La conclusion d'un accord complet sur les changements climatiques à Copenhague, dans les temps, est ma priorité et celle de tous les fonds, programmes et agences de la famille des Nations Unies », a affirmé aujourd'hui le Secrétaire général lors d'une réunion organisée par le président de l'Assemblée générale, Srgjan Kerim.
« Le vrai travaille commence. Le défi est immense. Nous avons moins de deux ans pour élaborer un accord contenant des mesures qui répondent aux données scientifiques. Il devra définir les engagements en matière d'émissions [de gaz à effet de serre], convenir des mesures essentielles pour s'adapter à l'impact des changements climatiques et mobiliser le financement et l'innovation technologique nécessaire », a déclaré Ban Ki-moon à l'ouverture d'une séance de l'Assemblée générale sur le rôle des Nations Unies sur cette question.
Le Secrétaire général a dit vouloir créer une structure de coordination répartissant les activités selon les compétences principales des organisations des Nations Unies.
La séance qui s'est ouverte aujourd'hui fait suite à la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques de Bali de décembre 2007. Elle a été convenue à l'initiative du président de l'Assemblée générale, Srgjan Kerim, en présence du maire de New York, Michael Bloomberg et de l'Envoyé spécial du Secrétaire général sur le changement climatique, l'ancien président du Chili Ricardo Lagos.
Srgjan Kerim a enjoint les Etats Membres et observateurs, dont 112 ont demandé à prendre la parole, à prendre des mesures immédiates.
« Il nous faut d'abord créer des partenariats plus efficaces. Il faut ensuite définir une stratégie mondiale pour les Nations Unies », a-t-il affirmé.
Le président de l'Assemblée générale a rappelé que la question du climat n'était pas seulement une question environnementale, mais une question de développement durable.
« En tant qu'individus, sommes-nous capables de changer notre mode de vie et nos comportements ? Est-ce que les Etats Membres, le monde des affaires et les ménages investissent suffisamment dans les nouvelles technologies de nature à limiter les émissions ? ».
Srgjan Kerim a annoncé que les émissions de carbone produites par la réunion avaient été compensées par le soutien à une centrale énergétique située à Andra Pradesh, en Inde, approuvée par le Mécanisme de développement propre.