Si vous souhaitez vivre heureux et satisfaits après vos 60 ans, c'est en Scandinavie qu'il faut vous installer. C'est ce que confirment les résultats d'une étude britannique sur l'impact de la vie en célibataire, avec son épouse ou son époux ou d'autres personnes sur la santé et la joie de vivre des personnes âgées. Cette étude montre également les variations de ces impacts en Europe.
Le professeur Emily Grundy du Centre for Population Studies (Centre d'études sur la population) de la London School of Hygiene and Tropical Medicine (LSHTM, l'école de l'hygiène et de la médecine tropicale de Londres) a réalisé l'étude aux côtés d'Harriett Young, également de la LSHTM. Elle attribue ces résultats au système social généreux de la Scandinavie en comparaison de celui d'autres pays.
En général, «les personnes âgées qui vivent seules sont moins heureuses et moins satisfaites de leur vie que celles vivant avec quelqu'un», explique le professeur Grundy. Dans la majorité des cas, le degré de satisfaction augmente chez les personnes vivant avec leur époux/épouse. «Les personnes vivant avec un parent ou un ami semblent se sentir plus seules», peut-on lire dans l'étude. Ces résultats s'appliquent particulièrement aux hommes, qui semblent être plus heureux s'ils vivent avec leur femme qu'avec d'autres personnes.
Les femmes, elles, semblent préférer vivre seules ou avec leurs famille ou amis, contrairement à leurs homologues masculins. Contrairement aux pays nordiques, les femmes âgées en Angleterre et au pays de Galles ont même présenté un meilleur état de santé lorsqu'elles vivaient seules plutôt qu'avec un mari. Selon l'étude, cela s'expliquerait par le fait qu'elles n'aient pas à s'occuper 24 heures sur 24 de leurs maris, qui sont plus susceptibles d'être en mauvaise santé que ces dernières. Cependant, qu'il s'agisse d'hommes ou de femmes, les personnes âgées vivant seules présentent un risque de mortalité plus élevé que celles vivant avec leur époux/épouse.
«Ces résultats pourraient avoir de sérieuses implications politiques en matière de services de soins de santé à long terme. En effet, faudrait-il donner la priorité aux personnes âgées vivant seules ou privilégier les personnes s'occupant gratuitement d'individus en difficulté?», déclare le professeur Grundy.
Les changements démographiques et le vieillissement de la population représentent un enjeu de plus en plus important dans le monde occidental. À l'heure actuelle, quelque 70 millions d'Européens (soit 20% de la population) sont âgés de plus de 60 ans. Selon les estimations, ce nombre aura doublé d'ici 2050 et atteindra les 40% de la population totale. De plus, le nombre d'hommes et de femmes âgés vivant seul(e)s a augmenté alors que celui des personnes vivant avec leurs enfants ou des parents a diminué.
En général, «les personnes âgées qui vivent seules sont moins heureuses et moins satisfaites de leur vie que celles vivant avec quelqu'un», explique le professeur Grundy. Dans la majorité des cas, le degré de satisfaction augmente chez les personnes vivant avec leur époux/épouse. «Les personnes vivant avec un parent ou un ami semblent se sentir plus seules», peut-on lire dans l'étude. Ces résultats s'appliquent particulièrement aux hommes, qui semblent être plus heureux s'ils vivent avec leur femme qu'avec d'autres personnes.
Les femmes, elles, semblent préférer vivre seules ou avec leurs famille ou amis, contrairement à leurs homologues masculins. Contrairement aux pays nordiques, les femmes âgées en Angleterre et au pays de Galles ont même présenté un meilleur état de santé lorsqu'elles vivaient seules plutôt qu'avec un mari. Selon l'étude, cela s'expliquerait par le fait qu'elles n'aient pas à s'occuper 24 heures sur 24 de leurs maris, qui sont plus susceptibles d'être en mauvaise santé que ces dernières. Cependant, qu'il s'agisse d'hommes ou de femmes, les personnes âgées vivant seules présentent un risque de mortalité plus élevé que celles vivant avec leur époux/épouse.
«Ces résultats pourraient avoir de sérieuses implications politiques en matière de services de soins de santé à long terme. En effet, faudrait-il donner la priorité aux personnes âgées vivant seules ou privilégier les personnes s'occupant gratuitement d'individus en difficulté?», déclare le professeur Grundy.
Les changements démographiques et le vieillissement de la population représentent un enjeu de plus en plus important dans le monde occidental. À l'heure actuelle, quelque 70 millions d'Européens (soit 20% de la population) sont âgés de plus de 60 ans. Selon les estimations, ce nombre aura doublé d'ici 2050 et atteindra les 40% de la population totale. De plus, le nombre d'hommes et de femmes âgés vivant seul(e)s a augmenté alors que celui des personnes vivant avec leurs enfants ou des parents a diminué.
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Référence
Living arrangements, health and wellbeing: A European perspective - Economic and Social Research Council
Notes
L'étude a été financée par l'Economic and Social Research Council (ESRC, le conseil de la recherche économique et sociale) britannique. Elle se base sur des statistiques provenant de l'enquête longitudinale sur l'Angleterre et le pays de Galles de l'Office national des statistiques, l'enquête longitudinale britannique sur la population vieillissante en Angleterre et l'enquête sociale européenne comprenant des données de 19 pays européens.
Auteur
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Ni l’Office des publications officielles des Communautés européennes, ni toute personne agissant en son nom ne sont responsables de l’usage qui pourrait être fait des informations jointes. Les informations jointes proviennent du service communautaire d’information sur la recherche et le développement (CORDIS). Les services CORDIS sont fournis sur l’hébergeur de CORDIS au Luxembourg - http://cordis.europa.eu. L’accès à CORDIS est actuellement disponible gratuitement.
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