Des Ong estiment dans un récent communiqué qu'il est grand temps que les gouvernements belge, canadien, américain et britannique commencent à démontrer concrètement l’intérêt qu’ils affirment porter à la diminution de la pauvreté et à la bonne gouvernance en République Démocratique du Congo, en menant leurs propres enquêtes sur les contrats miniers conclus par les compagnies dépendant de leur juridiction.
Des Ong estiment dans un récent communiqué qu'il est grand temps que les gouvernements belge, canadien, américain et britannique commencent à démontrer concrètement l’intérêt qu’ils affirment porter à la diminution de la pauvreté et à la bonne gouvernance en République Démocratique du Congo, RDC, en menant leurs propres enquêtes sur les contrats miniers conclus par les compagnies dépendant de leur juridiction. Cette coalition d'Ong* (Broederlijk Delen, l'œuvre jésuite Cepas, Entraide Missionaire, Fatal Transactions, Forum de civile congolaise, Global Witness, MiningWatch Canada, Netherlands institute for Southern Africa (Niza), Rights and Accountability in Development, 11.11.11 et Urgewald.) Selon ces enquêtes la gestion financière et les pratiques comptables de plusieurs compagnies minières opérant en RDC, sont loin de se conformer aux normes internationales généralement acceptées. Lesdites Ong appellent les ministères publics et les organismes de contrôle boursier d’Europe et d’Amérique du Nord à examiner attentivement ces audits. Elles les invitent aussi à s’interroger sur la présence d’éléments de preuve suffisants pour pouvoir entamer des procédures. Les Ong en question rappellent à toutes les parties à l’examen que la reconstruction et le développement de la RDC ne pourront être assurés qu’en garantissant une exploitation équitable et transparente des ressources naturelles du pays A en croire ces Ong, les enjeux de l’examen des contrats miniers sont extrêmement élevés. Ceci étant donné que la crédibilité des efforts déployés par le nouveau gouvernement congolais et la communauté internationale pour promouvoir la bonne gouvernance dans le secteur minier ainsi que, dans un sens plus large, le développement futur de la RDC, en dépend. Au début de la conférence ‘Mining Indaba’, importantes assises internationales consacrées au secteur minier, du 4 au 7 février au Cap (Afrique du Sud), cette coalition internationale d'Ong a prévenu que le processus d’examen des contrats miniers en RDC a été « détourné ». Ladite coalition a fait savoir qu’il est de plus en plus manifeste que de nouveaux contrats sont en train d’être conclus en catimini. Ceci malgré le fait que le processus d’examen n’est pas terminé et que la transparence requise n’est toujours pas atteinte. Les Ong demandent aux pays donateurs et aux institutions multilatérales de soutenir publiquement un processus de renégociation ouvert et transparent. Elles relèvent que le gouvernement congolais devrait publier un plan complet de renégociation et éventuellement de résiliation des contrats miniers, le cas échéant. Ce plan devra être accompagné d’un calendrier clair et de précisions sur la méthodologie à employer On rappelle qu'en octobre 2007 ont pris fin en RDC les travaux d’une commission ministérielle chargée d’examiner des joint-ventures conclues dans le secteur minier pendant les périodes de guerre et de transition politique dans le pays. < La commission a ainsi passé au crible plus de 60 contrats. Selon les résultats de la commission aucun des contrats examinés n’était valide. Le gouvernement de la RDC n’a pas jusqu'à ce jour rendu public le contenu de ce contrat Ces Ong, constituant une coalition internationale, sont Broederlijk Delen, l'œuvre jésuite Cepas, Entraide Missionaire, Fatal Transactions, Forum de la Société civile congolaise, Global Witness, MiningWatch Canada, Netherlands institute for Southern Africa (Niza), Rights and Accountability in Development, 11.11.11 et Urgewald