Les français sont de plus en plus nombreux à adhérer au commerce équitable mais considèrent encore l’achat de ces produits comme une démarche citoyenne bien éloignée de leurs achats quotidiens. Leclerc arrive en tête avec près de 400 références alors que ses concurrents plafonnent à 100 ou 200 références. L'enseigne serait, selon la marque Max Havelaar, leader du marché du commerce équitable avec 10% du marché évalué à 210 millions d’euros. Un Sondage réalisé par TNS Sofres pour Malongo - sur un échantillon de 1000 personnes de 18 ans et plus, représentatif de la population française - montre que cette niche n’est pas prête à devenir un marché de masse et les résultats sont éloquents.
55% des Français pensent savoir - exactement ou assez bien - ce qu’est le commerce alternatif ou équitable, 30% achètent en pensant lutter contre la pauvreté dans le monde, 11% sont capables de citer un produit (café, chocolat,…), 54% les jugent trop chers et 42% pensent que les produits du commerce équitables profitent plus aux intermédiaires qu’aux petits producteurs. Quant au produit lui-même, aucune réponse ne fait état d’une meilleure qualité.
Pour les distributeurs, acteurs prioritaires de la démocratisation des produits équitables, il est temps de communiquer sur cette niche.
1 COMMUNIQUER sur la qualité des produits. En effet, une étude de Malongo montre que les consommateurs qui goûtent aux produits équitables les rachètent, convaincus de leur qualité.
2 COMMUNIQUER sur la traçabilité. 73% des sondés déclarent qu’il est indispensable de connaître l’origine du produit et l’identité du producteur.
3 COMMUNIQUER sur un label qui cautionnerait ces produits et les rendraient plus facilement identifiables en rayons.