Deux motivations majeures priment aujourd’hui chez les entreprises françaises engagées dans une démarche environnementale : le respect de la réglementation (69 %) et l’amélioration de leur image (61 %). Viennent ensuite la recherche d’économies (44 %) et l’obtention d’une certification (48 %). Tels sont les principaux résultats d'une étude réalisée par le cabinet de conseil LowendalMasaï auprès de 160 entreprises françaises.
Que l’entreprise soit certifiée ISO 14001 ou non, la quasi unanimité des répondants (91 %) estiment que leur entreprise est responsable en matière d’environnement. Cependant, cette réponse n’est pas forcément synonyme d’une démarche complète : en effet, seuls 76 % estiment qu’il existe une démarche “éco-responsable” dans leur entreprise. Cette réponse soulève le caractère interprétatif du terme d’éco-responsabilité, encore peu normalisé aujourd’hui. Quand cette démarche existe, ce sont la réduction des déchets (83 %), la diminution de la consommation d’énergie (76 %) et la prévention de la pollution (73 %) qui constituent les premières actions entreprises.
"La politique européenne actuelle, qu’on peut qualifier de court-termiste, ne permet pas aux entreprises d’avoir la visibilité dont elles ont besoin pour mettre en place une politique ambitieuse d’investissements. Néanmoins, on peut se féliciter qu’elles n’attendent pas de signal fort pour engager des actions : notre étude montre que 59 % d’entre elles ont prévu des investissements dans de nouveaux projets d’ici les deux prochaines années", a notamment commenté Christophe Fillon, directeur du pôle environnement de LowendalMasaï.