L'IPhone d’Apple taxé par Greenpeace de mauvais élève en matière de protection de l’environnement. Pour en savoir plus :Guide pour une high tech responsable de Greenpeace. Apple se voit attribuer un 2,7 sur 10. Une mauvaise note due à la présence dans l’IPhone de brome, polluant hautement toxique lorsqu’il rejoindra le flux de déchets. Vient s’ajouter à cela la présence d’antimoine (toxique), de chlore ainsi que des phtalates (interdits d’usage dans les jouets en Europe).
Plus de 2 millions d’IPhone vendus en 2007 avec des prévisions à 10 millions pour 2008. Apple a de quoi se réjouir du succès sans appel de son nouveau téléphone. En mai 2007, la société américaine annonçait par ailleurs que tous ses nouveaux produits ne contiendraient désormais plus de retardateurs de flamme bromés (RFB), ni de PVC, d’ici fin 2008. A l’heure où les business men tapotent sur leur IPhone, Greenpeace a décidé de vérifier s’ils pouvaient en jouir en toute sécurité. Or dans son "Guide pour une high tech responsable", l’association écologiste classe Apple parmi les plus mauvais élèves des 14 constructeurs d’ordinateurs et de téléphones en matière de développement durable. L’analyse s’est avant tout portée sur les substances régulées par la directive communautaire RoHS (2005/84/CE), qui interdit l’usage du plomb, du cadmium, du mercure, du chrome hexavalent et de certains RFB dans les équipements électriques et électroniques. Bilan : le géant informatique se voit attribuer un 2,7 sur 10. Une mauvaise note due à la présence dans l’IPhone de brome, polluant hautement toxique lorsqu’il rejoindra le flux de déchets. Vient s’ajouter à cela la présence d’antimoine (toxique), de chlore ainsi que des phtalates (interdits d’usage dans les jouets en Europe). - Nokia relève le niveau - Yannick Vicaire, chargé des campagnes toxiques pour Greenpeace France, regrette "le mauvais classement (d’Apple) au sein de ce guide, puisqu'ils mettent en avant leur leadership en matière de design et de marketing. Tout cela ne se traduit hélas pas en termes d'innovation écologique". Si le verdict de Greenpeace semble sévère, il n’en reste pas moins qu’aucune des 14 sociétés n'obtient son "label vert" et 9 d’entre elles ont des notes en dessous de la moyenne. Parmi les bons élèves, on retrouve Nokia - qualifié de précurseur en la matière par le rapport de l’organisation - qui obtient un 7 sur 10. Le fabricant finlandais a éliminé tous les composants en PVC de ses nouveaux modèles depuis fin 2005. Nokia se démarque également grâce à leur application du principe de précaution. La compagnie soutient le critère "Responsabilité du producteur" en matière de déchets, c’est-à-dire l’idée que chaque entreprise devrait se charger des déchets électroniques issus des produits qu’elle commercialise. Car à force de devenir si vite obsolètes, les anciens modèles de téléphones portables, Black Berry et autres Ipod Touch végètent trop souvent dans un fond de tiroir… Pour en savoir plus :Guide pour une high tech responsable de Greenpeace |