John Hutton, le ministre de l'industrie, a annoncé que le Royaume-Uni souhaitait mettre en place un ensemble de mesures pour développer l'éolien offshore : cette technologie permettrait de renforcer l'indépendance énergétique du Royaume-Uni avec une source non émettrice en carbone qui est de ce fait respectueuse de l'environnement. http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/52798.htm
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D'ici 2020, le gouvernement voudrait produire 33 GW à partir de ses parcs offshores, soit environ 20% de l'électricité britannique. Une telle production serait suffisante pour alimenter en électricité tous les foyers du Royaume-Uni. Pour atteindre cet objectif, environ 7.000 éoliennes devront être installées ce qui provoquerait un changement considérable au niveau du paysage des côtes britanniques. Jusqu'à présent, seulement 8 GW d'éoliennes offshores étaient en projet pour 2014.
Le Royaume-Uni compte sans conteste des ressources en vent parmi les plus importantes au monde ainsi qu'une longue expérience du milieu offshore avec ses plateformes pétrolières en mer du Nord. Ce sont des atouts majeurs pour la réalisation d'un tel projet. Cependant, l'éolien est encore marginal au Royaume-Uni. Aujourd'hui, seulement 0,4% de l'électricité est produite avec le vent, et sur les 127 parcs éoliens en fonctionnement, seul quatre sont offshores pour une puissance totale de 213 MW. Ainsi l'éolien marin est une technologie relativement nouvelle et c'est pourquoi plusieurs verrous technologiques seront encore à résoudre pour qu'un projet d'une telle ampleur se réalise.
Tout d'abord, une réduction des coûts est nécessaire pour rendre la technologie offshore attractive pour les investisseurs. Certes l'éolien marin est plus populaire que le terrestre car considéré moins polluant visuellement par l'opinion publique, mais il est aussi plus coûteux à mettre en oeuvre. Il faudra donc optimiser les coûts liés à la construction et à la maintenance ainsi qu'égaler les rendements de l'onshore avec 98% de temps de marche. Une modification de l'infrastructure du réseau électrique sera aussi nécessaire pour acheminer l'électricité des parcs offshores vers les grandes villes. Enfin il est impossible d'envisager l'éolien sans une solution de rechange pour les jours où il n'y a que peu de vent. Il est également important de noter l'enjeu technique que représente ce projet : en effet, il faudrait entre 2008 et 2020 ériger chaque jour en mer une éolienne alors que le Danemark, où le réseau offshore est actuellement le plus important au monde, n'a encore jamais réussi à en construire plus de deux par semaine. C'est pourquoi plusieurs sommités, comme Philip Wolfe, directeur de l'association pour les énergies renouvelables, réclament un plan complet sur l'énergie avant une telle annonce.
L'annonce de John Hutton montre clairement que le Royaume-Uni souhaite dans un futur proche se placer en tant que leader mondial sur le marché de l'éolien offshore. Et de toute évidence, si de fortes décisions politiques vont dans ce sens, les ressources naturelles en vent du Royaume-Uni permettront d'atteindre cet objectif
D'ici 2020, le gouvernement voudrait produire 33 GW à partir de ses parcs offshores, soit environ 20% de l'électricité britannique. Une telle production serait suffisante pour alimenter en électricité tous les foyers du Royaume-Uni. Pour atteindre cet objectif, environ 7.000 éoliennes devront être installées ce qui provoquerait un changement considérable au niveau du paysage des côtes britanniques. Jusqu'à présent, seulement 8 GW d'éoliennes offshores étaient en projet pour 2014.
Le Royaume-Uni compte sans conteste des ressources en vent parmi les plus importantes au monde ainsi qu'une longue expérience du milieu offshore avec ses plateformes pétrolières en mer du Nord. Ce sont des atouts majeurs pour la réalisation d'un tel projet. Cependant, l'éolien est encore marginal au Royaume-Uni. Aujourd'hui, seulement 0,4% de l'électricité est produite avec le vent, et sur les 127 parcs éoliens en fonctionnement, seul quatre sont offshores pour une puissance totale de 213 MW. Ainsi l'éolien marin est une technologie relativement nouvelle et c'est pourquoi plusieurs verrous technologiques seront encore à résoudre pour qu'un projet d'une telle ampleur se réalise.
Tout d'abord, une réduction des coûts est nécessaire pour rendre la technologie offshore attractive pour les investisseurs. Certes l'éolien marin est plus populaire que le terrestre car considéré moins polluant visuellement par l'opinion publique, mais il est aussi plus coûteux à mettre en oeuvre. Il faudra donc optimiser les coûts liés à la construction et à la maintenance ainsi qu'égaler les rendements de l'onshore avec 98% de temps de marche. Une modification de l'infrastructure du réseau électrique sera aussi nécessaire pour acheminer l'électricité des parcs offshores vers les grandes villes. Enfin il est impossible d'envisager l'éolien sans une solution de rechange pour les jours où il n'y a que peu de vent. Il est également important de noter l'enjeu technique que représente ce projet : en effet, il faudrait entre 2008 et 2020 ériger chaque jour en mer une éolienne alors que le Danemark, où le réseau offshore est actuellement le plus important au monde, n'a encore jamais réussi à en construire plus de deux par semaine. C'est pourquoi plusieurs sommités, comme Philip Wolfe, directeur de l'association pour les énergies renouvelables, réclament un plan complet sur l'énergie avant une telle annonce.
L'annonce de John Hutton montre clairement que le Royaume-Uni souhaite dans un futur proche se placer en tant que leader mondial sur le marché de l'éolien offshore. Et de toute évidence, si de fortes décisions politiques vont dans ce sens, les ressources naturelles en vent du Royaume-Uni permettront d'atteindre cet objectif