Greenpeace a décerné son premier Monsanto d'or à un député. Et c'est sans surprise et à l'unanimité le député UMP de Paris Bernard Debré qui est récompensé pour l'ensemble de son œuvre de promotion des OGM et de sape des principes issus du Grenelle. Le prix vient d'être remis par Greenpeace aux abords de l'Assemblée nationale. Vous pouvez envoyer à M.Debré un message de félicitations : [email protected]
Florilège des déclarations du lauréat :
Dans Le Parisien, le 2 avril :
- « Or, on sait très bien que les OGM vont être une des réponses à la faim dans le monde. Car si on ne double pas la production agricole, on ne pourra pas nourrir tout le monde. »
- « Le vin français est complètement OGM ! Le phylloxéra au début du siècle décimait la vigne. On est allé aux Etats Unis chercher des ceps, naturellement résistants au phylloxéra. Mais c'était quoi, si ce n'est un OGM ? »
À l'Assemblée Nationale, le 1er avril :
- « Ces plantes améliorent la qualité nutritionnelle. »
- « Bientôt, sous l'effet de l'idéologie et de l'activisme des anti-OGM, la France ne produira plus ces plantes. Nous manquerons ainsi le train de la modernité ; plus grave, notre filière agro-alimentaire perdra une compétitivité qui profite à notre indépendance nationale comme à notre rayonnement international. »
- « [Les agriculteurs du sud] augmentent leur productivité de 40 % grâce aux OGM ! Vous voulez donc tuer le tiers-monde ? Assassin ! »
Le chiffre du jour : 71 %
C'est la part des Français qui sont attachés à une production totalement sans OGM (sondage CSA - Greenpeace, janvier 2008). C'est aussi la part des Français qui considèrent que les hommes politiques ne préoccupent très peu ou pratiquement pas de ce que pensent les Français, selon un sondage TNS Sofres, réalisé à l'occasion du la journée du livre politique organisée samedi par... l'Assemblée nationale.
Jean-Louis Borloo rappelle les principes qui doivent fonder la loi sur les OGM
Enfin, sur France Inter ce matin, Jean Louis Borloo a rappelé l'ensemble des décisions du Grenelle prises à l'unanimité de tous les collèges concernant les principes devant être garantis par la future loi sur les OGM : « principe de responsabilité, principe de précaution, principe de transparence et de participation, règles de coexistence, libre choix de produire et de consommer sans OGM. Voilà ce que dit ce texte (ndr : celui des engagements) ».
Or, c'est justement ce libre choix là qui est remis en cause par le projet de loi tel qu'il va être voté par la majorité UMP. La seule loi possible sur les OGM est une loi de protection du sans OGM et non une loi de contamination.
Mardi 1er avril, Greenpeace a remis à chacun des 577 députés un petit drapeau français avec la question suivante : « contaminé par Monsanto ? » Greenpeace appelle les députés à faire primer l'intérêt général et non les intérêts d'une minorité de firmes biotechnologiques. Le projet de loi présenté en ce moment à l'Assemblée doit être amendé en profondeur pour garantir le droit et la liberté à produire sans OGM.
Dans Le Parisien, le 2 avril :
- « Or, on sait très bien que les OGM vont être une des réponses à la faim dans le monde. Car si on ne double pas la production agricole, on ne pourra pas nourrir tout le monde. »
- « Le vin français est complètement OGM ! Le phylloxéra au début du siècle décimait la vigne. On est allé aux Etats Unis chercher des ceps, naturellement résistants au phylloxéra. Mais c'était quoi, si ce n'est un OGM ? »
À l'Assemblée Nationale, le 1er avril :
- « Ces plantes améliorent la qualité nutritionnelle. »
- « Bientôt, sous l'effet de l'idéologie et de l'activisme des anti-OGM, la France ne produira plus ces plantes. Nous manquerons ainsi le train de la modernité ; plus grave, notre filière agro-alimentaire perdra une compétitivité qui profite à notre indépendance nationale comme à notre rayonnement international. »
- « [Les agriculteurs du sud] augmentent leur productivité de 40 % grâce aux OGM ! Vous voulez donc tuer le tiers-monde ? Assassin ! »
Le chiffre du jour : 71 %
C'est la part des Français qui sont attachés à une production totalement sans OGM (sondage CSA - Greenpeace, janvier 2008). C'est aussi la part des Français qui considèrent que les hommes politiques ne préoccupent très peu ou pratiquement pas de ce que pensent les Français, selon un sondage TNS Sofres, réalisé à l'occasion du la journée du livre politique organisée samedi par... l'Assemblée nationale.
Jean-Louis Borloo rappelle les principes qui doivent fonder la loi sur les OGM
Enfin, sur France Inter ce matin, Jean Louis Borloo a rappelé l'ensemble des décisions du Grenelle prises à l'unanimité de tous les collèges concernant les principes devant être garantis par la future loi sur les OGM : « principe de responsabilité, principe de précaution, principe de transparence et de participation, règles de coexistence, libre choix de produire et de consommer sans OGM. Voilà ce que dit ce texte (ndr : celui des engagements) ».
Or, c'est justement ce libre choix là qui est remis en cause par le projet de loi tel qu'il va être voté par la majorité UMP. La seule loi possible sur les OGM est une loi de protection du sans OGM et non une loi de contamination.
Mardi 1er avril, Greenpeace a remis à chacun des 577 députés un petit drapeau français avec la question suivante : « contaminé par Monsanto ? » Greenpeace appelle les députés à faire primer l'intérêt général et non les intérêts d'une minorité de firmes biotechnologiques. Le projet de loi présenté en ce moment à l'Assemblée doit être amendé en profondeur pour garantir le droit et la liberté à produire sans OGM.