Ouvrant un débat de deux jours sur le réchauffement climatique à l'Assemblée générale des Nations unies, son secrétaire général Ban Ki-moon a enjoint tous les gouvernements à s'unir au secteur privé, aux organisations civiles et aux individus du monde entier pour profiter d'un "élan sans précédent" pour combattre la dégradation de l'environnement.
"Si 2007 fut l'année où le réchauffement climatique s'est hissé au sommet de l'ordre du jour global, 2008 est le moment où nous devons agir de concert", a-t-il déclaré.
Le président de l'Assemblée générale, le Macédonien Srgjan Kerim, a invité quant à lui les pays-membres de l'ONU et les responsables des secteurs privé et civil à construire sur les bases de la conférence internationale de Bali de décembre dernier, où près de 190 pays se sont engagés à adopter, d'ici la fin 2009, un projet global pour combattre le changement climatique, censé remplacer le protocole de Kyoto.
"La conférence a tenu ses promesses", a déclaré M. Ban. "Désormais, le vrai travail commence. Le défi est immense. Nous avons moins de deux ans pour bâtir un accord sur une action qui soit à la hauteur de ce que nous dit la science".
Au premier jour du débat lundi, le PDG de Virgin Richard Branson s'est notamment prononcé pour la création d'une "salle d'état-major" pour mener l'effort global contre le réchauffement climatique, alors que le maire de New York Michael Bloomberg a estimé que le sujet était "tout aussi important que de mettre fin à la prolifération nucléaire" et "mettre fin au terrorisme". AP