Le magazine scientifique britannique Nature Geoscience vient de révéler que l'impact sur le climat mondial du relâchement dans l'atmosphère des grandes quantités de CO2 contenues dans les sols gelés de l'Arctique pourrait être bien plus graves que les estimations actuelles.Selon les résultats de cette étude, pour la seule région d'Amérique du Nord, les chercheurs ont constaté que les quantités de carbone piégées dans l'Arctique étaient "bien plus importantes que ce que l'on croyait jusqu'alors", même jusqu'à 60 fois supérieure aux estimations précédentes.