Le PNUE lance son Rapport Annuel 2008 . Le dernier rapport annuel du Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE) donne un aperçu de la nouvelle économie verte au moment où un nombre croissant de sociétés adoptent des politiques environnementales et les investisseurs placent des centaines de milliards de dollars dans les énergies plus propres et renouvelables.
Le changement climatique, comme le décrit le rapport annuel, est en train de changer l'environnement mondial de la fonte des glaciers aux phénomènes météorologiques extrêmes.
Mais il commence aussi à
changer l'état d'esprit, les politiques et les actions des chefs
d'entreprise, des financiers et des entrepreneurs ainsi que des
dirigeants des syndicats de travailleurs, des gouvernements et de
l'Organisation des Nations Unies elle-même.
De plus en plus,
la lutte contre le changement climatique est perçue comme une
opportunité plutôt qu'un fardeau et un chemin vers la prospérité plutôt
qu'un frein sur les bénéfices et l'emploi, comme le montre le nouveau
rapport.
Le rapport annuel 2008 du PNUE dit que la nouvelle
économie verte dirige également l'invention, l'innovation et
l'imagination des ingénieurs a une échelle qui n'a probablement pas été
vue depuis la révolution industrielle d'il y a plus de deux siècles.
Ceci
inclut l'intérêt croissant dans les projets de "géo-ingénierie » tels
que les gigantesques collecteurs de dioxyde de carbone (C02) qui
absorbent les gaz à effet de serre de l'air de la même manière que les
arbres lors de la photosynthèse.
"Basée sur la technologie
utilisée dans les filtres d'aquariums et développée par des
scientifiques de l'Earth Institute de l'Université de Colombia, cette
méthode, appelée "capture de l'air"-peut recueillir le CO2 à l'endroit
idéal pour le stockage géologique", dit le rapport.
Les
scientifiques en Islande et ailleurs étudient l'injection de C02 dans
les roches basaltiques abondantes du pays où il est dit que le polluant
réagit en formant du calcaire inerte.
Des "roches de
séquestration" semblables existent dans des formations géologiques à
travers une grande partie du monde et pourraient fournir une option
sûre et à long terme pour l'élimination des principaux gaz à effet de
serre.
Ailleurs, les scientifiques contribuent à démêler les
incertitudes et les opportunités posées par les énormes quantités de
méthane dans les fonds marins et dans le permafrost arctique.
En
tant qu'un gaz à effet de serre, le méthane est 25 fois plus puissant
que le CO2. Par conséquent, la possibilité d'une augmentation forte des
émissions de méthane provenant de ces dépôts est un des risques du
réchauffement de la planète-une source croissante de préoccupation.
En
même temps, les hydrates de méthane sont potentiellement un important
stock de carburant propre, si l'on trouve le moyen de les miner de
façon sûre et économique.
Malgré le grand nombre d'actions,
des défis redoutables demeurent pour que l'ensemble de ces
transformations naissantes soient soutenues et intégrées dans
l'économie mondiale au cours des années et décennies à venir.
Les
obstacles incluent les subventions qui favorisent les combustibles
fossiles au lieu des énergies plus propres; les régimes tarifaires et
commerciaux rendent les technologies plus propres plus chères et les
attitudes averses au risque des banques et autres institutions
financières quand il s'agit des prêts pour l'énergie solaire et
éolienne pour les communautés les plus pauvres, selon le nouveau
rapport.
Les conclusions du Rapport Annuel ont été présentées
aujourd'hui à l'ouverture du plus grand rassemblement de ministres de
l'environnement depuis la réunion de la Convention sur le Climat en
Indonésie à la fin de l'année dernière qui a donné naissance au "Road
Map" de Bali.
Le "Road Map" est l'accord sur la négociation du
Climat qui doit être achevé lors de la Convention sur le Climat à
Copenhague en 2009 afin de livrer un régime climatique pour l'après
2012.
Les ministres, ainsi que des personnalités du monde des
affaires, des syndicats, de la science et de la société civile,
participent au Conseil d'Administration du PNUE/Forum Ministériel
Mondial sur l'Environnement sous le thème "Mobiliser les finances pour
le défi Climatique".
Achim Steiner, Sous-secrétaire Général et
Directeur Exécutif du PNUE, a dit: "Des centaines de milliards de
dollars sont a présent placés dans les technologies énergétiques
propres et renouvelables et des trillions de dollars sont en attente
avant que les gouvernements ne se mettent en d'accord sur un nouveau
régime climatique décisif pour l'après 2012 parallèlement à la création
des mécanismes de marché nécessaires pour atteindre cet objectif. "
"De
grands obstacles demeurent quant à savoir si ces fonds chercheront de
nouveaux investissements respectueux du climat pour l'avenir ou s'ils
chercheront le plus petit dénominateur commun en les injectant dans les
technologies polluantes du passé", a-t-il ajouté.
"Le défi
pour les ministres rassembles a Monaco est de créer un paysage
d'investissement attirant, créatif et équitable qui récompense ceux qui
sont prêts à investir des aujourd'hui dans l'économie de demain. C'est
aussi le défi de la communauté internationale pendant les deux années a
venir jusqu'à la réunion de Copenhague", a dit Mr. Steiner.
"Cependant,
je suis optimiste que nous pouvons accélérer vers une économie verte.
Si les êtres humains peuvent se poser sur la lune, envoyé les
sous-marins sous l'Arctique, perfectionner les transplantations du foie
et du coeur; déchiffrer les mystères du génome humain et concevoir de
minuscules nano-machines, il doit être possible pour l'intellect humain
de gérer une transition vers une société à faible émission de
carbone,"a -t-il ajouté.
Quelques résultats
Ces
résultats sont basés sur le Rapport Annuel 2008 du PNUE avec quelques
faits et chiffres supplémentaires venant des documents préparés par le
PNUE pour le CA/FMME
L'investissement responsable décolle
Le
Rapport Annuel du PNUE demandé par les ministres, souligne quelques-uns
des éléments d'une économie verte qui sont déjà en train d'être mis en
place.
Les rapports sur la responsabilité sociale des
entreprises (CSR), y compris les préoccupations environnementales sont
maintenant effectués par des compagnies dans plus de 90 pays, avec le
nombre de rapports allant de presque zéro au début des années 90 à plus
de 2000 maintenant.
-Le Réseau des investisseurs sur le
changement climatique, lancé en Novembre 2003, a maintenant quelque 50
investisseurs institutionnels avec des actifs de plus de 3 milliards de
dollars.
-Le projet Principes pour l'Investissement
Responsable, conjointement facilité par l'Initiative Financière du PNUE
et le Pacte Mondial des Nations Unies en 2006, compte aujourd'hui 275
établissements avec 13 milliards de dollars d'actifs.
Beaucoup
d'entreprises perçoivent désormais que "devenir" vert améliore
également leurs résultats. Le rapport annuel 2008 met l'accent sur une
étude réalisée par la banque d'investissement Goldman Sachs.
Une
enquête auprès des entreprises dans six secteurs-allant de
l'exploitation minière et l'énergie à l'alimentation et les médias
montre que celles qui ont des stratégies environnementales, sociales et
de gouvernance progressives ont dépassé les performances du marché
boursier général par 25 pour cent.
Plus de 70 pour cent ont dépassé leurs pairs dans des secteurs similaires, selon le Rapport Annuel 2008.
Par
ailleurs, une enquête réalisée auprès de 150 entreprises avec des
stratégies de responsabilité sociale(CSR) aux Etats-Unis ainsi qu'en
France, en Allemagne et au Royaume-Uni souligne la croissance des
priorités environnementales dans ces sociétés.
La réduction
des gaz à effet de serre et l'augmentation de l'efficacité énergétique
sont classés numéro un pour 54 pour cent des personnes interrogées,
suivi du recyclage pour 52 pour cent et la réduction des déchets pour
27 pour cent.
Les derniers sur la liste sont "rendre
l'expédition et le transport plus efficaces et favorables à
l'environnement", huit pour cent; l'éducation environnementale et la
recherche, sept pour cent et aider les employés à utiliser les moyens
de transport alternatifs, six pour cent.
Les réductions d'émissions industrielles restent mitigées
Certaines
industries du monde entier à forte intensité de carbone ont publié leur
bilan carbone à travers une initiative de huit ans, intitulée "Carbon
Disclosure Project".
La publication des données est considérée
comme des voies pour que les entreprises prennent leur responsabilité
et réduisent leurs émissions.
Le projet vise également à
responsabiliser les actionnaires pour mieux comprendre les risques
économiques actuels et futurs auxquels font face les entreprises qu'ils
soutiennent. Ce dernier estime que:
-A peu près 80 pour cent des compagnies du "Financial Times 500" ont dévoilé leur performance vis-à-vis du carbone.
-Plus
de trois quarts de ceux qui ont publié ces informations sont désormais
en train de mettre en oeuvre des réductions de gaz à effet de serre,
soit par la réduction directe des émissions ou à travers les nouveaux
marchés du carbone. Ceci représente une augmentation de près de la
moitié l'année précédente.
Il est intéressant de noter que le
meilleur taux de succès pour l'information sur le carbone est pour les
industries à forte intensité de carbone, tels que les métaux, les mines
et les aciéries, ainsi que les secteurs du pétrole, du gaz et de
l'électricité.
Toutefois, le Rapport Annuel 2008 indique qu'en dépit de ces mesures encourageantes, il y a encore beaucoup à faire.
Une
enquête réalisée par Innovest, une entreprise de recherche dont les
résultats sont dans le rapport, montre que certains secteurs sont en
train de faire des progrès sur les gaz à effet de serre.
Il
s'agit notamment de compagnies d'électricité en Amérique du Nord;
d'usines automobiles internationales, et de compagnies de métal et des
mines.
Mais d'autres secteurs semblent voir les émissions
continuer à augmenter, y compris les secteurs du pétrole, du gaz et des
produits chimiques.
Marché du carbone
Les marchés du
carbone les plus connus sont ceux qui ont été créé sous le Protocole de
Kyoto à la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements
Climatiques (CCNUCC).
Il s'agit notamment du Commerce
International des Emissions, l'application conjointe, et le Mécanisme
de Développement Propre (MDP).
Le MDP permet aux pays
industrialisés de compenser certaines de leurs émissions domestiques à
travers des systèmes d'énergie plus propre et renouvelable ainsi que
des projets de boisement et de reboisement dans les pays en
développement.
Depuis Novembre 2007, plus de 850 projets ont
été enregistrés dans près de 50 pays pour une valeur de plus de 1
milliard de réductions d'émissions certifiées.
1,4 milliards
de dollars supplémentaires sont en attente et le MDP pourraient, s'il
est pleinement exploité, déclencher des flux d'investissement d'environ
100 milliards de dollars du nord au sud.
Une récente enquête
du MDP, publiée dans le Rapport Annuel, indique que près de 30 pour
cent de ces projets en cours visent à lutter contre le produit de
réfrigération HFC-23, suivi par:
-Des réductions des gaz d'oxyde nitreux acide adipique, 10 pour cent
-La transformations des déchets de méthane des sites d'enfouissement en électricité, 11 pour cent
-Les biocombustibles, sept pour cent
-L'énergie éolienne, l'installation de turbines à gaz combiné et hydro-électrique, six pour cent chacun
-Réduction des émissions provenant des champs de pétrole et des mines de charbon, quatre pour cent chacun.
Le
Rapport Annuel souligne aussi l'augmentation des marchés volontaires de
réduction d'émissions telles que le "Chicago Climate Exchange" et les
compensations de carbone disponibles dans les commerces.
Le
Chicago Exchange compte maintenant plus de 330 entreprises, villes,
États et autres participants en dépit de la décision des États-Unis de
ne pas ratifier le Protocole de Kyoto. Et même si elle est considérée
comme un échange volontaire, les acteurs sont tenus de signer des
contrats juridiquement contraignants.
Depuis 2003, le volume
de carbone échangé est passé de zéro à environ 20 millions de tonnes
d'équivalent de dioxyde de carbone en 2006. L'échange est aussi
impliqué dans une plus large gamme de compensations que les marchés
formels inspirés par Kyoto.
Par exemple, les participants à
Chicago exchange peuvent investir dans la réduction des émissions
provenant du bétail et des déchets des animaux, y compris le biogaz ;
la séquestration du carbone des sols agricoles et la plantation
d'herbes; la plantation d'arbres en milieu urbain et les projets de
conservation des forêts.
Le marché d'échange des compensations
volontaires est également en train d'évoluer après avoir subi certaines
critiques et inquiétudes que certains projets étaient mal conçus, ou
contre-productifs, voire même environnement et socialement nuisibles.
"Des
systèmes sont en train d'apparaitre pour garantir aux acheteurs que les
systèmes d'échange du carbone constituent de véritables réductions
d'émissions, sans effets secondaires nuisibles à l'environnement", dit
le rapport.
Le Standard Volontaire du Carbone a été introduit
en novembre 2007 et est approuvé par l'Organisation Internationale pour
les Normes dans le cadre de ses séries ISO 14064 et 14065.
Les
derniers chiffres indiquent que le marché du carbone volontaire a été,
en 2006, d'une valeur totale de près de 90 millions de dollars , avec
la plupart des projets en Amérique du Nord dont principalement des
programmes de sylviculture, suivi de l'Asie, où la part des projets
sont dans l'énergie renouvelable.
La même année, les marches et mécanismes officiels de Kyoto valaient près 30 milliards de dollars.
Les paiements pour les services des écosystèmes
Les
marchés formels et volontaires du carbone sont en train de déclencher
de nouveaux mécanismes de marché, y compris la prise en compte de la
valeur des forêts pour éliminer le carbone ainsi que d'autres avantages
tels que la gestion de l'eau, la conservation de la biodiversité et la
préservation des moyens de subsistance traditionnels.
Certains
pays et communautés visent déjà à atteindre ces multiples objectifs à
travers les marchés volontaires en trouvant des acheteurs intéressé par
plus qu'uniquement le carbone.
Le Rapport Annuel cite le cas
du Grupo Ecológico Sierra Gorda et l'organisation Bosque Sustentable du
Mexique. En 2006, ils ont vendu un terrain à la Fondation des Nations
Unies qui voulait réduire son empreinte de carbone par le biais d'un
projet qui permettrait aussi de réduire la pauvreté.
Une vente
semblable en cours à la World Land Trust, une organisation basée au
Royaume-Uni qui vendra la Sierra Gorda Carbon et les compensations
environnementales à un group d'acheteurs européens.
Ces
développements sont également soulignés par un projet en Tanzanie
financé par le Gouvernement des Pays-Bas et intitule "Kyoto: Penser
mondialement, agir Localement".
Le projet forme des personnes
pour utiliser les systèmes d'information géographique afin d'aider les
communautés forestières locales à estimer la quantité de carbone
séquestrée par les arbres.
Chaque forêt du village utilise
1300 tonnes de carbone par an, équivalant à un revenu de 6500 dollars
par village et par an au prix du marché de carbone.
En
regroupant la valeur ajoutée de l'eau et de la conservation de la
biodiversité, le revenu réel pourrait être encore plus élevé.
La
possibilité de réaliser de tels revenus est en train de devenir de plus
en plus réelle. A la fin de l'année dernière, la Banque Mondiale a
annoncé:"Forest Carbon Partnership Facility" pour conserver les forêts
et commencer à éviter les quelque 20 pour cent des émissions de gaz à
effet de serre qui sont estimés venir la déforestation au niveau
mondial.
Dans un autre développement, la Norvège a annoncé à
la Convention sur le Climat à Bali en décembre 2007, un financement de
2,7 milliards de dollars pour la Réduction des Emissions du Déboisement
et de la Dégradation (REDD).
S'assurance contre la vulnérabilité
Des mécanismes de marchés créatifs sont également en train d'émerger pour essayer de s'adapter au changement climatique.
Les
phénomènes météorologiques extrêmes augmentent et sont susceptibles de
devenir plus fréquents dans un monde avec un climat contraint.
Pourtant, un grand nombre des personnes à risque ont peu d'accès aux
marchés d'assurance formels.
Le Rapport Annuel cite une
nouvelle étude par Munich Re, un des leaders mondiaux des entreprises
de réassurance. Celle-ci estime que la couverture des événements
catastrophiques tels que les ouragans et les tempêtes est pratiquement
inexistante pour des milliards de personnes en Afrique, en Asie, en
Amérique latine et dans les Caraïbes.
"Sur les 2,5 milliards
de personnes dans le monde qui ont moins de deux dollars par jour à
leur disposition, il a été estimé que seulement dix millions sont en
mesure d'acheter une assurance», dit le rapport.
En Afrique,
des essais sont en cours pour des projets pilotes qui paient les
agriculteurs lorsque les précipitations sont en-dessous d'un niveau
crucial.
-Par exemple, le Programme Alimentaire Mondial des
Nations Unies a établi un partenariat avec le réassureur AXA pour
développer des produits climatiques dérivés qui paient au retour les
agriculteurs éthiopiens en cas de sécheresse grave.
-Swiss Re,
membre de l'Initiative des Finances du PNUE, a lancé un programme de
développement pour l'adaptation Climatique pour fournir une protection
financière d'un maximum de 400,000 personnes dans 10 pays Africains de
la sécheresse.
Le Rapport Annuel 2008 du PNUE conclut que "
Afin que les nouveaux développements atteignent l'envergure et la
portée nécessaire, les gouvernements doivent jouer un plus grand rôle
de stimulation et de facilitation".
Certaines des mesures que les gouvernements pourraient envisager d'incluent:
Subventions
-La
suppression des subventions sur les combustibles fossiles pourrait
réduire les émissions de C02 par cinq à six pour cent chaque année.
Actuellement, les subventions aux combustibles fossiles sont de 200
milliards de dollars par an contre un soutien pour les technologies à
faible émissions de carbone estimé à 33 milliards de dollars par an.
Recherche et développement (R + D)
-Encourager
la recherche et le développement. L'Agence Internationale de l'énergie
estime que les innovations à faible émissions de carbone de la R &
D elles que les énergies renouvelables et les économies de l'énergie
ont diminué de 50 pour cent entre 1980 et 2004.
-Afin
d'atteindre l'objectif de stabilisation de C02 de 550 parties par
million, le soutien pour l'innovation doit augmenter de 30 milliards de
dollars à 90 milliards de dollars en 2015 et à 160 milliards de dollars
d'ici 2025 d'après certains experts.
Économies d'énergie
-Augmenter les objectifs globaux pour l'amélioration du rendement énergétique de 2,5 pour cent par an.
-Ceci
doivent être soutenus par des politiques et des règles sur la
construction durable pour les structures nouvelles et existantes; des
sanctions pour dissuader les constructeurs de choisir des outils et
méthodes moins efficaces et moins durables, des politiques favorisant
le transport public et en particulier des normes de performance
minimales internationales pour l'industrie et les appareils ménagers.
-D'autres
mesures incluent des couts d'utilité favorisant l'efficacité
énergétique; et améliorent les économies d'énergie dans les centrales
électriques existantes et des infrastructures de transmission
d'électricité.
Renouvelables
-Les politiques qui
augmentent l'absorption des énergies renouvelables peuvent inclure des
réactions des lois "qui garantit un prix fixe pour chaque unité de la
production d'électricité renouvelable; les règles qui stimulent l'accès
au réseau; encourageant la seconde génération des biocarburants et ceux
qui traitent d'autres obstacles, y compris la localisation des
ressources- Le projet PNUE/GEF de l'évaluation des ressources en
énergie solaires et éolienne est un bon exemple de ce dernier.
-
Les agences gouvernementales et les bailleurs de fonds doivent
développer et déployer de nouvelles formes de programmes de crédit pour
aider les consommateurs à acheter des technologies et des systèmes
d'atténuation climatique.
-De nouvelles approches sont
nécessaires pour aider les petites et moyennes entreprises, y compris
les services de l'entreprise de développement et le capital d'amorçage.
-Une attention particulière doit être prêtée aux nouvelles
solutions et règles financières qui répondent au manque de financement
local dans les économies moins développées car ceci exclut ces
économies à la création d'infrastructures à faible émission de C02.
-Les
autorités locales peuvent stimuler l'investissement vert à travers des
contrats favorisant les projets à faible émissions de carbone.
Adaptation
Les
investissements publics sont nécessaires pour mobiliser le financement
pour l'adaptation étant donné que les mécanismes de marché sont encore
jeunes.
-D'autres actions pour l'adaptation sont les règles
pour limiter la vulnérabilité de nouveaux investissements et
infrastructures telles que les interdictions de construire dans les
zones avec des tendances d'inondations, du travail intensif, le
programme de la "protection climatique" des zones rurales qui
améliorent la résilience des populations locales; discuter la pauvreté,
stimuler les revenus et augmenter les compétences de base.