Une enquête commanditée par BEA révèle que pratiquement les deux tiers des entreprises développent ou ont développé des plans de réduction de leur consommation énergétique et de leurs émissions liées aux outils technologiques. Les entreprises retardent leurs investissements en partie en raison des coûts mais aussi de leur méconnaissance des solutions performantes de réduction de la consommation énergétique. Les entreprises retardent leurs investissements en partie en raison des coûts mais aussi de leur méconnaissance des solutions performantes de réduction de la consommation énergétique. http://eu.bea.com/sustainableIT
BEA Systems, I'un leader mondial des logiciels d'infrastructure d’entreprise, présente les conclusions d’une étude démontrant que les entreprises européennes prennent conscience des enjeux écologiques pesant sur leurs systèmes d’information – mais manquent encore d’informations sur les options qui leur sont offertes pour les solutionner… En effet, pratiquement les deux tiers des entreprises sondées dans le cadre de l’enquête « Sustainable IT Survey 2008 » commanditée par BEA « développent ou ont déjà développé » des plans de réduction de la consommation et des émissions de leurs outils technologiques – centrés sur la réduction de la consommation d’énergie des technologies de l’information et des coûts de service.
Cependant, cette étude démontre également que les entreprises diffèrent leurs investissements, non seulement en raison des coûts, mais aussi de la méconnaissance des technologies spécifiques permettant de progresser dans ce domaine. L’étude démontre également une faible perception par les entreprises européennes des avantages de la virtualisation et de la consolidation des ressources informatiques – pourtant un facteur clé pour promouvoir des Data Centers plus écologiques.
« L’adoption par les entreprises européennes d’une approche plus durable et écologique de leurs stratégies informatiques est certes encourageante, » constate Martin Percival, « Senior Technology Evangelist » de BEA Systems pour la région EMEA. « Néanmoins, même si nombre d'entre elles adoptent des plans de réduction de la consommation d’énergie et des émissions liées à l’exploitation de leurs systèmes d’information ; beaucoup ignorent encore les technologies pratiques qui peuvent les aider à parvenir à la performance environnementale qu’elles recherchent. Pour les entreprises les plus concernées par cette problématique, l’adoption de matériels, serveurs et technologies de virtualisation Java permet de mettre en œuvre une stratégie écologique basée sur les « 4R » : réduction, réemploi, recyclage, réingénierie… »
Cette étude révèle également des différences majeures dans la maturité des entreprises européennes en matière de responsabilité écologique : 27 % d'entre elles ont déjà implémenté un plan de réduction de la consommation et des émissions de leurs systèmes d’information ; 10 % ont développé un programme sans l'avoir mis en œuvre ; 22 % travaillent encore à sa conception et 33 % n’ont rien prévu dans ce domaine. Il existe également des disparités notables entre pays : 47 % des entreprises néerlandaises ont mis en œuvre un plan de réduction de la consommation et des émissions (ou sont sur le point de le faire), contre seulement 29 % dans les pays nordiques et 33 % en Allemagne.
Les entreprises ayant déjà implémenté un plan de réduction obéissent aux motivations suivantes : pour 55 %, il s’agit avant tout de réduire les coûts de consommation énergétique ; pour 45 %, de faire face aux responsabilités sociétales et économiques de l’entreprise ; pour 41 %, d’améliorer la conformité et pour 15 %, d’optimiser la capacité de stockage.
Pour toutes ces entreprises, la réduction des déchets et l’optimisation du recyclage sont la principale priorité environnementale ; la seconde est de gérer plus efficacement les ressources énergétiques (49 % font notamment porter leurs efforts sur le chauffage et l’éclairage des Data Centers) ; la troisième (46 %) de réduire la consommation énergétique des systèmes d’information. Cependant, plusieurs enjeux fondamentaux s‘opposent à leurs stratégies : tout d’abord les coûts (53 %), mais aussi la méconnaissance des offres disponibles (23 %), l’absence de produits adaptés (16 %) et le manque de support de la part des dirigeants seniors ou du Conseil d’administration (16 %). En termes de variations nationales : 70 % des entreprises françaises évoquent des enjeux de coûts comme inhibiteurs majeurs – contre seulement 35 % aux Pays-Bas.
L’étude portait également sur les technologies de virtualisation qui peuvent jouer un rôle essentiel pour promouvoir des centres informatiques plus écologiques en réduisant le nombre de serveurs (et la consommation électrique), en maximisant le taux d’utilisation des ressources existantes et en prolongeant la durée de vie des infrastructures. Cependant, lorsque les sondés doivent classer sur une échelle de un à cinq leur niveau de connaissance des environnements de virtualisation : 39 % se déclarent « peu compétents » et seulement 7 % se considèrent « parfaitement informés ». La perception des avantages de la virtualisation connaît également de fortes variations régionales puisqu’elle est deux à trois fois plus forte en Grande-Bretagne qu’en Allemagne ou aux Pays-Bas.
L’avantage essentiel de la virtualisation est évidemment la réduction des coûts (« très importante » pour 41 % des sondés) suivi par la capacité à exploiter plus efficacement les serveurs (34 %) et par les gains d’agilité et de réactivité face à des pics de demande (22 %).
En réponse aux enjeux soulevés par cette enquête paneuropéenne, BEA propose des ressources dédiées à cette problématique notamment un module de calcul des coûts totaux d’exploitation (TCO) permettant d’analyser les bénéfices financiers de migration des applications Java vers une architecture virtualisée (www.bea.com/virtualization) et une étude de cas client (http://response.bea.com/forms/WAMAM_WLS-VirtWebinar_RE_OE_08NV?tag=WAMAM.TCOWebinarNov28OL.RE.OE.EM.08NV.X.RES)
Cette étude intitulée « BEA Sustainable IT Survey 2008 » a été menée par « Vanson Bourne, Technology Market Research Specialists » en janvier 2008 auprès de 480 répondants dans 12 pays (Belgique, Pays-Bas, Danemark, Finlande, France, Allemagne, Italie, Norvège, Pologne, Espagne, Suède et Royaume-Uni). Le sondage portait sur les secteurs suivants : services financiers, administrations et télécommunications.
Pour télécharger une copie du livre blanc de BEA sur le développement durable des systèmes d’information, veuillez consulter http://eu.bea.com/sustainableIT