations ont parfois abouti. « Certaines entreprises commencent maintenant à fabriquer des ordinateurs "propres" », sous la pression de l'Europe qui a interdit la fabrication d'ordinateurs contenant des matières toxiques, a indiqué M. Seldman. Ainsi, la négociation avec l'industrie est la première étape. « Si elle n'aboutit pas, ce sont les citoyens qui prennent les choses en main. »
Lea Terhune, Rédactrice de l'USINFO