Avec le riz et le blé, le maïs est l'une des trois céréales les plus cultivées dans le monde. Le séquençage de 95% de son génome est censé permettre d'en améliorer la qualité et la résistance aux maladies. Le génome du maïs compte entre 50 000 et 60 000 gènes, soit environ le double du génome humain.
Du fait de la taille de son génome et de la complexité des combinaisons génétiques, « le séquençage a été spécialement ardu, expliquent les scientifiques qui ont travaillé sur une variété de maïs baptisé B73 ». Cette avancée devrait permettre d'identifier et de modifier les gènes pour rendre le maïs plus nutritif ou pour accroître sa production d'éthanol.
Lancé en 2005, le projet a été financé à hauteur de 29,5 millions de dollars par les ministères américains de l'Agriculture et de l'Energie et par la Fondation nationale américaine des sciences (selon l'AFP).